Le tout premier film de la Breillat et déjà tout son univers dont la platitude et l'ennui n'a d'égal que le plat pays que chantait Brel!!
Breillat met en scène ce qui la touche le plus, l'adolescence et ses tourments, les premiers emois, le trouble, le fantasme et la découverte du sexe mais Breillat n'a jamais rien su mettre en scène. Les idées sont là mais pas l'imagination.
Breillat plante sa caméra, la visse au sol et se contente de filmer ses personnages sans aucune imagination ni mise en scène.. on entendrait même parfois le ronronnement de la camera ce qui au bout de 5mn ennuie, au bout de 15mn enerve, au bout de 30mn achève le spectateur, assomé par l'ennui.
Une vraie jeune fille ne fait pas exception. Un décor campagnard, une adolescente perverse en plein tourment aux prises avec son propre corps et.... la caméra de Breillat filme inlassablement des saynètes de la vie quotidienne, s'attarde sur des détails comme une tartine de confiture.. un plan sur une tartine peut etre interessant et symboliser milles choses mais chez Breillat ca devient insupportable et vide.
Ca fourmille d'idées, de symboles mais tout reste muet, dénué d'interet tant son statisme et son total manque de talent détruit tout y compris le trash. Un comble. Son absence de talent et l'imagination arrive même à faire tomber à l'eau les scènes les plus sales et trash du film qui même elles lassent et deviennent totalement inoffensives.
Cette vraie jeune fille interdit quasiment 20 ans en Italie et sorti en 2000 enfin sous le titre L'adolescente est alors une suite de séquences trash issu de l'imagination perverse de l'heroine mettant en scène ses fantasmes d'adolescentes: bouteille de champagne ds le vagin, petite cuiller confiturée, vomi, urologie ou comment Breillat la filme en gros plan entrain d'uriner des litres comme une véritable vache, urine se melant au vomi sur le sol des tolettes qu'elle foule joyeusement jusqu' à la scène où elle s'imagine crucifiée sur des barbelés son amant lui emplissant le sexe de lombrics, l'adolescente se faisant enduire le corps de sperme.. etc ec etc... et Breillat y va de sa mini-scène hard avec un kiki de vieux bedonnant à calvitie précoce chevauchant l'adolescente.
Un réel plaisir, une jouissance extrême, un nirvana de bonheur, une totale béatitude pour Eric en temps normal... Ici, j'ai eu du mal à ne pas faire avance rapide!!!!!!!!!!!!!!
Que reste t'il donc de ce 1er film: certes pas l'interprétation aussi plate que le reste. La porcine et trés laitiètre Charlotte Alexandra issue des Contes immoraux dont le sexe est aussi juteux qu'une pastèque dégage autant d'erotisme qu'une vache picarde, ayant bien du mal à faire croire qu'elle n'a que 15 ans.
Reste et voila bien le seul interet de voir jusqu'au bout et d'avoir chez soi comme Eric le film, le divin, le sublime, le dieu vivant, l'androgyne et warholien Hiram Keller qui n'a d'ailleurs aucune scéne de nu.. etrange chez Breillat d'aileurs, se contentant de filmer son torse d'ephèbe, son visage de tenebreux lover et ses magnifique pieds... normal pour qqn qui, filme comme un pied d'ailleurs

.. un comble lors de scenes comme celles des lombrics et surtout qd Hiram lui sperme dessus et étale sa semence sur son corps!!
Et un tel thread merite de superbes photos d'Hiram, impardonnable oubli de Jeremie
Tout sur la vie, l'oeuvre, les espoirs décus d'Hiram, le divinissime dandy jet setter, son homosexualité qu'il dut cacher tte sa courte vie c'est sur ZoneBis:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=347
HIRAAAAAAAAAAAAAAAAAM!!
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