Meryl Streep en grande forme dans le role de la psy juive new yorkaise qui soigne la pauvre Uma Thurman qui sort d'un divorce malheureux. Uma rencontre le beau Brian Greenberg, de 14 ans son cadet. et c'est le coup de foudre, qu'elle partage sur le divan de sa psy. Horreur, la psy se rend compte qu'il s'agit de son fils. Et il est hors de question qu'il sorte avec une goï, qui plus est 14 ans plus vieille!
Dialogues ciseléS au programme: les réparties volent comme du bois vert, ce qui donne des affrontements verbaux de haute voltige par instants
Meryl Streep est absolument à se rouler par terre
et mène le film tambour battant. Uma Thurman dégage des accents comiques qu'on lui connaissait peu. Elle a un vrai tempo de comédie! Le film commence par leur duo et montre de manière adroite la dégradation de leur relation, par petites touches comiques visuelles, sonores et une réalisation très près des visages, des corps, pour traquer le moindre battement de sourcil, mouvement de jambes qui inévitablement traduisent une émotion inattendue... c'est bien vu.Le film n'échappe pas à certains stéréotypes (le peintre désargen,té qui voit sa vie transformé grace à un simple coup de fil - les gays friqués avec le chien-chien à sa mémère qui habitent une fabuleuse baraque en dehors de NYC, le jeune beau qui palit d'avanace à se faire un marathon de films de Bette Davis
- la tromperie qui vient tout gacher parce qu'il faut une retrounement de siuation -etc..), c'est bien d'ailleurs ce qui le dessert. Le scénario (et la mise en scène) manquent de ressort au bout des 2/3 du film et la nécessité de mettre des retournements de situations à tout va se fait sentir, au détriment de personnages hauts en couleurs et plutot bien vus. Le dernier quart se révèle plutot étonnnant et émouvant, même, tant le choix de ne pas se consacrer à un happy en de rigueur surprend.
Le film est aussi un petit poème d'amour à NYC. C'était une vraie balade pour moi, un peu une promenade dans ma mémoire, tant les endroits où ont été filmés Prime ont une petit place dans mes souvenirs
. En tous cas, cela faisiait longtemps que je n'avais pas ri à gorge déployée
. La salle (vu aux Halles en soirée la semaine dernière) était pleine et fonctionnait plutot bien aux gags & vacheries dispensées ça et là.SWS dit : X