The Day After Tomorrow - Roland Emmerich (2004)

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

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Homme du nord
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Message par Homme du nord »

Freudstein a écrit :mais on a quand même évité le chien héroïque qui échappe aux flammes (dans un film où tout gèle ça aurait été difficile c'est vrai)
:shock: :shock: :shock:
le chien du clodo s'en sort, on le voit pépère dans l'hélico. Alors que le policier bourru mais humain l'avait pourtant dis : pas de chien dans la bibliothèque !
beurk !!! :evil:
Freudstein
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Message par Freudstein »

Bah oui mais il n'échappe pas aux flammes ! :mrgreen:
Homme du nord
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Message par Homme du nord »

Freudstein a écrit :Bah oui mais il n'échappe pas aux flammes ! :mrgreen:
le froid quand c'est trop froid, ca brule, na! 8)

SPOILLLEEEEERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR :

il y a quand même dans ce film, une des pires armes que meme les méchants des james bond y zont pas trouvé : la cannon à froid direct from the space en moins de 60 secondes ! :shock: :mrgreen:
Filou
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Message par Filou »

Je l'ai vu hier. Dire que je n'ai pas apprécié serait de la mauvaise foi. Le film est intéressant à suivre, l'histoire se focalisant surtout sur les évenements et moins sur les personnages. Pas de clichés héroiques ni de carricatures grossières. Les effets spéciaux sont convaincants (sauf les loups, mais cela a déjà été souligné). Convenu mais divertissant, j'ai passé un moment agréable.
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Neverwhere
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Message par Neverwhere »

C'est mou du bide tout ça! Effectivement les personnages ne sont pas trop caricaruraux, les effets réussis, mais c'est looonnngg... Il doit y avoir 15 minutes de destructions sur tout le film, où est mon orgie de destruction massive non-stop? Pas mal de dialogues assez lourdingues aussi, heureusement rattrapés par quelques répliques sympas ("to Manchester united!"). Et puis j'aurais bien aimé quelques plans sur ce qui se passe hors USA quand même... Allez, 3/6

En tout cas moi je dis: vivement la semaine prochaine qu'Harry Potter vienne mettre un peu de patate dans cet été de blockbusters tiédasses!
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al
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Message par al »

le pire c'est qu'on peut voir une affiche du film avec la tour eiffel sous la neige et moi qui pensait à des séquences de catastrophes mondiales c clair que je suis déçu :(
Filou
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Message par Filou »

Neverwhere a écrit :Et puis j'aurais bien aimé quelques plans sur ce qui se passe hors USA quand même...
J'avais oublié de le signaler :wink: . C'est vrai que c'est dommage. Paris, Tokyo, Londres, ça aurait été sympa de voire ce qui s'y passe. Mais j'ai quand même passé un bon moment :wink:
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Lord Taki
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Message par Lord Taki »

Le meilleur Emerich péridoe USA.

Très peu patriotique c'est sans doute pour cela. Un honnête pop-corn movie trop ciblé sur un groupe de survivants.
Zak
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Message par Zak »

je reposte l'avis de mad :
Zak a écrit :Bon voilà, j’ai trouvé le temps pour pondre quelque chose sur le dernier Emmerich, qui, comme je l’ai dis précédemment est une sacrée bonne surprise. Car au vu des trois derniers opus du cinéaste allemand, naturalisé depuis américain (ça se voit !), il y avait de quoi s’inquiéter du résultat. Independance Day, énorme carton en 1996, mais grosse propagande puante de l’Amérique triomphante. Si l’idéologie était douteuse, le spectacle était là, on ne pouvait le nier. La qualité des effets spéciaux était irréprochable, du jamais vu pour l’époque. Puis arrive deux ans plus tard, Godzilla, dont le succès fut plus mitigé. Le scénario était aussi léger qu’une plume, les personnages tous aussi caricatural les uns que les autres, mais là encore, le spectacle était bien présent, deux heures à s’en prendre pleins la vue. Encore un film détesté, pourtant Godzilla vaut largement un Van Helsing en terme de divertissement pur. A défaut d’être un "bon cinéaste", Emmerich est sans aucun doute un excellent technicien, celui qui avec, au hasard, George Lucas, sait le mieux utiliser les effets spéciaux numériques actuellement. Je passerai rapidement sur The Patriot, gros navet avec batailles dites épique filmés dans des ralentis dégueulasses. Quoique, depuis j’ai vu pire avec Troie.

