Hostel d'Eli Roth (2005)
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kookaburra
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tomfincher
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Fatalis rex
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On peut aussi penser l'inverse. Pourquoi un journal arabe ne parle pas du film de Roth ? Si un arabe avait été tué, est-ce qu'un journal arable aurait parlé du film ? C'est un questionnement sans fin, chacun prend parti pour sa communauté.Dragonball a écrit :Ben, un scandal, généralement, ça raporte des emmerdes, mais ça rapporte aussi pas mal d'argent !Manolito a écrit :La différence entre le tavernier et le Roth, c'est clairement que "Hostel" est un film qui n'a pas, ou peu, de fond. C'est effectivement de l'opportunime pur... Mais bon, Gaumont-Columbia-Tristar doit quand même être un peu emmerdé, ce n'est pas vraiment le genre de la maison d'être associé à de tels films, avec un scandale derrière en plus...
Evidement, je ne met pas le film de Tavernier et le film de Roth sur le même plan qualitif (encore heureux !), mais c'est l'éternel problème :
Est ce qu'on doit stigmatiser un film parce que celui ci ne délivre aucun message ?
Je pense que non.
D'ailleurs, je pense que le journal qui parle du film de Roth devait probablement faire partie de la meute qui hurlait contre "La passion du Christ". Là, justement, on y voyait un message. Sauf que ce n'était pas le bon !
Ce qui me gène aussi, c'est que si c'était un arabe qui s'était fait tuer, ce journal n'aurait problement pas parlé du film de Roth.
J'ai finalement fini de bosser mon interview, que j'ai écourtée. On y lit bien que le cinéaste a obtenu pour la version salle son director's cut...
Qu'il est imbu de sa personne quand même... sexy en diable, mais vraiment prétentieux...
Interview d'Eli Roth (je n'y parle pas de sa rencontre avec l'actrice de Wolf Creek....
)
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=7861
Qu'il est imbu de sa personne quand même... sexy en diable, mais vraiment prétentieux...
Interview d'Eli Roth (je n'y parle pas de sa rencontre avec l'actrice de Wolf Creek....
) http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=7861
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haxandreyer
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C'est rigolo : cela fait 2 pages que personne ne parle du film lui-même, mais des médias.
De toutes façons, les siècles des Lumières (on va dire du 18ème au 20ème siècle), basés sur la raison, la science et la laïcité, avec des valeurs morales fortes (Liberté, Egalité, Fraternité) sont finis, et bien finis.
Nous revenons à une ère obscurantiste :
- regain des religions (jamais autant vu de gens avec des livres religieux dans le métro),
- éloges incessantes de la censure (les caricatures de Mahomet),
- le choix entre le consensus et le racisme (de préférence, ne réfléchissez pas, vous auriez des idées trop complexes donc mal interprétées, hein Dieudo ?)
- Sarko considéré comme un homme politique efficace (alors que concrètement, à part faire poser des radars automatiques
)
etc...
Alors ne soyons pas étonnés du mini-scandale ! Moi ce qui me scandalise, c'est qu'un gars est mort, torturé en France en 2006. Et ce qui me scandalise tout autant (enfin un peu moins quand même), c'est que les motivations étaient d'abord inconnues, et qu'un groupuscule suivi des médias et des hommes politiques ont mis cela sur le compte de l'antisémitisme.
Maintenant nous savons que l'argent était le moteur du crime, alors ils trouvent des justifications indirectes (d'aprés Sarko, pour les bourreaux, juif = argent, donc c'est de l'antisémitisme; bêtise je veux bien mais là...).
Si cela n'est pas une volonté de surfer sur un thème nauséabond et à la mode... Et pour des raisons aussi hypocrites, on s'en prend à un pauvre film d'horreur qui n'a rien demandé à personne.
Censurons HOSTEL !!!!!
"A défaut de l'interdire, les autorités pourraient-elles influer pour que cette œuvre immonde et irresponsable puisse trouver refuge dans deux ou trois salles de Pigalle sans affichage ou publicité?"
