Les milles et une nuits (1974) de Pier Paolo Pasolini

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Jeremie
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Les milles et une nuits (1974) de Pier Paolo Pasolini

Message par Jeremie »

Il Fiore delle mille e una notte
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Troisième et dernier volet de "La Trilogie de la vie", ou Pasolini adapte de grandes oeuvres et les histoires qui les composent à travers une sexualité lumineuse et sans tabou.
Adapté Les milles et une nuit est loin d'être une gageure facile. Pasolini signe là une oeuvre à la mise en image assez peu recherchée, tournant pourtant aux quatres coins du monde. Les décors naturels sont privilégiés, donnant un aspect authentique à l'ensemble, voire limite documentaire. Ce qui est loin d'être une bonne chose lorsque l'on tourne une telle adaptation...
Ce "Arabian Nights" est donc hautement personnel, entrainant deux jeunes amants dans des mésaventures se reliant ainsi à d'autres histoires. Il y a de tout de même de la confusion dans tout ça, en plus de l'utilisation de plusieurs régions et pays (Afrique, Inde...).
Le choix d'opter pour des acteurs non professionels se révélent parfois elle aussi assez exaspérante, avec des figurants hilares pas vraiment sauvés par le doublage du film.
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Mais on retrouve certains acteurs habituels de Pasolini (Franco Citti en vilain démon sanguinaire, Ines Pelligrini en esclave, Ninetto Davoli en coquin maladroit, Franco Merli en jeune puceau amoureux...), les obsessions (limites souvent...) de l'auteur comme en témoigne ce passage ou un vieillard bien heureux invite quatres jeunes éphébes chez lui ou cette relation quand même assez charnel entre un garçonnet et un jeune homme.
Pasolini livre cependant un spectacle audacieux et singulier, qui ne ressemble à aucun autre.
the masqué
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Message par the masqué »

Enorme et unique,comme tous les films de pasolini!
Sublime.
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"

"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
eric draven
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Message par eric draven »

Un thread sur pasolini et Eric se précipite. :D

Rien de bien spécial à rajouter a ce qu'a dit Jeremie.
Cette adaptation des 1001 nuits vue par Pasolini est une oeuvre qque peu bancale souffrant surtout de cette intersection de segments dans lequel on s'emmèle un peu trop souvent, perdant le fil conducteur de l'oeuvre elle-même au bout d'un moment.
On peut regretter aussi certains effets ratés comme l'apparition du lion qui guide le heros à travers le désert mais quoiqu'il en soit, ce film est une ode à l'amour et à la vie, une ode vue a travers les yeux de Pasolini et son univers obsessionel bien sur qu'on retrouve tout au long du film, le sexe nubile, la virginité..
Certainement le plus beau ds le sens noble du terme, le plus pur de la trilogie de la vie, une oeuvre lumineuse et radieuse qui rayonne la pureté des sentiments malgré le mal rodant incarné par Franco Citti en Demon.

Il y aurait mille choses à dire sur les 1001 nuits et la densité des thèmes abordés, une analyse sera bientot disponible sur ZoneBis.

Et je ne peux que conclure sans parler de Franco Merli qui joue le role de Nurredin, le jeune heros, Franco, merveilleux Franco, le petit sicilien de 15 ans découvert par Pier paolo ds une station essence qui joua là son 1er role au ciné avt de se retrouver plonger ds SALO, il est mon avatar 8) 8) , Franco revu en travelo prostitué ds Affreux sales et méchants, ou en ado fesseur ds La collégienne en vadrouille.
Franco dt on peut admirer le gros kiki en erection ds ces 1001 nuits!!! :D :D

Toute la bio de Franco et d'Ines Pelligrini, sa jeune esclave sur ZoneBis:

http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=42
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=142

Jeremie, tu me rouves des photos de Franco, je te couche sur mon testament!! :D :D
Modifié en dernier par eric draven le lun. janv. 30, 2006 10:26 pm, modifié 1 fois.
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Manolito
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Message par Manolito »