Tout ça pour dire que Le Jour d’après, je ne l’attendais pas du tout. D’autant plus que la bande-annonce laissait présager d’un film catastrophe déjà vu des dizaines de fois (au hasard... ID4 et Godzilla... avec un zeste de Deep Impact). Pourtant, j’y suis allé. Le film démarre dans un décor polaire absolument sublime (merci le numérique), sur l’expédition du climat-paléontologue, Jack Hall (Dennis Quaid, le grand retour), qui découvre un réchauffement anormal de la planète. La première partie du film, installe l’histoire, les personnages, de façon très classique sans échapper à certains clichés inhérents du genre. Mais, Roland Emmerich veut avant tout faire un film humaniste au message écolo, avant d’en faire un divertissement du samedi soir. Le Jour d’après empreinte aussi le chemin du récent Fusion, pour l’aspect scientifique. Après avoir installé les fondations de son film, la tempête peut commencer à se déchaîner avec la destruction de Los Angeles par des tornades et celle de New York par un gigantesque raz de marée. Des scènes incroyables, bluffantes de réalisme qui doivent rendre jaloux les superviseurs des FX de Van Helsing ou Troie. On peut aussi citer, la scène où le froid est montré comme une entité vivante à la poursuite des héros. Seul bémol, les loups de la scène du bateau paraissent trop « synthétiques », mais après tout, les Wargs des Deux Tours aussi...

Le Jour d’après n’est pas un pur film catastrophe, c’est avant tout une histoire intimiste (si si !) sur le rapprochement d’un père et de son fils. Et seul un mégalo comme Emmerich pouvait raconter cette histoire dans un décor de fin du monde. Contrairement aux apparences, le film n’entretiens aucun rapport avec les précédents "produits" du cinéaste. Ici, point de patriotisme (même si on dénote deux plans de drapeaux américains, mais tourné en dérision puisque annonciateur de catastrophe), point de sentimentalisme dégoulinant, juste des personnages qui s’unissent pour survivre. A ce titre les retrouvailles attendues entre Jack Hall et son fils sont particulièrement touchante et juste. Le réalisateur va même jusqu’à se montrer subversif des ses propos (un peu), en montrant les dirigeants américains comme des incapables, ou pire, des lâches. Après tout dans Godzilla, les militaires s’en prenaient aussi pour leur grade, Emmerich les faisant passer la plupart du temps pour des crétins finis qui détruisent les immeubles de New York au lieu de toucher la bête. Pour en revenir au Jour d’après, La scène où des centaines d’américains rentrent illégalement au Mexique en traversant le Rio Grande est quand même relativement osé. Certes, ça reste du Roland Emmerich et le message est aussi lourd qu’un far breton. Heureusement, le cinéaste décide de ne pas faire de happy end en terminant son film par un magnifique plan de la Terre en guise d’avertissement : cela pourrait arriver un jour.

5/6
Sinon j'ai hâte de savoir ce que F en pense :wink:
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Kevorkian
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Message par Kevorkian »

Zak a écrit :Heureusement, le cinéaste décide de ne pas faire de happy end en terminant son film par un magnifique plan de la Terre en guise d’avertissement : cela pourrait arriver un jour.
Mouais... moi les films catastrophe qui prétendent faire la morale en se donnant des atours de film prophétique je trouve ça plutôt con. C'est pas un docu de la Cinquième quoi! (attention j'aime bien ces derniers).

Je sais pas vraiment quoi penser de ce film mais une chose est claire, c'est bien au-dessus de ce qu'Emmerich a fait avant. Ici le film a du rythme, on est dedans dès le début (ça commence mal mais rapidement) et ça se suit jusqu'au bout. Je trouve dommage par contre (ou osé, c'est selon) que l'intérêt retombe peu à peu après les destructions -pourvues de SFX parfaits... non pas que ce soit chiant, mais le film aurait peut-être mérité d'autres séquences spectaculaires dans son dernier acte (je suis sadique?).