J'aimerai attirer votre attention sur cette partie du texte : comme on l'a fait avec les films X il y a 25 ans, il est clairement demandé de ghettoïser TOUS les films d'horreur (parce que ces qualificatifs "immonde et irresponsable" seraient facilement applicables au genre en entier).
Désolé, c'est un peu long, je me suis enflammé
Quand ça touche à la liberté d'expression, je prends la mouche.
En plus, vous semblez dire que le film est pas terrible, c'est un comble ! Et moi qui voulais le voir, plein d'espoir de voir un bon gros gore qui tâche et qui fait rire
De toutes façons, les siècles des Lumières (on va dire du 18ème au 20ème siècle), basés sur la raison, la science et la laïcité, avec des valeurs morales fortes (Liberté, Egalité, Fraternité) sont finis, et bien finis.
Nous revenons à une ère obscurantiste :
- regain des religions (jamais autant vu de gens avec des livres religieux dans le métro),
- éloges incessantes de la censure (les caricatures de Mahomet),
- le choix entre le consensus et le racisme (de préférence, ne réfléchissez pas, vous auriez des idées trop complexes donc mal interprétées, hein Dieudo ?)
- Sarko considéré comme un homme politique efficace (alors que concrètement, à part faire poser des radars automatiques
)etc...
Alors ne soyons pas étonnés du mini-scandale ! Moi ce qui me scandalise, c'est qu'un gars est mort, torturé en France en 2006. Et ce qui me scandalise tout autant (enfin un peu moins quand même), c'est que les motivations étaient d'abord inconnues, et qu'un groupuscule suivi des médias et des hommes politiques ont mis cela sur le compte de l'antisémitisme.
Maintenant nous savons que l'argent était le moteur du crime, alors ils trouvent des justifications indirectes (d'aprés Sarko, pour les bourreaux, juif = argent, donc c'est de l'antisémitisme; bêtise je veux bien mais là...).Si cela n'est pas une volonté de surfer sur un thème nauséabond et à la mode... Et pour des raisons aussi hypocrites, on s'en prend à un pauvre film d'horreur qui n'a rien demandé à personne.
Censurons HOSTEL !!!!!
"A défaut de l'interdire, les autorités pourraient-elles influer pour que cette œuvre immonde et irresponsable puisse trouver refuge dans deux ou trois salles de Pigalle sans affichage ou publicité?"
J'aimerai attirer votre attention sur cette partie du texte : comme on l'a fait avec les films X il y a 25 ans, il est clairement demandé de ghettoïser TOUS les films d'horreur (parce que ces qualificatifs "immonde et irresponsable" seraient facilement applicables au genre en entier).
Désolé, c'est un peu long, je me suis enflammé
Quand ça touche à la liberté d'expression, je prends la mouche.En plus, vous semblez dire que le film est pas terrible, c'est un comble ! Et moi qui voulais le voir, plein d'espoir de voir un bon gros gore qui tâche et qui fait rire
Il sort aujourd'hui, "Hostel", dans une combinaison de salles très corretce pour un film d'horreur interdit au moins de 16 ans (environ 150 salles), mais peut-être un peu en deça de ce que laissait penser la campagne publicitaire assez intensive sur Paris...
"Hostel" est, à l'évidence, une réussite, un des films américains les plus gore largement diffusé au cours de ces dernières années. Evidemment, il faut supporter le long prologue potache, quoique parfois amusant, et excuser une mise en scène qui ne fait pas vraiment dans le raffinement. Mais, une fois que nous arrivons dans la fabrique aux supplices, les séquences de cruauté, remarquablement construites et réalisées, provoquent un dégout intense, une répulsion réelle.
Eli Roth tente parfois de se faire passer pour un dénonciateur, dénonciateur de l'exploitation des pays de l'est, de l'arrogance des américains, de la représentation de la violence... Mais on comprend très vite qu'il est avant tout un très habile commerçant, très en phase avec les attentes de son public, et qui refile du gore au kilomètre. La fin bien morale, manque étonamment de cran. Mais après tout, nous sommes ici avant tout dans le domaine du grand-guignol, d'une certaine roublardise visant avant tout l'efficacité. Et là, c'est effectivement pari gagné, bien plus que "Cabin Fever"...
