C'est au tour de Rino Di Silvestro de s'adonner au genre avec ces Nuits chaudes de Cleopatre / Sogni erotici di Cleopatra dont la question reste de savoir si elles sont plus chaudes qu'erotiques ou plus erotiques que chaudes.
Quoiqu'il en soit, Di Silvestro a resuscité Cleopatre qu'il exile chez les romains qui la delaissent et la rejettent pour cause de religion et de moeurs differentes. Cleopatre s'ennuie donc seule et se donne donc à sa si peu farouche mais O combien incandescente servante alors que ses gens s'adonnent aux joies du sexe n'ayant rien d'autre à faire si ce n'est d'attendre que le bon Caius Cesar ne s'entiche de la belle avant que le fourbe Caius Bellus ne la tue.
Sur ce scénario quasi inexistant, Les nuits chaudes.... se laissent regarder avec un certain plaisir certes pas cinéphilique mais plutôt erotico-bissophile, s'inscrivant en droite ligne entre un Caligula et Messaline et Neron et Poppée.
Costumes et décors sont du même accabit que les deux films cités donc acceptables dans l'esprit cinéma bis, le film bénéficiant d'un gentil petit scope et d'une photographie plutot réussie.
Quant à l'erotisme que le titre laisse présager, même s'il reste assez sage, il est loin d'être aussi chaud qu'il le laissait penser.
Di Silvestro s'offre quelques scénes croustillantes nous revelant la face cachée de Cleopatre contrairement à ses fesses qui sont elles fort découvertes.

Nos livres d'histoire nous avaient bien caché les tendances zoophiles de la reine d'Egypte qui ici se donne à un serpent dont elle se frotte joyeusement le sexe, le froid reptile glissant phaliquement le long de son intimité- séquence fort belle en soi- avant de s'adonner à une masturbation frontale. OUIIIII

Mais ils nous avaient surtout caché ce que Di Silvestro nous montre ici:
Cleopatre se faisant sodomiser par Cesar alors qu'elle masturbe frenetiquement le sexe de plus en long d'un cheval que Rino nous dévoile audacieusement en ombre chhinoise




La palme de la surprise revient au vétéran Jacques Stany, ici déchainé, gentillement fouetté par plaisir pervers, nous offrant les séquences les plus chaudes dont le broutage goulu de fouffe de l'impudente Rita Silva qui ne cesse de jouer avec un gode géant. Citons également l'éclatante scéne où il se donne à deux égyptiennes. Friand d'ombres chinoises, Di Silvestro nous revele son sexe demesuré qui ne cesse de s'allonger avant qu'on découvre qu'il s'agit du gode de la Silva qu'il s'est attaché à la taille.
Pour le reste, on aura droit aux sempiternelles scènes de saphisme et aux mains se balladant sous les jupettes romaines tjs prêtes aux plaisirs sexuels.
Mais au dela de son erotisme coquin, Les nuits chaudes.. est surtout un monumental éclat de rire de par ses dialogues d'une absurdité sidérale, certains parmi les pires jamais écrit. Le film devient soudain une série Z hilarante d'un bout à l'autre qui pourra laisser pantois.
Au coté du tout ridé Jacques Stany habitué des polars 70s, on admirera la plastique de la trés cochonne Marcella Petrelli dans le role de Cleopatre et le plus vilain nez de toute l'Italie, celui de la volcanique Rita Silva ici en pleine eruption!!