Du très bon Pasolini, sans aucun doute le plus réussi de la trilogie de la vie de mon côté. Contrairement à Eric, je n'ai pas du tout été génè par la narration en "poupées russes", avec ses histoires dans l'histoire, et je ne m'y suis jamais senti perdu. Ce parti-pris s'avère d'ailleurs d'une grande fidélité à l'oeuvre originale si j'en crois ce que j'ai lu à son sujet. Sinon, les 1001 nuits est l'anti-salo, l'apologie d'un érotisme solaire, souriant, d'un paradis perdu où l'amour et le plaisir règnent en maître. L'horreur n'y est toutefois pas absente, puisqu'on y trouve Franco Citti dans le rôle d'un mauvais génie qui démebre ses victimes !
Jeremie
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Message par Jeremie »

Visiblement elle sont introuvables 8) :? :D
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8)
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

Manolito a écrit :(...)érotisme solaire, souriant, paradis perdu où l'amour et le plaisir règnent en maître.
belle formule pour resumer ce magnifique livre d'image. Le Pasolini que je revois avec le plus de plaisir a chaque fois.
J'adore le labyrinthe des intrigues et les somptueux decors naturels qui l'illustrent.

Comment s'appelle le comedien qui joue un prince fuyant son royaume pour echapper a une prophetie, ce qui comme toujours dans ces histoires ne le precipite que mieux dans les griffes du destin?
...et ce n'est pas parce qu'il court tout nu pendant la moitié de l'histoire que je cherche a eclaircir ce petit detail, que cela soit bien clair! :roll: :D
eric draven
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Message par eric draven »

milton arbogast a écrit : Comment s'appelle le comedien qui joue un prince fuyant son royaume pour echapper a une prophetie, ce qui comme toujours dans ces histoires ne le precipite que mieux dans les griffes du destin?
Il y a deux princes, le prince Tagi joué par Francesco Paolo Governale et le prince Yuran joué par salvatore Sapiena, comédiens amateurs tout deux recrutés avec soin comme d'habitude par Pasolini.
Sans te l'affirmer il me semble que c'est le prince Yuran. Confirmation sous peu puisqu'il faut que je le revois, Eric preparant l'analyse détaillée du film.

Et merci jeremie pour les photos de Franco :wink: ...Tu me combles... si tu en trouves d'autres.... aucune hésitation à avoir.. Ici elles se doivent d'être!! :D 8)
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eric draven
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Message par eric draven »

Voici comme promis ma vision des 1001 nuits pasolinienne..

Cloturant la trilogie de la vie, Les 1001 nuits est un film riche, dense, tourné dans de superbes décors naturels, en Iran, pays si propice aux contes et aux rêves.

Si on devait résumer ce film, on pourrait tout simplement dire qu'il s'agit d'une ode à l'amour, à la vie, à la beauté des sentiments, une oeuvre dédiée à la pureté et à la lumière.
Les 1001 nuits traite du destin de tout un chacun se décalant de la réalité vers cette déraison qui donne la véritable image de la vie, celle qui se reflète dans la pauvreté et l'humilité. En cela, la magie des tribus du désert au milieu desquelles Pasolini a tourné reflète parfaitement le but recherché.

On est ici aux origines de la vie, aux sources de la pureté des sentiments et de l'amour. C'est également un film sur le ravissement et l'emerveillement. Chaque personnage est ici sans cesse dans un état de totale béatitude, toujours plus avant de connaissances, une quête mue par tout ce qui leur arrive.

Mais il n'y a pas d'amour sans sexe ni d'oeuvre pasolinienne qui en soit dépourvue. Les 1001 nuits illustre donc la liberté des relations sexuelles la plus totale entre tout être qui soit nonobstant leur statut, leurs origines ou leurs âges, de l'enfant au vieillard.
Pasolini tente à montrer que le sexe est ce que l'Homme place en premier dans la vie qu'il en soit conscient ou non, qu'il dirige sa vie et en devient l'aboutissement expressif.