Mais la patte Emmerich est toujours présente ( :( ) en l'occurence des persos caricaturaux (le papa scientifique fâché avec le fiston, ce dernier génie et la jolie nana qui en pince pour lui, la mère dotée d'une abnégation sans limite, et j'en passe...), les dialogues qui désamorcent l'effet dramatique (ID4 style) du genre "Sam, dis-lui ce que tu ressens pour elle" ou encore celui où 2 rats de bibliothèque se disputent un livre de Nietzsche et des situations minables quand par exemple la fille tente de réchauffer le héros congelé. C'est tout au déshonneur de Emmerich d'avoir gâché une oeuvre qui avait si bien commencée.

Bon faut que j'aille le revoir pour mettre une note définitive! :mrgreen:
statiq
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Message par statiq »

Le film rempli le contrat.... on sait ce qu'on va voir, et les séquences de destruction sont absolument jouissives, par contre on est obligé de se taper tout le reste du film en "bonus" mais il y quand même de l'amusant dans tout ça.

Franchement le coup des mexicains qui ferment leur frontière pour éviter l'afflu d'immigants américains j'ai trouvé ça excellent et très drôle.

On sent bien qu'Emmerich a voulu nous faire un film "politique": traitement du président et du vice-président, les pays du tiers-monde qui sauvent les pays du nord, le signe hollywood nettoyé par une tornade... il y a même un couple mixte (un noir et une blanche).
Les héros dans cette histoire n'ont finalement aucune influence sur les événements, ils se sauvent eux-même et aident leurs proches, exit donc la figure de héro qui sauve le monde à la ID4 ou Armageddon. Ici on se contente de survivre et de s'excuser pour ses erreurs ou son ignorance passée.

Fait gaffe roland, si tu continue à donner dans le brûlot anti-conformiste tes films ne vont bientôt plus trouver de distributeur :mrgreen:

(Bon qu'on se rassure, il y a quand même - comme dans tout bon blockbuster ricain qui se respecte - une blague anti-impôts)


En fait ce qui m'a le plus marqué c'est combien la deuxième partie est inutile: il n'y a pas de climax dans ce film, toutes les scènes de destruction ont été balancées avant la moitié du film, et il n'y a rien en guise d'apothéose. La seconde partie du film repose sur le scénario et les personnages d'ou un solide ennui. Le père qui va retrouver son fils, le fils qui doit trouver de la penicilline pour sa copine, les loups: ça va chercher bien loin tout ça...

Donc dernière heure inutile en ce qui me concerne. On sait que le 20 dernières minutes seront forcément faites de soupe de sourire et de violons, mais généralement on a encore quelque chose à se mettre sous la dent avant ça.
Phoenix
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Message par Phoenix »

je suis allé le voir cet apres-midi. J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Visuellement le film est une vraie réussite et les effets spéciaux sont carrement impressionnant. On a vraiment l'impression d'assister a la fin du monde. On accroche tout de suite a l'histoire,on rentre dans le film sans problème. Y a pas de temps morts, Emmerich sait tenir son spectateur en haleine meme s'il n'y a pas vraiment de surprise au niveau du scénario.
C'est terriblement efficace. Du grand spectacle!
Haribo
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Message par Haribo »

Phoenix a écrit :je suis allé le voir cet apres-midi. J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Visuellement le film est une vraie réussite et les effets spéciaux sont carrement impressionnant. On a vraiment l'impression d'assister a la fin du monde. On accroche tout de suite a l'histoire,on rentre dans le film sans problème. Y a pas de temps morts, Emmerich sait tenir son spectateur en haleine meme s'il n'y a pas vraiment de surprise au niveau du scénario.
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Brazilman
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Message par Brazilman »

J'étais entré dans la salle à reculon, le film ne me disant rien du tout et son réalisateur encore moins, la seule raison m'incitant à aller le voir étant le travail sur les SFX.Et je dois dire avoir été agréablement surpris. :)
J'ai bien aimé la scission du film en 2 parties distinctes, une Catastrophe et une autre plus orientée Survival avec dans le rôle du bad-guy une Mère-Nature déchaînée.
Modifié en dernier par Brazilman le lun. déc. 17, 2007 7:30 pm, modifié 1 fois.
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jPl
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Message par jPl »

