Shaun of the Dead (2004) - Edgar Wright ... tuerie anglaise !!!
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Shaun of the dead de Edgar Wright
Mêlé l’humour à l’horreur a toujours été casse gueule, le résultat allant du pire au meilleur, bien qu’ayant un penchant certains pour le premier cas. Issus de la télévision anglaise, les deux larrons Edgar Wright et Simon Pegg, qui ont fait leur classe en s’exerçant sur une sitcom, ont finalement décidé de prendre le risque et d’offrir leur vision du film de zombis. Maîtrisant l’humour, ils n’avaient plus qu’à se soumettre au code du film d’horreur pour offrir un film équilibré et jouissif. Evidemment, la formule est simple sur le papier, mais déjà bien difficile à mettre en œuvre. Le film de zombis a subi un actif regain d’intérêt depuis la sortie de Resident Evil. Nombreux sont les films que l’on a pu voir débarquer, effet de mode hollywoodienne oblige, toutefois, le maître avait profiter de cet engouement subite pour nous offrir le quatrième volet de son cycle des morts vivants. L’influence de Romero sur Pegg et Wright est indéniable, du clin d’œil à l’utilisation d’outils identiques, le maître de Pittsburgh semble habiter plus ou moins chacun des plans du film. Mais les deux scénaristes possèdent suffisamment de connaissances pour éviter le pompage et se contenter d’un hommage sincère dépourvu de la moindre considération autre qu’artistique. Il ne vogue aucunement sur les modes des zombis énervés, mais revient au style initial cher à Romero.
Shaun of the dead est une farce, un sommet d’humour décalé et absurde qui se mari le temps d’une heure et demi à l’horreur la plus crue. Bien qu’étant dans le domaine de l’humour, Wright n’a pas édulcoré son film pour autant. Il tenait à livrer une œuvre horrifique sans pour autant utiliser les outils de la peur, mais plutôt celui de l’humour pour dénoncer les maux qu’il désirait évoquer. Shaun est un être sans le moindre degré d’ambition, sans volonté, sans caractère qui se contente de se laisser vivre au point de ne plus vivre du tout. Son meilleur ami et colocataire est un parasite plus énorme encore, vivant au crochet de Shaun, il passe son temps à dealer un peu d’herbe, et de végéter sur le canapé en vidant les bières et regarder la télévision ou jouer à la playstation. Stigmatisant la dérive que peut atteindre certains laissés aller, les deux scénaristes utilisent la satire pour invoquer ce fléau d’ordre social. Il pointe leur récit dans une réalité palpable afin que les spectateurs perçoivent rapidement la vacuité de leur existence. Ces deux hommes sont des légumes, des être inertes qui ne possèdent pas une once de motivation quelconque.
Il faudra une catastrophe pour permettre à Shaun de réveiller sa conscience, l’expression prendre les armes vient tout de suite à l’esprit et ne pourrai avoir une application plus explicite. Afin d’élever ces deux personnages, Wright et Pegg les amènent à affronter des zombis, qui ne sont finalement que le reflet de ce qu’ils représentent. Renvoyant ainsi au Zombi de Romero et sa dénonciation d’un consumérisme qui ravageait le cerveau et les comportement des êtres humains, Wright et Pegg n’oublient pas que la farce et l’horreur passent finalement bien mieux quand le film possède un fond réel et n’est pas qu’une bête mise en image sans queue ni tête essayant en vain d’aligner les séquences drôles et horrifiques. Les deux scénaristes construisent savamment leur récit, abordent leur message par le prisme de l’action, ne perdent jamais le fil et délivrent un métrage au rythme trépidant. L’humour fonctionne à merveille jouant merveilleusement la carte du comique de situation et de l’absurde. La galerie de personnages pittoresques est irrésistible, chacun possède son caractère bien défini mais une marge d’évolution est toujours présente.
Techniquement le film impressionne. Wright associe toujours son filmage au récit, avec un sens du rythme impressionnant. Privilégiant les plans séquences – en steadycam ou travelling – au montage trop cut, il inscrit sa réalisation dans la même démarche que celle de Romero. Une réalisation qui est présente dans l’action, dynamique, mais toujours d’une lisibilité sans faille. On a le droit à de magnifiques effets de maquillage, et certaines séquences d’actions jouissives au possible en usant d’une simplicité mais toujours efficaces.
