Rocky Dennis est un adolescent plein d'energie et de bonne humeur, bon éléve et intelligent. Mais Rocky a malheureusement une difformation physique tout à fait hors-normes et rare : un crane plus "long" que la moyenne, lui donnant l'aspect d'un monstre. L'adolescence rime cependant avec problème et la vie de débauche de sa mère le gêne terriblement.

Porté par deux acteurs principaux exeptionnels, "Mask" peut s'aparenter à une sorte de "Elephant Man" moderne et soft, surtout qu'il s'inspire lui aussi d'une histoire vraie : celle de Rocky Dennis, victime d'une deformation faciale depuis sa naissance. Ici on commence et on termine par l'adolescence du garçon, qui malgré son physique, se reléve aussi vif que sympathique.
Cher trouve son troisième grand role au cinéma, en mère tendre et passionnée, malheureusement entrainée dans la spirale de la drogue. Un très bon personnage de femme forte qui lui value le prix d'interpretation féminine au festival de Cannes. D'ailleurs le film fut amputé de certaines scènes au Festival de Cannes. Ont-elles été réinséré au montage français ?
S'il n'est pas d'une grande originalité dans sa trame, MASK a le mérite de ne jamais sortir les violons à chaque scènes émouvantes : la sobriété devient la clef d'un film qu'on imaginait pourtant assez porté sur les effets lacrymales. Par contre, cela reste tout à fait académique...
Avant de devenir le fils de Seth Brundle dans "La mouche", Eric Stolz se retrouvait déjà avec la face flanqué d'un maquillage assez impressionant, qui rafla par ailleurs un Oscar . Notez que sur sur le matériel promo du film, le visage de Rocky n'est pas révélé. Bonne idée pour garder un certain effet de surprise.
Une oeuvre peut être classique, mais souvent touchante, en particulier lorsqu'il concerne la relation entre Rocky et sa petite amie aveugle, incarnée par la jeune et fraiche Laura Dern.