Scénario, nichons & C4
Les présentations commencent avec 3 tueuses qui, aux 3 coins du monde (elles sont que 3...), assassinent des scientifiques. La première tue après avoir profité charnellement de sa victime, la seconde assassine à la voiturette électrique qu'elle contrôle approximativement du fait de son décolleté encombrant et la troisième se débarrasse de son savant alors qu'elle joue au golf en soutient gorge. Des tueuses classiques quoi.
Samantha Max (qui porte bien son nom), Chris Cannon et Mark Austin sont alors contactés pour protéger le quatrième et dernier scientifiques en charge de la régulation des armes de destruction massive (???). Pour cette mission, on leur confie à chacun une puce électronique. Les 4 puces réunies forme la "Dallas Connection" et ouvre l'accès à... des trucs dangereux qui ne doivent pas tomber dans les mains des méchants.
Les méchants savent bien entendu tout ça et sont attirés par les puces comme le Renard l'est par le camembert. Les tueuses décident donc encore une fois de se séparer pour taxer une à une les puces, moyennant quelques subtiles exhibitions propres à détourner l'attention des porteurs benêts... Mais ce n'est tout! En plus de s'être bien facilement approprié les puces, les tueuses ont kidnappé Miss Max et tué 2 agents qu'on ne connaissait pas mais qui étaient là pour se faire tuer.
Cette fois, s'en est trop, Chris et Mark sortent leur marcel, leurs gros flingues et partent dézinguer tout ce petit monde. Et si en plus ils trouvent par hasard de l'explosif, ils ne vont certainement pas se priver!
Critique, cuissot & M-16
Dans cette suite de « Enemy Gold », le spectateur attentif ne sera pas perdu. On retrouve la même voiture, la même scène d'atterrissage d'un avion "America", les même acteurs (gentils) dans les mêmes rôles, les mêmes acteurs (méchants) dans des rôles différents et les mêmes décors de bar dansant avec le même nom...
Bref, on n’a pas à se prendre la tête avec tous les détails superflus et on peut directement s’attarder sur les bimbos qui, elles, ont changée. En effet, seule l’impressionnante Julie Strain (1m85 quand même) reste, dans un rôle de méchante bien entendu mais sous un nom différent… Le casting est des plus réussi et semble en parfaite adéquation avec le style du film. C’est pas du Russ Meyer mais mine de rien, ces demoiselles doivent avoir le centre de gravité qui s’est sérieusement déplacé à chaque rendez-vous chez leur chirurgien. C’est inquiétant pour leurs reins tout ça…
Le casting masculin reste le même avec nos 2 idiots, toujours mauvais acteurs, toujours sur les bons coups, et toujours doté de leurs tablettes de chocolat. A noter que Bruce Penhall (qui joue l’un des 2 glands) est une genre de mascotte puisqu’en plus d’incarner Chris Cannon (j’adore ce nom) dans ces 2 films, il incarne Bruce Christian dans la quasi-totalité des autres films de Sidaris ! La classe !
Encore une fois, l’ensemble est très bien mis en image, les scènes sont incohérentes, incompréhensibles et personne ne cherche à justifier quoi que ce soit. Pas grave, l’action est bien présence (les explosions aussi) et les filles continuent de courir sur une musique plutôt naze.
Bref, une suite tout de même inférieure à l’originale car moins drôle/conne mais l’essentielle est préservé, le spectateur n’est pas perdu et ne sera pas volé sur la marchandise…
La Sidaris-jauge :
2 douches
12 séquences nichons (dévêtus)
9 plans fesses
5 plans biceps et tablettes de chocolat
5 explosions via télécommande
3 fausses barbes/moustaches
3 plans "couché de soleil" identiques
100% de silicone
Soit un total de 5 Sidaris sur 10.
Moyen, petit temps mort de 10 minutes sans fesses. Dommage.
Allez, une bande-annonce qui donne le ton (Login : shae / tiger):
Cliquez sur moi, je donne le ton et je vaux le coup
La jaquette du DVD :
