Dans les fonds marins au large d’une île grecque, un archéologue réveille une créature endormie depuis des siècles et à laquelle les anciens sacrifiaient des vierges.
La disparition de nageuses va mettre en émoi la communauté insulaire qui n’a pas oublié les anciens cultes…
Production anglo-grecque, Blood tide s’ouvre sur une scène de préparation de sacrifice de vierge dont l’atmosphère d’étrangeté est tout à fait réussie. Le reste du métrage n’est malheureusement pas à la hauteur du pré générique, la réalisation manquant de relief. Le film subit bien sûr l’influence de « jaws » même si le scénario parvient à se démarquer de son influence en empruntant à la mythologie et au fantastique. Mais l’histoire s’éparpille et finalement aucune direction n’est approfondie. L’interprétation est pas mal : James Earl Jones en archéologue désabusé qui cite continuellement Shakespeare (un peu trop d’ailleurs) et les actrices sont jolies. On peut regretter que le film ne soit pas un peu plus saignant et surtout que la créature soit si peu présente. Le monstre apparaît très furtivement dans un ou deux plans et il faut faire un arrêt sur image pour se faire une idée de la bestiole. Elle aurait bien méritée une exposition plus longue. L’imdb indique une version US de 82mn et UK de 97mn. En tout cas on reste sur notre faim. La version présentée dans le coffret est pan et scan.