Jamais le mariage humour horreur n’aura si bien fonctionner. Les deux scénaristes parviennent à utiliser le savoir qu’ils ont acquis à la télévision, le sens de l’humour et son utilisation, tout en l’injectant dans un genre pourtant ultra codifié. En mélangeant ainsi les deux courants, ils gardent un équilibre juste. L’effet est incroyable, de parvenir ainsi à parasiter un genre son opposé sans toutefois que celui-ci ne soit remis totalement en cause dans ses fondements relève de l’exploit. On prend un pied indescriptible à suivre les aventures de Shaun, Ed et toute la clique qui les accompagne, on rigole à gorge déployée, certains peuvent se révulser devant le caractère excessivement gore de quelques scènes, comme d’autres prennent un plaisir immédiat. En utilisant ainsi l’humour, ils dynamitent le choc de telles scènes, et leur caractère outrancier devient tout de suite beaucoup plus acceptable. Shaun of the dead est un petit bijou d’horreur et d’humour. Et le mélange est absolument fracassant.
Mêlé l’humour à l’horreur a toujours été casse gueule, le résultat allant du pire au meilleur, bien qu’ayant un penchant certains pour le premier cas. Issus de la télévision anglaise, les deux larrons Edgar Wright et Simon Pegg, qui ont fait leur classe en s’exerçant sur une sitcom, ont finalement décidé de prendre le risque et d’offrir leur vision du film de zombis. Maîtrisant l’humour, ils n’avaient plus qu’à se soumettre au code du film d’horreur pour offrir un film équilibré et jouissif. Evidemment, la formule est simple sur le papier, mais déjà bien difficile à mettre en œuvre. Le film de zombis a subi un actif regain d’intérêt depuis la sortie de Resident Evil. Nombreux sont les films que l’on a pu voir débarquer, effet de mode hollywoodienne oblige, toutefois, le maître avait profiter de cet engouement subite pour nous offrir le quatrième volet de son cycle des morts vivants. L’influence de Romero sur Pegg et Wright est indéniable, du clin d’œil à l’utilisation d’outils identiques, le maître de Pittsburgh semble habiter plus ou moins chacun des plans du film. Mais les deux scénaristes possèdent suffisamment de connaissances pour éviter le pompage et se contenter d’un hommage sincère dépourvu de la moindre considération autre qu’artistique. Il ne vogue aucunement sur les modes des zombis énervés, mais revient au style initial cher à Romero.
Shaun of the dead est une farce, un sommet d’humour décalé et absurde qui se mari le temps d’une heure et demi à l’horreur la plus crue. Bien qu’étant dans le domaine de l’humour, Wright n’a pas édulcoré son film pour autant. Il tenait à livrer une œuvre horrifique sans pour autant utiliser les outils de la peur, mais plutôt celui de l’humour pour dénoncer les maux qu’il désirait évoquer. Shaun est un être sans le moindre degré d’ambition, sans volonté, sans caractère qui se contente de se laisser vivre au point de ne plus vivre du tout. Son meilleur ami et colocataire est un parasite plus énorme encore, vivant au crochet de Shaun, il passe son temps à dealer un peu d’herbe, et de végéter sur le canapé en vidant les bières et regarder la télévision ou jouer à la playstation. Stigmatisant la dérive que peut atteindre certains laissés aller, les deux scénaristes utilisent la satire pour invoquer ce fléau d’ordre social. Il pointe leur récit dans une réalité palpable afin que les spectateurs perçoivent rapidement la vacuité de leur existence. Ces deux hommes sont des légumes, des être inertes qui ne possèdent pas une once de motivation quelconque.
Il faudra une catastrophe pour permettre à Shaun de réveiller sa conscience, l’expression prendre les armes vient tout de suite à l’esprit et ne pourrai avoir une application plus explicite. Afin d’élever ces deux personnages, Wright et Pegg les amènent à affronter des zombis, qui ne sont finalement que le reflet de ce qu’ils représentent. Renvoyant ainsi au Zombi de Romero et sa dénonciation d’un consumérisme qui ravageait le cerveau et les comportement des êtres humains, Wright et Pegg n’oublient pas que la farce et l’horreur passent finalement bien mieux quand le film possède un fond réel et n’est pas qu’une bête mise en image sans queue ni tête essayant en vain d’aligner les séquences drôles et horrifiques. Les deux scénaristes construisent savamment leur récit, abordent leur message par le prisme de l’action, ne perdent jamais le fil et délivrent un métrage au rythme trépidant. L’humour fonctionne à merveille jouant merveilleusement la carte du comique de situation et de l’absurde. La galerie de personnages pittoresques est irrésistible, chacun possède son caractère bien défini mais une marge d’évolution est toujours présente.
