A propos de Cigarette Burns et probablement des SPOILERS
J'en suis à ma seconde vision. Je trouve ce film trés beau. Je sais que l'adjectif peut sembler inapproprié, cependant cela résume bien ma perception du film.
En particulier, ce qui m'excite dans ce film, c'est cette quête d'une oeuvre d'art qui change radicalement la personne. Une oeuvre puissante dont l'impact est inéluctable.
Je lis actuellement La Conspiration des Ténèbres (Flicker) qui traite (au moins dans son premier quart) d'un personnage en quête de films d'un cinéaste mésestimé, films essentiellement fantastiques de seconde zone d'une puissance suggestive et émotionnelle rare.
(Livre que je recommande avec un enthousiasme incontrôlable pour quiconqe possède une assez bonne culuture cinématographique (sinon bien des réfèrences ne sont pas compréhensibles), et surtout une passion pour cet art et les bons romans.)
La mise en scène d'un tel mythe artistique est trés inspiratrice, elle donne envie d'expérimenter sur pellicule, d'aller plus loin que le cinéma déjà connu. Elle donne envie d'atteindre un but via le cinéma autre que ce taper des gonzesses (salut Vadim !
) ou se faire de la thune (salut Bruckheimer et Eisner !
).
Je trouve ce film plus fort que L'Antre de la Folie pour la raison unique que c'est un film et non des romans au centre du récit. Cela implique justement davantage le cinéphile ou le consommateur de pelloches qui se défend d'être cinéphile (les élitistes et les anti-élitistes, en somme !).
Je ne cherche pas à ouvrir un quelconque débat sur la qualité de ce moyen-métrage, ni sur son appréciation. Je n'ai qu'exposé mon ressenti.
Mais à propos de Cigarette Burns, je ne me satisfait pas de mes propores interprétations de la fin. Pourriez-vous m'exposer VOS interprétations ?
?
C'est paresseux et sans grande particularité, malgré le retour de Fairuza Balk. J'ai beaucoup apprecié le cadre de l'histoire (ça change du desert de L.A ou du Mexique) et les deux gros clins d'oeils à deux certains films de Cohen 
