Le petit Mark, desemparé, vient de perdre sa mère. Pour le reconforter un peu, son père l'envoit chez la soeur de la defunte, veillant sur deux adorables enfants dont Henry, petite tête blonde pas aussi gentille qu'elle n'en a l'air. Diabolique, le bambin decide d'initier son cousin à ses jeux macabres...
Pas mauvaise idée de livrer un thriller cruel avec des mioches, surtout lorsqu'on est le réalisateur du très sympa "Stephfather". Mais en vain...
Joseph Ruben confontre ici les deux lardons les plus prisés d'Hollywood dans les années 90 : Macaulay Culkin et Elijah Wood. Le brave petit gars et le petit diable blond en quelque sorte.
Vu la mauvaise reputation de Culkin (caprices et cie...), pas etonnant qu'il fut choisit pour incarner le vilain Henry, qui n'est pas sans rappeller (par quelques éléments) la blondinette sadique de "Baiser Macabre" (je sais, je vais chercher trèèèèèès loin
). Celui-ci, pourtant bien niché dans son cocon familial (sa mechanté serait ainsi innée ?? Ben voyons...) ne vit que de jeux méchants et violents...et d'instincts meurtriers qui ne demandent qu'à exploser.Rien de bien honteux dans le film de Ruben, juste un Thriller tout à fait regardable, avec un Culkin souvent crispant, mais qui fait souvent mouche en mouflet machiavélique, accusant son sympathique cousin des actes qu'il commet : carambolages, accident meurtrier premedité, mise à mort d'un molosse... Bon en fait c'est assez peu, mais le suspens fonctionne souvent.
Jolie cadre aussi, plutot original, à savoir une île en plein periode hivernale, avec petit cimetière et falaises vertigineuses, mais là encore peu exploité à fond (tout comme d'autres éléments d'ailleurs, comme le masque, qui aurait pu orienter le film vers quelque chose comme Alice sweet Alice). Vu la fin qu'on dira...hum ambigue
"Le bon Fils" se révèle comme un pur et simple thriller à la Hollywoodienne. Un scènario qui aurait merité encore mieux.