Tout dans Les 1001 nuits respire la sexualité mais une sexualité rayonnante, lumineuse empreinte de bonheur même si le Mal representé ici par le Diable menace sans cesse cette harmonie ou corrompt les âmes. Mais contrairement aux deux oeuvres précédentes, l'amour triomphe du mal à force de persévérence. Les 1001 nuits se conclura donc par l'aboutissement de la quête de son jeune héros retrouvant sa bele sclave triomphant des pièges du Mal et du destin.

Le sexe dans Les 1001 nuits est soumis à la Beauté et l'Amour, il est le fruit d'une communion désirée, qu'il tende vers la division sexuelle ou simplement l'accouplement contrairement à Salo, totale antithèse aux 1001 nuits, où le sexe n'est que jouïssance sexuelle, une jouïssance triste, forcée, un viol, repression de toute forme marginale de plaisir.

Cette entière liberté sexuelle est démontrée ici par la scène de la tente nomade, symbole de libre circulation des accouplements, riches-pauvres, jeunes-vieux, enfants-adultes, homosexuels-héterosexuels, intimité-voyeurisme...-alors que dans Salo le sexe est présenté dans une pièce fermée, hermétique où on oblige à l'accouplement désespéré.

Au même titre que si dans Les 1001 nuits tout inspire au rêve et à la liesse y compris la nuit, dans Salo tout correspond au désespoir et au supplice y compris le rêve qui devient mort.
Si dans l'Islam l'amour tient une place prépondérante dans la vie des hommes et des femmes malgré la différence entre la réalité des choses et cet état de fait, surtout pour la femme soumise au Coran, Pasolini y reste ici insensible et ne songe qu'à cette sexualité mélée de mysticisme essentiellement littéraire dont le film fait écho.

Pasolini structure son oeuvre à la façon des contes orientaux, à l'iimage des palais, en créant plusieurs histoires qui se croisent s'entrecroisent, les récits naissent l'un de l'autre, s'arrêtent et repennent.
Il ouvre des parenthèses au gré de cette structure en épi. Voilà un des charmes du film mais également son principal défaut. On peut s'y égarer facilement. On perd et retrouve des personnages, passe d'un pays à l'autre et la magie du récit s'en trouve parfois cassée au même titre que le fil conducteur de l'histoire: la quête du jeune Nurredin à la recherche de son amour Zummurud qui en fait est le voyage initiatique de l'adolescent.

C'est un jeu de boites chinoises qui étalé sur plus de deux heures peut fatiguer. Mais il reste la beauté des décors, la magie de l'Orient actuel. Les 100 nuits restera à ce titre un voyage au coeur de l'innocence dans un pays où se cotoient princes et mendiants, palais et tentes, pauvreté et richesse. Pasolini s'attarde sur les parures somptueuses, les bijoux, caressant chaque courbe des coupoles des mosquées et la symbolique des phallus qui l'interesse avant tout.

Relativement classique dans sa réalisation, le film se terminera par les retrouvailles du jeune héros et de sa belle esclave, prouvant qu'il a appris le langage du sexe durant sa quête. Ces retrouvailles sont placées sous un double signe: celui de la domination de la femme se faisant passée pour un homme et de l'homosexualité, le jeune garçon- Ouiiiiiiiiiiiiiii mon petit Franco Merli, mon avatar chéri 8) 'scusez mon emportement :oops: s'appretant à recevoir la sodomie avant de se laisser aller à l'héterosexualité.

Le corbeau qui passerait 1001 nuits ds les bras de Franco!!8)
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haxandreyer
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Message par haxandreyer »

J'aurai pas mieux dit qu'Eric. Bravo ! Tu m'as l'air inspiré !

