Back in Action (1994) Steve DiMarco

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MadXav
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Back in Action (1994) Steve DiMarco

Message par MadXav »

Encore un DVD édition RED (que j'imagine être le nouveau nom de Prism) en 4/3 1.33 VF only d'assez bonne qualité toutefois...

Scénario avec du Billy Blanks dedans
Rossi (Roddy Pipper) est un keuf traqueur de trafiquants de drogue qui s'apprête à porter un coup fatal au Gang Kasanjian. Tout est prêt mais le filet ne se referme pas comme prévu, la fusillade éclate et un brave flic/figurant est sauvagement éventré durant l'altercation. Le mec a beau être un figurant qu'on oublie aussi sec, Rossi est en pétard et décide de poursuivre de plus belle sa croisade...
Cependant, il devra dorénavant compter avec Billy (Billy Blanks), un chauffeur de taxi (qui n'est pas vigile contrairement à ce que dit la jaquette) nerveux qui le précède systématiquement et fait place nette, torse nu, pieds et poings en avant.
Mais qu'est-ce qu'il fout là ce Billy ? Quel est cet individu qui vient uriner sur mes plans de carottes et me voler la vedette ?
Du calme, c'est très simple, Billy, ex-béret vert, cherche juste à protéger sa soeur, petite amie de l'un des mafieux et maintenant cible privilégiée de la plupart des truands de la ville. Noble cause qu'il va être difficile de faire rentrer dans la caboche hermétique de Rossi le flic bourrin. Mais, une fois que ce sera fait, les deux nouveaux compères vont s'associer pour dégommer en masse, comme à l'usine sauf qu'on parle ici de démontage de gueule à la chaîne. Nos ouvriers du démembrement vont donc remonter toute la filière, éliminant les maillons un par un, dans le but de rendre l'Amérique plus belle, plus propre sur elle et accessoirement de retrouver leur bimbo respective, fussent-elles leur soeur ou leur maîtresse...

Critique avec du Roddy Piper dedans
Après « Les Talons de l’Aigle » hier, j’enchaîne donc sur ce « retour en force » parce que Billy Blanks, mine de rien, on s’y attache. Nous sommes là en pleine période faste pour Billy (de 90 à 96 grosso modo), période durant laquelle il va enchaîner quelques premiers rôles dans des films petits budgets (direct-to-video) fortement burnés. Et question action, ce film nous gâte et se montre même extrêmement généreux…

Billy Blanks fait donc équipe avec le costaud-lui-aussi Roddy Piper que tout le monde ici connaît forcément puisqu’il était le héros du très bon « They Live » de Carpenter. Un duo donc formé d’un authentique champion musculeux et d’un catcher de vocation avec plus de 30ans de présence à l’écran. Forcement, ça laisse espérer du lourd et un nombre incalculable d’impacts faciaux…

Si le film tourne essentiellement autour du personnage de Roddy, celui-ci n’a pendant les 2 tiers du film qu’une présence assez verbeuse. En effet, l’homme de terrain, c’est Billy. Le mec qui élimine tout le monde avant que Roddy n’ait le temps de comprendre ce qui se passe. Et là, on assiste à quelques chose d’assez incroyable : Il ne se passe pas 2 minutes de film sans que Billy Blanks ne se frite torse nu contre une horde de blaireaux qui en prennent plein la tronche. Véridique. 2 minutes, c’est un maximum. A chaque altercation, on a au moins 2 mecs sur le carreau (il se fait même 2 frère jumeaux en même temps), ce qui donne à la fin un body-count qui laisse assez rêveur… De plus, les prouesses physiques de l’acteur ne cessent d’aller crescendo pour finir carrément impressionnantes. Avec ce timing extrêmement chargé, c’est limite si je me demande pas où il trouve encore le temps dans tout ça pour l’épiler le torse, soigner sa brosse et se oindre le corps d’huile pour paraître plus sculptural. Ce mec est surchargé.
Les scènes de combats sont violentes, ramènent directement au cinéma des années 80 (avec un réalisme accru toutefois) et s’enchaîne donc sans temps mort jusqu’au final qui voit Roddy se réveiller. Il se rend compte qu’on lui a volé sa couverture et compte bien à son tour exploser quelques arcades sourcilières. Qu’à cela ne tienne, les 2 héros partent main dans la main, des guns plein les poches pour vider de la calle à la dernière cheminée un bateau blindé de dealer. On est en plein « Commando » même s’il manque tout de même quelques répliques cultes pour parfaire le tout.

Bref, vous l’avez compris, malgré un scénario fin comme une ficelle à rôti, le film s’en sort avec les honneurs en nous offrant des combats et gunfights comme j’en ai pas vu depuis un bon p’tit bout d’temps... Mais que font les producteurs ?

La Jaquette qui explique bien le concept :
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Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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rusty james
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Message par rusty james »

Ouai un film bien bourrin :lol: Ruddy Pipper nous ressort de sa boîte à malice quelques prises de catch bien senties et Billy Blanks, en roue libre,
alterne baston et gunfight (il est visiblement moins doué pour ce dernier surtout quand il tire et fait des roulers boulets en même temps :D )
On notera que dans la foulée les deux acteurs on tourné à la suite, un deuxième film ensemble : Tough and Deadly... et que selon les versions le film a été tourné par Steve DiMarco et Paul Ziller...
Un buddy movie neurasthénique bien fun !
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