Le fils de Zorro - Gianfranco Baldanello - 1973

[savoy1]

On aimerait ne pas charger la mule, mais voici quand même une liste non exhaustive des faits qui font figurer ce film au panthéon des nanars du film d'aventure européen.

Robert Widmark en sosie péroxydé de Claude François, un bellâtre insipide.
Des scènes de vaudeville à l'humour lourdingue.
Un cheval pétomane.
Des soldats d'opérette.
Une scène de torture sidérante : Fernando Sancho en bonnet de nuit dans son plumard, sous la menace d'une épée, se fait chatouiller les pieds avec un tricorne à plumeau !
Une des attaques de convoi militaire parmi les plus minables du cinéma : en rase campagne, 2 assaillants, 2 coups de pétard en l'air et tout le monde se casse !
William Berger dans un rôle de "gentleman" greffé à la va comme je te pousse sur l'histoire, abandonné en plein milieu de l'intrigue.
Une musique symphonique lourdement illustrative (non, on n'est pas dans Pierre et le loup !).
Le tout servi d'ellipses et de rebondissements convenus.

Pour finir, deux questions :
Même à cette époque, comment faire encore reposer un film de la série des Zorro sur le soi-disant mystère de l'identité de celui-ci ? Il faut être demeuré ou aveugle pour ne pas deviner qui se cache sous le masque.
Et enfin, pourquoi le "FILS" de Zorro ?

[el hombre lobo]

Ne soit pas trop dur avec ce film s'adressant avant tout à un public "enfantin".
C'est vrai que c'est pas terrible, mais le film est suffisament peu courant pour ne pas remercier CinéFamiz de l'avoir diffusé dans une très belle copie.

Dans le casting, tu as oublié Georges Wang en mexicain
D'accord avec toi sur le role de William Berger qui disparait sans crier gare et sans justification.
Je n'ai pas non plus compris le titre de ce film.

Sinon j'aime beaucoup Widmark et la fraicheur qu'il apporte (toujours le sourire et les dents blanches) et me régale de ses bisseries tournées en Turquie (les 3 hommes d'Istambul, le Superboy de l'an 2000).
A la base, je crois que c'est avant tout un cascadeur et non un acteur.