Comment j'ai pu aimer çà
Tout l'inverse du Coppola ! J'avais un très bon souvenir de ma première vision et quand je l'ai revu en DVD çà a été le choc...
Putain qu'est-ce que c'est chiant et larmoyant à deux balles !
Restes quelques belles scènes : celle de la foudre provoqué lors d'un pique nique champètre, celle de la rencontre entre Frankenstein à la campagne et d'une aveugle (même si on frôle déjà le ridicule) et enfin la dernière scène sur la banquise parce que j'aime beaucoup le décor et les dernières images...
Sinon par contre son Beauoup de bruit pour rien ou son Dead again reste bien sympa je trouve...
Revu en Blu-Ray ce jour. Je n'en avais pas un grand souvenir mais il s'avère que j'ai régulièrement de bonnes surprises en redécouvrant des films des années 90. Sans doute parce que les années passent et qu'une certaine médiocrité s'est installée depuis 2 décennies au sein de productions de ce type. Bref, j'espère toujours une révision à la hausse... qui n'arrivera pas avec ce film !
C'est mauvais de bout en bout. J'en avais un souvenir passable, mais ce n'est pas passable. Rien ne passe.
Le pire c'est l'ego de Branagh qui transpire dans chaque plan. Le mec se met en scène, se fait l'amour par caméra interposée, s'affiche torse nu, en sueur, ou vêtements en lambeaux. Il s'offre des plans iconiques, christiques, shakespariens qui sonnent incroyablement faux. On est spectateur d'un culte de l'Ego incroyable.
A force de s'aimer, Branagh en oublie d'aimer ses autres personnages. A commencer bien évidemment par sa créature, complètement râtée. Alors bien sûr, pas simple de briser l'image de Karloff, mais là c'est un échec. De Niro était un choix discutable, mais le barder de cicatrices au visage, brider sa diction et ses émotions faciales, c'est une idée ridicule. Sa bouche est figée quand il parle en raison d'une grosse cicatrice, son regard est inexpressif en raison d'une lentille... Et pire que tout, sa stature n'est jamais inquiétante. On sent que l'idée était de l'humaniser, mais c'est complètement râté.
Et ne parlons pas des effets spéciaux, très nombreux et souvent très laids. Des premières minutes avec cette main qui surgit sur fond de paysage d'arctique, à la pyrotechnie ridicule qui voit la maison brûler.
Bref, on sent qu'il y a des moyens, mais je ne sauve absolument rien de ce film embarassant.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :