
Dernier film d'Atom Egoyan, ave Kevin Bacon, Colin Firth, Alison Lohman, Maury Chaykin, Rachel Blanchard et , bien sûr -mais dans un petit role- Arsinée Kahnjian.
Présenté à cannes en compétition, le film fut une déception, cependant. Egoyan fit une tentative de film un peu pllus commercial qu'à l'habitude. ET force est de constater, mêmes'il reste fidèle à ses convictions, à ses obsessions, qu'il est un cran en -dessous de films comme Exotica (mon préféré), the Adjuster ou encore The Sweet Hereafter.
Firth et Bacon jouent les roles d'un duo de comique télévisuel, stars des années 50, qui se séparèrent brutalement après la découverte d'une femme morte dans leur suite d'hotel à las Vegas.
20 ans après, une journaliste tente d'interviewer Colin Firth et va découvrir petit à petit "where the truth lies". Jeu de mot sur la duplicité de langage "lies" voulant à la fois dire "ment" ou "se trouve".
Un budget de 22 m de $ ne permet pas au film de donner une ambiance 50's et 70's suffisamment vraie . les décors font même cheap (surtout comparés à ceux, par exemple sur une même période reconstituée pour sensiblement le même budget, que le film Beyond the Sea avec Kevin Spacey put bénéficier). C'est d'ailleurs assez curieux, car cette ambiance vintage ne se justifiait pas spécialement. Elle est en tous cas assez mal rendue.
Côté scénario, là aussi ça patine pas mal. j'ai trouvé que l'intrigue avait du mal à se mettre en place, avec des personnages au final peu interéssants ou attachants. Alison Lohman ets bien jolie mais elle ne fait pas le poids. En fait, toute les ambiances un peu décalées, mystérieuses, lourdes et le jeu permanent sur les identités et la duplicité qui faisaient pour beaucoup ses derniers films ont disparues ici. Pour quelque chose de plus linéaire, de plus narratif, de plus abordable au grand public. En fait quelque chose de plus médiocre. Et c'est vraiment dommage.
Toutefois, le mystère tient la corde jusqu'au bout et les denrières voient retrouver le désenchantement et la désintégration émotionnelle chère au réalisteur. la vérité éclate certes, mais au prix de quelques vies éraflées.
Comme tout film avec Kevin Bacon qui se respecte, il nous montre son joli fessier

Le film est au coeur d'une polémique aux USA avant sa sortie, car une scène de ménage à trois entre rachel Blanchard, Colin Firth et Kevin Bacon va voir le film classé NC-17. Le producteur Robert Lantos refuse de couper la scène tournée de telle manière à ce qu'on ne peut couper quelques instants soans lui faire perdre un sens qui selon lui, donne la clé du mystère (et bon, il n'a pas tort!)
Je suis toutefois heureux de l'avoir vu mais je l'aivécu comme une déception, Egoyan étant un cinéaste dont je suis et j'apprécie la carrière depuis Family Viewing en 87.