Je plussoie allègrement.Jeremie a écrit :- Le village des damnés (Rilla / Carpenter) : Le Rilla m'ennuie plus qu'autre chose, et même s'il faut le remettre dans le contexte de l'époque, je le trouve sans grand interêt. Reste les mioches...
Carpenter a su apporter l'efficacité, les FX, le spectaculaire, la beauté, la violence...bref tout. L'un des meilleurs Big John pour moi.
- La planète des singes (Schaffner / Burton) : Le début de la fin pour Burton, avec un film grotesque et inutile, mais un grand classique pour le premier.
Je trouve le Carpenter trés faible, et le Burton à la limite du gènant pour son auteur

Dans tes rêvesF-des-Bois a écrit :Le Remake de Conan qui surpasse l'original : The Scorpion King.

Oui ! C'est d'ailleurs amusant de voir a quel point chacun de ces films est démonstratif de son époque.SWS a écrit :Body Snatchers 56 : ambiguité SF politisée dans toute sa splendeur (pro ou anti maccarthy?) / Body Snatchers 78 : une épouvante plus intellectualisée, plus réflechie. / Body Snatchers 95 : retour plus politique-désintégration de la cellule familiale. A chaque fois un reflet contestatataire?
Sinon, j'avais oublié aussi :
- La Mouche : le Cronenberg épaissit le thême bien au-delà du classique discours 50's sur "l'homme, la science et ses méfaits".
- La Totale / True Lies (Lecomte / Cameron) : Le film français n'est pas parfait, mais j'ai vraiment du mal avec le Cameron, que je trouve particulièrement idiot et mal inspirée.
Et pour parler un peu de Kurosawa :
- les 7 samurai / les 7 mercenaires : deux grands films, le western étant magnifiquement servi par la réal et les acteurs alors qu'il tient parfois de la photocopie

- le Garde du corps / Pour une poignée de dollars / Last Man standing :
pareillement le Leone tient de la photocopie mais dégage quelque chose d'unique. Pas vu le Walter Hill.
La patte de Kurosawa, son épure, est elle si particulière qu'elle impose si peu de déviation par rapport à l'oeuvre originale ? Hormis la transposition dans une autre culture / époque, les ressemblances restent flagrantes et bien au-delà d'un quelconque hommage...