Techniquement le film impressionne. Wright associe toujours son filmage au récit, avec un sens du rythme impressionnant. Privilégiant les plans séquences – en steadycam ou travelling – au montage trop cut, il inscrit sa réalisation dans la même démarche que celle de Romero. Une réalisation qui est présente dans l’action, dynamique, mais toujours d’une lisibilité sans faille. On a le droit à de magnifiques effets de maquillage, et certaines séquences d’actions jouissives au possible en usant d’une simplicité mais toujours efficaces.
Jamais le mariage humour horreur n’aura si bien fonctionner. Les deux scénaristes parviennent à utiliser le savoir qu’ils ont acquis à la télévision, le sens de l’humour et son utilisation, tout en l’injectant dans un genre pourtant ultra codifié. En mélangeant ainsi les deux courants, ils gardent un équilibre juste. L’effet est incroyable, de parvenir ainsi à parasiter un genre son opposé sans toutefois que celui-ci ne soit remis totalement en cause dans ses fondements relève de l’exploit. On prend un pied indescriptible à suivre les aventures de Shaun, Ed et toute la clique qui les accompagne, on rigole à gorge déployée, certains peuvent se révulser devant le caractère excessivement gore de quelques scènes, comme d’autres prennent un plaisir immédiat. En utilisant ainsi l’humour, ils dynamitent le choc de telles scènes, et leur caractère outrancier devient tout de suite beaucoup plus acceptable. Shaun of the dead est un petit bijou d’horreur et d’humour. Et le mélange est absolument fracassant.
Je suis d'accord sur beaucoup de points, mais sur ce point, il ne faut pas oublier Brain Dead (ou Dead alive en VO) qui restera probablement le meilleur du genre, à tout jamais, pour les siècles des siècleshelel ben sahar a écrit :Shaun of the dead de Edgar Wright
Jamais le mariage humour horreur n’aura si bien fonctionner.

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Oui, enfin l'humour de Brain Dead, ça ressemble plus du Max Pecas que celui de shawn of the dead, beaucoup plus fin.arsenium a écrit :Je suis d'accord sur beaucoup de points, mais sur ce point, il ne faut pas oublier Brain Dead (ou Dead alive en VO) qui restera probablement le meilleur du genre, à tout jamais, pour les siècles des siècleshelel ben sahar a écrit :Shaun of the dead de Edgar Wright
Jamais le mariage humour horreur n’aura si bien fonctionner....
Dragonball a écrit :Oui, enfin l'humour de Brain Dead, ça ressemble plus du Max Pecas que celui de shawn of the dead, beaucoup plus fin.arsenium a écrit :Je suis d'accord sur beaucoup de points, mais sur ce point, il ne faut pas oublier Brain Dead (ou Dead alive en VO) qui restera probablement le meilleur du genre, à tout jamais, pour les siècles des siècleshelel ben sahar a écrit :Shaun of the dead de Edgar Wright
Jamais le mariage humour horreur n’aura si bien fonctionner....
Ca lorgne aussi du côté Max Pécas...
-J'suis désolé, Shaun.
-C'est pas grave
-Nan, j'suis désolé, Shaun...
-Oh ! OH NON, t'es immonde
Mais OK, Shaun est plus fin que brain dead, je te l'accorde.
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Oui je conçois que ma phrase possède un côté un peu trop définitif. Effectivement, Braindead fonctionne également merveilleusement bien, mais je me suis senti un peu plus proche de l'humour de shaun of the dead, et finalement, je vénère braindead pour d'autres raisons que l'humour, alors que je trouve que dans shaun, c'est justement l'élément qui donne toute sa saveur au film ainsi que son message.arsenium a écrit :Je suis d'accord sur beaucoup de points, mais sur ce point, il ne faut pas oublier Brain Dead (ou Dead alive en VO) qui restera probablement le meilleur du genre, à tout jamais, pour les siècles des siècles...
Assurément, ces deux films ne jouent pas sur le même registre d'humour, mais chacun des deux est un excellent mix humour-horreur/gore.helel ben sahar a écrit :Oui je conçois que ma phrase possède un côté un peu trop définitif. Effectivement, Braindead fonctionne également merveilleusement bien, mais je me suis senti un peu plus proche de l'humour de shaun of the dead, et finalement, je vénère braindead pour d'autres raisons que l'humour, alors que je trouve que dans shaun, c'est justement l'élément qui donne toute sa saveur au film ainsi que son message.arsenium a écrit :Je suis d'accord sur beaucoup de points, mais sur ce point, il ne faut pas oublier Brain Dead (ou Dead alive en VO) qui restera probablement le meilleur du genre, à tout jamais, pour les siècles des siècles...
