Un film de "commando" vraiment décevant.
A sa sortie de prison, un cow-boy taciturne recrute quatre tireurs d'élite afin d'assouvir une vengeance personnelle.
Le propre des films de groupe, des Sept mercenaires de Sturges à Une poignée de salopards de Castellari, c'est quand même d'offrir des personnages typés et identifiables au premier coup d'oeil, certes, mais surtout attachants et parvenant à instituer au final une vraie complicité.
Ici rien de tout cela, la présentation obligée des cinq hommes étant particulièrement fade et ceux-ci se révélant vides de toute caractérisation. L'un d'eux se rase et prend un bain, un autre se tape une vieille mexicaine, la belle affaire ...
Hormis le fait qu'ils soient présentés comme de parfaits tireurs et appatés par le gain, aucuns motifs d'attachement et de particularité ne se présentent. D'ailleurs trois d'entre eux disparaissent un moment de l'histoire au milieu du film, là où un montage en parallèle aurait été le bienvenu suite à la séparation du groupe.
Et pour les rebondissements concernant le but de leur vendetta, on les attendra bien longtemps, Ce n'est pas spoiler le film de dire qu'après une poursuite anémique, on se contentera d'une interminable partie de cache-cache meurtrier dans un sous-bois squelettique.
La mise en scène ne sortant guère du plan-plan et les acteurs se bornant à peu de jeu (Bud Spencer impavide, Tatsuya Nakadaï roulant des yeux), ce scénario de Dario Argento (!!!) n'est même pas sauvé par un quelconque côté bis.
Cinq gâchettes d'or de Tonino Cervi 1968
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En ce qui concerne les acteurs japonais, il y a une différence fondamentale entre les Cinq hommes armés de Don taylor, que tu cites, et les Cinq gâchettes d'or.
Dans le premier, Tamba y incarne un authentique samouraï, donc double intérêt : la confrontation classique cultures orientale / occidentale, puis l'apport d'une personnalité vraiment singulière au sein du groupe de héros.
Dans les Cinq gâchettes d'or, le personnage interprété par Nakadai n'est qu'un métis américain "de base". Et le plus important, il ne fait pas partie du fameux groupe. Donc à mon avis, aucun apport niveau caractérisation, hormis le fait qu'il manie bien l'arme blanche.
Concédons tout de même que cela nous permet d'ajouter un nouveau visage parmi la galerie des sales tronches du western spaghetti.
Dans le premier, Tamba y incarne un authentique samouraï, donc double intérêt : la confrontation classique cultures orientale / occidentale, puis l'apport d'une personnalité vraiment singulière au sein du groupe de héros.
Dans les Cinq gâchettes d'or, le personnage interprété par Nakadai n'est qu'un métis américain "de base". Et le plus important, il ne fait pas partie du fameux groupe. Donc à mon avis, aucun apport niveau caractérisation, hormis le fait qu'il manie bien l'arme blanche.
Concédons tout de même que cela nous permet d'ajouter un nouveau visage parmi la galerie des sales tronches du western spaghetti.
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Vu.
Bon ce n'est pas désagréable, mais de là à en faire un classique du spaggheti...Le film souffre d'un problème de construction : une bonne heure pour se mettre en place, puis un final à la Walker Texas Ranger qui traine en longueur et un ultime duel bien ridicule.
Une belle bagarre de Bud Spencer, un Montgomery FOrd qui se prend pour Django, quelques beaux coups de flingues, mais au final, moyen.
Bon ce n'est pas désagréable, mais de là à en faire un classique du spaggheti...Le film souffre d'un problème de construction : une bonne heure pour se mettre en place, puis un final à la Walker Texas Ranger qui traine en longueur et un ultime duel bien ridicule.
Une belle bagarre de Bud Spencer, un Montgomery FOrd qui se prend pour Django, quelques beaux coups de flingues, mais au final, moyen.
Gna !