Vu aujourd'hui lors du Festival de Cinéma Italien de ma chère ville (j'y est raté Affreux Sales et méchants d'ailleurs


Tout droit sorti des Enfers, Belfagor arrive sur terre pour semer la discorde entre Rome et Florence. Il est flanqué d'un démon nommé Adramalek que les humains ne peuvent voir et flanque un bordel monstre dans la royauté Florentine. Mais il se heurte à la séduisante Magdalena, qui doit epouser un Romain pour ne pas déclencher la guerre entre les deux villes...
Une farce fantastique d'ou jaillit un Vittorio Gassman dechainé, seducteur et sadique, maléfique et rieur. A ce propos, on aura surement jamais vu un comédien autant rire que lui en un seul film

Tournant en derision la Rennaissance, Scola livre un film dans la droite lignée d'un petit chef d'oeuvre de la comédie italienne datant de la même année, et possédant le même acteur principal (!!?) : L'armée Brancaleone. Cependant on lui préférera ce dernier, tout de même plus drole...

Car les gags du film sont bien inégaux, parfois inventifs (l'utilisation loufoque d'un ballon, les mimiques des deux servantes...), parfois depassés (les pitreries de Adramalek). C'est souvent cruel (la scène de l'aveuble ou ce perdant ayant l'obligation de se suicider), assez kitch, mais tout de même longuet.
On retiendra tout particulièrement une scène de combat hallucinante et drolissime dans un labo "De Vinci style", la présence de la beeeeeeelle Claudine Auger (on aperçoit d'ailleurs sa jolie plastique le temps d'un instant


Sympathique