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Je viens de l'acheter en DVD et j'ai enfin vu ce film sur lequel pratiquement tout le monde s'excite depuis 17 pages....
Ouais bof. C'est sympa, y'a des passages rigolos, mais bon, l'idée est plus marrante que son exécution. Je me suis fait un peu chier en fait...
Finalement je crois que c'est plus subjectif qu'autre chose, mais j'en ai marre des films-hommage, ça sert à rien et ça apporte pas grand-chose.
Ok le réal adore Romero et fait un pastiche... Comme Zucker avec "Airplane" quoi...
Bon passé ça y'a pas grand chose d'autre à voir.
Ca se laisse regarder mais ça s'oublie tout de suite.
Eventuellement l'idée de départ peut faire un bon court-métrage, mais sur 90 minutes je trouve ça un peu vain.
Je trouve que ça trop malin pour être honnête. Et finalement pas si original que ça.
L'exemple typique du film complètement survendu et surgonflé. Je préfère me refaire "Dawn of the Dead", c'est plus drôle et beaucoup plus intéressant. Un vrai film de cinéaste quoi.
Ouais bof. C'est sympa, y'a des passages rigolos, mais bon, l'idée est plus marrante que son exécution. Je me suis fait un peu chier en fait...
Finalement je crois que c'est plus subjectif qu'autre chose, mais j'en ai marre des films-hommage, ça sert à rien et ça apporte pas grand-chose.
Ok le réal adore Romero et fait un pastiche... Comme Zucker avec "Airplane" quoi...
Bon passé ça y'a pas grand chose d'autre à voir.
Ca se laisse regarder mais ça s'oublie tout de suite.
Eventuellement l'idée de départ peut faire un bon court-métrage, mais sur 90 minutes je trouve ça un peu vain.
Je trouve que ça trop malin pour être honnête. Et finalement pas si original que ça.
L'exemple typique du film complètement survendu et surgonflé. Je préfère me refaire "Dawn of the Dead", c'est plus drôle et beaucoup plus intéressant. Un vrai film de cinéaste quoi.
ce film est une pure bombe!
il y a plein de scènes qui sont en passe de devenir mythiques
(ex: la scène du lancé de vinyles
)
il y a longtemps que je ne m'étais pas marré devant un film gore
les acteurs sont bons et puis, il y a cet humour bien "british" qui rajoute vraiment quelque chose
18/20
il y a plein de scènes qui sont en passe de devenir mythiques
(ex: la scène du lancé de vinyles

il y a longtemps que je ne m'étais pas marré devant un film gore

les acteurs sont bons et puis, il y a cet humour bien "british" qui rajoute vraiment quelque chose
18/20
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Putain je sais pas comment t'as fait pour te faire chier devant ce film, personnellement je trouve qu'il y a pratiquement une idée géniale par planGrenouille arrogante a écrit : Ouais bof. C'est sympa, y'a des passages rigolos, mais bon, l'idée est plus marrante que son exécution. Je me suis fait un peu chier en fait...

Enfin en tous cas, je ne me lasse pas de le revoir.
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Enfin, je l'ai vu. C'est vraiment hilarant et bourré de bonnes idées. Parfois assez audacieuses tant c'est stupide. Heureusement, les moments parodiques ne sont pas amenés à la Shreck, avec le gros clin d'oeil pour que tu saches quand rire, ce qui m'horripile. Au contraire, ils se faufilent habilement dans le reste du film sans jamais l'alourdir.
Et puis ce n'est pas aussi parodique que je le craignais, c'est du bon humour anglais. Un film avec une bonne histoire plutôt bien écrite. Et y a pas à dire, ça nous change des mastodontes français ou américains.
Je crois que ce sont les zombies les plus cons que j'ai jamais vus. Et pourtant je bosse à la Défense...
Histoire de renacler, j'avouerai qu'il y a des moments où le ton du film est "un peu plus sérieux", et que ça provoque de minces baisses de rythme. Mais ce léger bémol n'entâche pas la bonne humeur et l'enthousiasme que provoquent cet excellent film.