"Hostel" est, à l'évidence, une réussite, un des films américains les plus gore largement diffusé au cours de ces dernières années. Evidemment, il faut supporter le long prologue potache, quoique parfois amusant, et excuser une mise en scène qui ne fait pas vraiment dans le raffinement. Mais, une fois que nous arrivons dans la fabrique aux supplices, les séquences de cruauté, remarquablement construites et réalisées, provoquent un dégout intense, une répulsion réelle.
Eli Roth tente parfois de se faire passer pour un dénonciateur, dénonciateur de l'exploitation des pays de l'est, de l'arrogance des américains, de la représentation de la violence... Mais on comprend très vite qu'il est avant tout un très habile commerçant, très en phase avec les attentes de son public, et qui refile du gore au kilomètre. La fin bien morale, manque étonamment de cran. Mais après tout, nous sommes ici avant tout dans le domaine du grand-guignol, d'une certaine roublardise visant avant tout l'efficacité. Et là, c'est effectivement pari gagné, bien plus que "Cabin Fever"...
Vu à Bercy en fin d'aprem dans une salle bien remplie.
semi-deception pour ma part, on nous presentait le film comme une avalanche de gore gratuit et vicieux ce qui n'est pas vraiment le cas. la premiere partie ressemble a une teen-comedie (pas drole d'ailleurs) on se demande un peu ce qu'on n'est en train de regarder tant ca ne ressemble a rien...
le film prend ensuite une tournure de thriller avec sequences (bien) gores ponctuelles, un genre de SAW 1 avec du gore oscillant entre MALT 2003, house of wax 2005 [SPOILER: ou guinea pig 1 et 2 pour la sequence de l'oeil qui est la seule sequence "tres" gore du film]
à mon humble avis le film aurait gagner à distiller une ambiance plus horrifique au lieu de ce melange thriller/realiste avec pointes d'humour moyenement bienvenu.
au final et avec un peu de recul: pas desagreable mais peu marquant
j'ai preferé Cabin Fever mais les 2 films sont tellement differents que ca ne sert a rien de les comparer
semi-deception pour ma part, on nous presentait le film comme une avalanche de gore gratuit et vicieux ce qui n'est pas vraiment le cas. la premiere partie ressemble a une teen-comedie (pas drole d'ailleurs) on se demande un peu ce qu'on n'est en train de regarder tant ca ne ressemble a rien...
le film prend ensuite une tournure de thriller avec sequences (bien) gores ponctuelles, un genre de SAW 1 avec du gore oscillant entre MALT 2003, house of wax 2005 [SPOILER: ou guinea pig 1 et 2 pour la sequence de l'oeil qui est la seule sequence "tres" gore du film]
à mon humble avis le film aurait gagner à distiller une ambiance plus horrifique au lieu de ce melange thriller/realiste avec pointes d'humour moyenement bienvenu.
au final et avec un peu de recul: pas desagreable mais peu marquant
j'ai preferé Cabin Fever mais les 2 films sont tellement differents que ca ne sert a rien de les comparer
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Superfly
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- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
Et bien bibi il a vraiment aimé. Et dire que quelqu'un que je ne cite pas a dis que même Saw 2 est mieux
Alors déjà, je ne fais pas partis (et je le redis) des gens qui lisent les previews, qui s'arrachent les poils du pubis quand on me balance une affiche sur le net, je ne tombe pas dans le panneau des publicitaires qui me disent que c'est le plus grand film de la terre, je me fous de ce que les mags racontent etc ...
Alors effectivement Hostel n'est pas vraiment gore. Haute Tension l'est plus. Mais Hostel possède une belle atmosphère dans sa 2ème partie.
Alors effectivement Roth n'est pas un génie et son film aurait pu (du?) aller plus loin. Mais peut on demander à un ricain de revitaliser le gore en 2006 ? Non je ne pense pas. Aja l'a fait avec de pures scènes bien filmées et vraiment trippantes.
