Bonjour Tristesse - Otto Preminger (1958)

[DPG]

Voilà, je me demandais si certains d'entre vous auraient vu ce film ? Adapté du roman de Françoise Sagan, je voulais savoir s'il est du même niveau (j'ai bp aimé le roman) ou s'il mérite en tt cas une vision.

Réalisé par Otto Preminger qd meme avec un chouette casting : Jean Seberg, Deborah Kerr, David Niven, Mylène Demongeot ou encore Juliette Greco !

Il existe un DVD en z2 comme en z1 :

[Zé do Caixao]

Oui, si on aime évidemment Sagan et en particulier ce roman, il faut visionner ce film, peut-être encore plus parce qu'il s'agit d'un film d'Otto Preminger et surtout de l'un des tous premiers rôles de Jean Seberg , juste après Sainte Femme où Preminger fit justement découvrir Jean Seberg juste un an avant ce film datant de 1958.
Par contre ce n'est pas le meilleur film de Preminger, mais bon un Preminger moyen reste toujours meilleur qu'un ..... Je sens que je vais me faire beaucoup d'amis...
Et puis c'est tout le charme de la comédie holywodienne classique qui s'encanaillait à adapter Sagan et à phantasmer sur le Paris bohème et pré Nouvelle Vague (Gréco, etc...). Et oui A bout de souffle c'est juste 2 ans après ce film.
Par contre le dvd ne comporte aucun supplément mais Jean Seberg, ça vaut bien tous les making of des making of ?

[DPG]

Merci pr ton avis

[Superwonderscope]

Enfin vu cette curiosité hollywoodienne.
En plein encanaillement pour enfoncer le code Hays (comme il le fit régulièrement), Preminger adapte donc Sagan à l'écran. Sexualité libérée, refus du mariage, batifolages adulescents...

Joli CinemaScope 2.35:1, en structure de flash-backs et des effets de style marqués. Les souvenirs sont en couleurs, la vie actuelle en noir et blanc. Donc Jean Seberg vivant libérée sur la Côté d'azur avec son père (David Niven) allant de jeune femme (Mylène Demongeot, avec un excellent accent US!) e, femme plus mûre (Deborah Kerr) qu'il va épouser. Au grand dam de sa fille qui va essayer de faire capoter tout cela.

Excellent choix que Jean Seberg, film post-ado/mi femme, aux désirs bourgeonnants, avec ce côté pré(méphistophélique qui va provoquer (évidemment) la chute inespérée de l'histoire - et du film.

Il y a un vraie bizarrerie à voir un film hollywoodien... qui ne ressemble en rien aux productions de l'époque. Du aux lieux de tournage, mais aussi aux costumes, à la linéarité des mots de Sagan. C'est toujours "moderne" mais dans le bon sens du terme, et c'est là où on a affaire à une surprise.
Ça reste très moral (en dehors du mariage, rien d'heureux) mais la fin très amère
est amenée avec beaucoup d'intelligence.
Pas un grand Preminger, mais élégant, racé.

Vu sur le Blu Ray Twilight Time (choppé dans leurs promo à 10$ l'unité), d'excellente facture. Superbe définition, précision des détails, grain d'origine nickel...idem pour le son DTS HD MA 1.0 (il n'y eut pas de ùixage stéréophonique à ma connaissance)