Firepower de Richard Pepin, trouvable en édition zone 2 4/3 correct pour 1euro dans tous les magasins Carrouf.
Le scénar qui suprend
Dans le futur, Los Angeles c'est le dawa. Pire que maintenant. La police est tellement dépassée que les têtes pensantes Ricaines décident d'"offrir" une zone de non droit (brillament nommée "la zone") aux criminels. Un genre de Disneyland pour truands (un Raptouland ?) auquel les flics n'ont pas accès.
Mais j'imagine que dans cette zone, ils ont aussi l'équivalent de la musique "small small world" de Disneyland: un truc chiant qui donne envie d'aller voir ailleurs. C'est ce que font régulièrement les truands qui quittent leur résidence pour aller piller à l'extérieur, chez les gens bons.
Mais un jour, les méchants truands dépassent allègrement les bornes des limites en s'attaquant au commissariat de Sledge (un flic cheveulu qui fait le grand écart incarné par Gary -Ken je t'aime- Daniels) et Braniff (nom ridicule pour flic ridicule incarné par la brêle Chad McQueen dont j'évoquais le cas ICI). Crispés, les 2 flics se permettent l'incroyable en partant traquer Musclor (ou plutôt son sosie) à TruanLand.
C'est au coeur de ce lieu de débauche qu'ils devront participer à des combats à mort pour accéder à leur but: Latter sa face au grand méchant bovin.
Mais dites donc, tout ça pour un bête film de fight candestin ? Héééééé oui!
La critique qui surprend pas
Deux têtes d'affiches donc pour ce Nième film de combats clandestins qui offre cette fois-ci la particularité d'être futuriste. Le scénario, quoique basique, reste donc plus évolué que ceux des autres productions de ce type et les combats font intervenir des armes blanches, sélectionnées aléatoirement par ordinateur ainsi que d'autres suprises (barrière électrique !)... Bref, quelques pointes d'originalités plutôt bien vue dans ce monde d'acteurs looseux. Mais c'est bien connu: au pays des aveugles, le borgne est roi. Et c'est ce qui se produit avec mon ami Gary Daniels. Lui qui nous a habitué à ses prestations fades, son jeu d'acteur naivement naze et ses gestes ridicules passe dans ce film pour un héros, une star, un acteur brillant et talentueux. Mais comment est-ce possible ? Et bien magie du cinéma et réalisateur intelligent à l'appui, on lui colle comme side-kick Chad McQueen, blaireau de l'extreme et fils indigne du grand Steve. Arg. Et croyez moi, ce balader avec Chad Queen à ses côtés, c'est l'assurance pour n'importe quel laidron de devenir une bête de charisme. De fait, on se prend à aduler Gary et à jouir de chacune de ses apparitions (qui sont d'ailleurs dignes d'un oscar). De plus, l'homme nous offre les plus beaux échanges de pains du films (forcément, on pouvait pas compter sur McQueen Junior...). A fin que vous puissiez bien comprendre et vous mettre dans ma situation, un petit point sur nos 2 héros avec un rapide comparatif "classe/pas classe" (ou "Gary gaulé sur un ring versus Monsieur patate au vestiaire") :
Les images se passent de commentaire.
Bref, outre l'agréable surprise qu'est Gary Daniels, la mauvaise blague incarné par Chad le bedonnant, le scénario honnete et riche en rebondissements le film nous offre bien entendu son lot de combats. Malheureusement assez maladroits, s'il est évident que les concurrents bougent bien, il est aussi bien trop évident que les coups ne portent pas, loin s'en faut. Le rythme est cependant assez soutenu et les armes sont un "plus" même s'il on déplore leur exploitation restreinte.
J'attire l'attention des futurs spectateurs sur les gros plans montrant une main qui manie un baton avec habileté. Cette main est censée être celle de Chad McQueen... Grostesque tant on se rend compte que sur les plans larges, c'est tout juste si l'acteur (bonne blague) ne fait pas tomber le baton tant il ne maitrise pas ses membres...
Un film en demi teinte donc mais qui a au moins le mérite de se démarquer clairement des autres productions par l'apport d'idées pour le moins sympathiques...
4/6
Je vous laisse avec Gary Daniels qui vous livre ses conseils en cas de constipations passagères.
J'ajoute un magnifique Gif animé :
Nota : C'est génial, dans cette critique, vous pouvez cliquer sur les images pourries pour les voir en grand et éventuellement en faire votre fond d'écran pourri !