Le sujet on s'en fout un peu. Roth filme une première partie sympa à base de nichons, de pétards et de néon rose. Caricatural ? Oui et ? Les héros sont aussi quand même de sacrés cons. Puis changement de ton quand les héros partent en Slovaquie. Petit à petit Roth change de ton, balance une atmosphère oppressante (je ne voudrais pas me retrouver dans la même position que les héros) et des scènes parfois un peu décalées et marrantes (les mômes).
Puis arrivent les tortures, les couloirs poisseux, les perceuses. Là Roth aurait quand même pu en montrer un peu plus mais malgré tout l'imagination fait le reste dans certaines scènes. C'est glauque, bien foutu même si Roth aurait pu aller plus loin dans le survival.
Le film n'est pas la merde que Dragonball aime nous repeter. Ce n'est pas non plus un grand film. Mais c'est déjà un vrai petit plaisir et c'est déjà ça. Un vrai film sans rebondissements à la Saw, sans twist à la con, sans 2ème degrés ... un bon film qui aurait mérité peut être plus de maitrise mais qui est quand même au dessus des films d'horreurs ricains vu depuis quelques années. Un bon film parce que justement vraiment différent.
Alors déjà, je ne fais pas partis (et je le redis) des gens qui lisent les previews, qui s'arrachent les poils du pubis quand on me balance une affiche sur le net, je ne tombe pas dans le panneau des publicitaires qui me disent que c'est le plus grand film de la terre, je me fous de ce que les mags racontent etc ...
Alors effectivement Hostel n'est pas vraiment gore. Haute Tension l'est plus. Mais Hostel possède une belle atmosphère dans sa 2ème partie.
Alors effectivement Roth n'est pas un génie et son film aurait pu (du?) aller plus loin. Mais peut on demander à un ricain de revitaliser le gore en 2006 ? Non je ne pense pas. Aja l'a fait avec de pures scènes bien filmées et vraiment trippantes.
Le sujet on s'en fout un peu. Roth filme une première partie sympa à base de nichons, de pétards et de néon rose. Caricatural ? Oui et ? Les héros sont aussi quand même de sacrés cons. Puis changement de ton quand les héros partent en Slovaquie. Petit à petit Roth change de ton, balance une atmosphère oppressante (je ne voudrais pas me retrouver dans la même position que les héros) et des scènes parfois un peu décalées et marrantes (les mômes).
Puis arrivent les tortures, les couloirs poisseux, les perceuses. Là Roth aurait quand même pu en montrer un peu plus mais malgré tout l'imagination fait le reste dans certaines scènes. C'est glauque, bien foutu même si Roth aurait pu aller plus loin dans le survival.
Le film n'est pas la merde que Dragonball aime nous repeter. Ce n'est pas non plus un grand film. Mais c'est déjà un vrai petit plaisir et c'est déjà ça. Un vrai film sans rebondissements à la Saw, sans twist à la con, sans 2ème degrés ... un bon film qui aurait mérité peut être plus de maitrise mais qui est quand même au dessus des films d'horreurs ricains vu depuis quelques années. Un bon film parce que justement vraiment différent.
Un poil déçu je dois dire. J'ai adoré Cabin Fever et sa folie insidieuse, ce côté malsain qui resort de la médiocrité humaine. J'attendais au moins autant de folie de ce Hostel et je n'ai pas trouvé mon compte à part quelques rares moments, tout est tellement prévisible et la fin tellement caricaturale. Bon d'accord on a notre lot de scènes choc, des passages vraiment jouissifs pour tout fan de gore, mais pour moi ça reste un petit film d'horreur vite vu vite oublié, sympatique mais qui ne révolutionnera pas le genre.
t'as bien resumé le truc orco
sinon superfly il faut que tu m'explique d'ou haute tension est plus gore que hostel !
derniere remarque le film est sorti depuis 4 jours et seulement 3 commentaires sur ce topic depuis (ca illustre bien le coté petard mouillé du film) mais bon Hostel merite quand meme le coup d'oeil malgré ses defauts.
sinon superfly il faut que tu m'explique d'ou haute tension est plus gore que hostel !
derniere remarque le film est sorti depuis 4 jours et seulement 3 commentaires sur ce topic depuis (ca illustre bien le coté petard mouillé du film) mais bon Hostel merite quand meme le coup d'oeil malgré ses defauts.