C'est pas facile pour moi, mais je me retiens de vous dévoiler quelques moments tordants, pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore vu.
Et puis ce n'est pas aussi parodique que je le craignais, c'est du bon humour anglais. Un film avec une bonne histoire plutôt bien écrite. Et y a pas à dire, ça nous change des mastodontes français ou américains.
Je crois que ce sont les zombies les plus cons que j'ai jamais vus. Et pourtant je bosse à la Défense...
Histoire de renacler, j'avouerai qu'il y a des moments où le ton du film est "un peu plus sérieux", et que ça provoque de minces baisses de rythme. Mais ce léger bémol n'entâche pas la bonne humeur et l'enthousiasme que provoquent cet excellent film.
C'est pas facile pour moi, mais je me retiens de vous dévoiler quelques moments tordants, pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore vu.
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+1 au concert de louanges ! 
Je sors à l'instant du DVD, et je me suis vraiment bien poilé !
Tout en étant étonné du serieux de l'aspect "horreur" du film. Je veux dire par là que les zombis sont soignés et seraient vraiment flippants tels quels dans un film serieux. Et d'ailleurs, ils ne sont pas tournés en dérision, ce qui aurait était le cas dans une parodie.
Comme si on avait une comédie romantique classique, gentillement teintée "english-trash". Croisée avec un vrai film de zombis classique. Sans que l'un ne pourrisse jamais l'autre. Bravo !

Je sors à l'instant du DVD, et je me suis vraiment bien poilé !
Tout en étant étonné du serieux de l'aspect "horreur" du film. Je veux dire par là que les zombis sont soignés et seraient vraiment flippants tels quels dans un film serieux. Et d'ailleurs, ils ne sont pas tournés en dérision, ce qui aurait était le cas dans une parodie.
Comme si on avait une comédie romantique classique, gentillement teintée "english-trash". Croisée avec un vrai film de zombis classique. Sans que l'un ne pourrisse jamais l'autre. Bravo !

Enfin vu ce "Shaun of the dead" grâce au dvd récemment sorti.
Et bien, moi aussi, je me joins au concert de louanges. Je craignais que l'aspect humour/parodie allait l'emporter sur le gore mais on a quand même droit à notre lot d'hémoglobine et certains plans constituant de vrais clins d'oeil sympthiques à Romero.
Bien sûr, le déroulement de l'histoire en lui même est assez stupide mais on reste toujours respectueux du travail de Romero mais le film existe aussi par lui même et c'est en ça que ça en fait sa force.
Et bien, moi aussi, je me joins au concert de louanges. Je craignais que l'aspect humour/parodie allait l'emporter sur le gore mais on a quand même droit à notre lot d'hémoglobine et certains plans constituant de vrais clins d'oeil sympthiques à Romero.
Bien sûr, le déroulement de l'histoire en lui même est assez stupide mais on reste toujours respectueux du travail de Romero mais le film existe aussi par lui même et c'est en ça que ça en fait sa force.
Vu hier et comme j'ai la flemme d'écrire mes impressions je quote la Grenouille arrogante parce que j'ai ressentit les mémes impressions que lui, beaucoup de bruit pour pas grand chose mais pour ma part j'ai rien trouvé de comique dans le filmGrenouille arrogante a écrit :Je viens de l'acheter en DVD et j'ai enfin vu ce film sur lequel pratiquement tout le monde s'excite depuis 17 pages....
Ouais bof. C'est sympa, y'a des passages rigolos, mais bon, l'idée est plus marrante que son exécution. Je me suis fait un peu chier en fait...
Finalement je crois que c'est plus subjectif qu'autre chose, mais j'en ai marre des films-hommage, ça sert à rien et ça apporte pas grand-chose.
Ok le réal adore Romero et fait un pastiche... Comme Zucker avec "Airplane" quoi...
Bon passé ça y'a pas grand chose d'autre à voir.
Ca se laisse regarder mais ça s'oublie tout de suite.
Eventuellement l'idée de départ peut faire un bon court-métrage, mais sur 90 minutes je trouve ça un peu vain.
Je trouve que ça trop malin pour être honnête. Et finalement pas si original que ça.
L'exemple typique du film complètement survendu et surgonflé. Je préfère me refaire "Dawn of the Dead", c'est plus drôle et beaucoup plus intéressant. Un vrai film de cinéaste quoi.

Le seul truc que j'ai bien aimé c'est le score de Zombie légérement modifié, c'est tout