Zak a écrit :je reposte l'avis de mad :
Zak a écrit :
[...]
Ici, point de patriotisme (même si on dénote deux plans de drapeaux américains, mais tourné en dérision puisque annonciateur de catastrophe),
[...]
Ouf ! Seulement DEUX drapeaux amerloques dans le film !
On a eu peur que le méchant patriote Roland Emmerich (d'origine allemande, dites-vous ? vous êtes sûr ?) ne repointe le bout de son nez...
Mais non, pas possible, vous voyez bien qu'il tourne cela en dérision...

Sans rire, que se passe-t-il dans la première scène avec le premier drapeau ? - le mouvement de caméra révèle ce qu'il y a derrière, et ce que l'on voit, ce sont des scientifiques américains effectuant des prélèvements dans la glace polaire. Leur chef, Dennis Quaid, est celui qui sauvera la moitié de la population américaine.
OK, ensuite, à l'endroit du forage, la glace se brise en deux, devenant une faille gigantesque : stupeur, incompréhension (la catastrophe n'est certes pas provoquée par ce vulgaire petit forage).
Par la suite, on apprend que c'est l'irresponsabilité du gouvernement américain, vis-à-vis de l'environnement, qui est à l'origine du dérèglement climatique.
Je vois deux choses en une, derrière ce premier drapeau : la science, qui peut produire le Bien (Dennis Quaid) et le Mal (en gros, l'exploitation aveugle de l'environnement, de la Nature car uniquement tournée vers le profit immédiat). Un schéma très prisé par le cinéma populaire hollywoodien.
Le Jour d'Après est un film édifiant sur ce combat du Bien contre le Mal (ce dernier un peu faiblard, du genre "nous ne mesurions pas les conséquences de nos actes").
Qui sort glorifié au final ? Les Américains bien sûr, parce qu'en eux le Bien triomphe toujours, ils portent en eux la possibilité de leur rachat (ressortez vos Bibles) ; ils évitent le pire, et ils auront droit à une seconde chance.
Le Mexique est bien gentil d' "accueillir" le peuple élu, en fait il n'a pas le choix. En cas de refus, on aurait bien vu l'armée américaine préparer le terrain pour l'exode.

Quand au deuxième drapeau, celui qui gèle instantannément, je le rangerais aux côtés de l'enseigne "H O L L Y W O O D" ravagée par une tornade : c'est le rêve (un des fondements de l'Amérique) qui part en l'air, ou qui est figé sur place, drapeau gelé bien en vue au-dessus de la mer de glace, désignant une terre autrefois conquise.

Ce drapeau, on le devine déjà prêt à se déployer à nouveau, sur les bases militaires qu'on aperçoit à la fin au Mexique.

Par rapport à tout ça, Roland Emmerich a mis le bémol, j'avance une hypothèse : il surfe sur le ressentiment anti-américain global et plaide coupable, mais en apparence. Le Mea Culpa envers les pays du Tiers-Monde est ridicule dans sa formalité, expédié en deux répliques, les Mexicains ne sont filmés à aucun moment (de même pour le reste du monde, à croire qu'ils ont fait l'affiche avec la Tour Effel et Londres uniquement pour l'Europe).
Non, en fait, l'Amérique s'excuse d'avoir péché, mais devant DIEU.

"Film humaniste au message écolo" ou "grosse propagande puante de l’Amérique triomphante" ? Je dirais surtout que, au fond, l'Amérique reste fidèle à elle-même (à ses croyances)... à chacun son avis là-dessus...

Bon, cette histoire de drapeaux m'a emmené un peu plus loin que prévu, je ne sais pas ce que vous en pensez...

Sinon, j'ai bien aimé le film, qui n'est jamais aussi réussi que dans ses effets spéciaux (superbe image du pilote britannique ouvrant la porte de l'hélicoptère, et pétrifié par le froid) !
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