En tous cas le monstrueusement doué Dante Ferretti nous éblouit encore par son talent de scénographe. Pour ceux qui ne le connaissent pas, allez faire un tour sur IMDB, vous allez être impressionnés par la filmographie du monsieur.

http://imdb.com/name/nm0274721/

L'un de mes films préférés. Chaleureux et rayonnant !
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

superbe critique de notre cher corbeau, qui me donnes encore plus envie de fouiller mon armoire (traduire par: "mon foutoir inommable" ) pour remettre la main sur ma video (...ce n'est jamais qu'une de 350 sans titre! :roll: ) et me remater fissa ce chef-d'oeuvre.

Et pour Haxan, y'a point de doute pour moi: Dante Ferreti est le plus grand decorateur de cinéma du monde!!! ...enfin, dans les vivant bien sur!
...et que je venere au plus haut point depuis le jour ou ado a peine pubere, j'ai decouvert MUNCHAUSEN (la salle de bal de Vulcain, le theatre dtruit, le ventre de la baleine, le harem du sultan.... comment en effet ne pas être ebloui?)
Rien qu'en prenant ses Pasolini, Fellini et Scorsece, y'a de quoi faire une encyclopedie sur le decor au cinéma!
eric draven
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Message par eric draven »

haxandreyer a écrit :J'aurai pas mieux dit qu'Eric. Bravo ! Tu m'as l'air inspiré !
Mais pasolini est en sorte ma muse.. point étonnant que je sois inspiré!! :D
superbe critique de notre cher corbeau, qui me donnes encore plus envie de fouiller mon armoire (traduire par: "mon foutoir inommable" ) pour remettre la main sur ma video
Si tu as l'occasion de te prendre le DVD un jour, n'hesite pas, le film est encore plus beau.. d'autant plus qu'il contient de beaux bonus outre les interviews de Ninetto Davoli.. ls scenes coupées du film dont 2 absolumment hilarantes avec Franco Merli ivre! :D :lol:
Pasolini se doit être vu ds les meilleures conditions!

Merci Jeremie pour ce beau thread!! :D
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Message par tawhek »

eric draven a écrit :Pasolini structure son oeuvre à la façon des contes orientaux, à l'iimage des palais, en créant plusieurs histoires qui se croisent s'entrecroisent, les récits naissent l'un de l'autre, s'arrêtent et repennent.
Il ouvre des parenthèses au gré de cette structure en épi. Voilà un des charmes du film mais également son principal défaut. On peut s'y égarer facilement.
C'est justement une des grandes forces du film que de respecter à ce point le matériau d'origine.

Sinon eric draven, je suis tout d'accord avec toi ce film est beau et proprement solaire.

Pour ceux qui aiment le froid, ruez vous sur la suite de l'oeuvre de Pasolini, une expérience dont on ne revient pas intact ... :evil:
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Message par eric draven »

tawhek a écrit :
Pour ceux qui aiment le froid, ruez vous sur la suite de l'oeuvre de Pasolini, une expérience dont on ne revient pas intact ... :evil:
Tu parles de Salo bien sur... la totale antithèse des 1001 nuits. Si les 1001 sont une ode à la vie et à l'amour, à la lumière, Salo est la totale négation de la vie, de toute vie jusqu'à l'anéantissement même de celle ci.
Mais quel vilain smiley en fin de phrase.... Ttttt.. pas de :evil: mais 1001 8) 8) 8) 8) :D
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Message par haxandreyer »

eric draven a écrit :Tu parles de Salo bien sur... la totale antithèse des 1001 nuits. Si les 1001 sont une ode à la vie et à l'amour, à la lumière, Salo est la totale négation de la vie, de toute vie jusqu'à l'anéantissement même de celle ci.
Je serai tenté de dire oui et non :

Oui parce qu'effectivement, ce n'est ni un film léger, ni une "ode à la vie".

Mais non, parce que Salo propose un dégoput certain de ce qu'il montre.

Donc il montre l'inverse en prenant le ton inverse. Donc il dit la même chose dans le fonds, non ? :roll: :?: :D
tawhek
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Message par tawhek »

Je suis tout à fait d'accord avec cet avis.

C'est le même compas mais qui indique deux directions opposées...
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