Tentacules - Ovidio G.Assonitis - (1977)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Tentacules - Ovidio G.Assonitis - (1977)
Sa vaut koi ?
Non tout ça, c'est pour dire, que pour demander des avis sur les films, merci plutôt d'ouvrir des threads sur les films eux-mêmes... Plutôt que de tout mettre dans un thread comme le thread Néo qui, dans 3 semaines fera trente pages et où on verra revenir tout le temps les mêmes questions sans que les lecteurs ne lisent les pages précédentes... "Que vaut le film machin", "Que vaut le film bidule"...
-
milton arbogast
- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
-
milton arbogast
- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
-
steph horror fan
- Messages : 884
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 4:44 pm
- Localisation : avec Tiffany Hopkins
- Contact :
http://www.horreur.com/critique-837-tentacules.html
Ma critique du film, assez décevant pour les amateurs de monstres marins...
Ma critique du film, assez décevant pour les amateurs de monstres marins...
on en avait déjà parlé ici:
viewtopic.php?t=4000
ma critique:
Cette production cherchant à profiter du succès des « dents de la mer » de Steven Spielberg semble bénéficier d’un budget relativement important, lui permettant la présence de quelques grand noms vieillissants du cinéma américain (John Huston, Shelley Winters, Henry Fonda). Ceux –ci semblent d’ailleurs peu investis par leur rôle. Il faut dire que le rythme du film est plus proche de celui de la brasse que du crawl, ce qui n’aide pas pour échapper à l’octopode
géant. Le scénario est quelque peu décousu voire flou (les essais sous marin de la Trojan inc. restent mystérieux) et réserve peu de montée d’adrénaline (les attaques de la pieuvre manquent de spectaculaire). Les scènes en images arrêtées sont assez représentatives de la difficulté du réalisateur de créer le suspense.
Parmi les jeunes on remarque la présence de Sherry Buchanan qui quelques années plus tard sera l’héroïne du mémorable « Starcrash II » comme quoi Tentacules a été un sacré tremplin
viewtopic.php?t=4000
ma critique:
Cette production cherchant à profiter du succès des « dents de la mer » de Steven Spielberg semble bénéficier d’un budget relativement important, lui permettant la présence de quelques grand noms vieillissants du cinéma américain (John Huston, Shelley Winters, Henry Fonda). Ceux –ci semblent d’ailleurs peu investis par leur rôle. Il faut dire que le rythme du film est plus proche de celui de la brasse que du crawl, ce qui n’aide pas pour échapper à l’octopode
géant. Le scénario est quelque peu décousu voire flou (les essais sous marin de la Trojan inc. restent mystérieux) et réserve peu de montée d’adrénaline (les attaques de la pieuvre manquent de spectaculaire). Les scènes en images arrêtées sont assez représentatives de la difficulté du réalisateur de créer le suspense.
Parmi les jeunes on remarque la présence de Sherry Buchanan qui quelques années plus tard sera l’héroïne du mémorable « Starcrash II » comme quoi Tentacules a été un sacré tremplin
donnez votre avis sur les films SF sur http://www.scifi-movies.com/
-
MadXav
- DeVilDead Team
- Messages : 12859
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
Bon ben j'ai choppé l'édition Neo hier alors j'en cause aujourd'hui...
A noter que la jaquette est réversible et que derrière la vilaine jaquette commerciale, on a la jolie jaquette avec la fille cernée par les tentacules. Merci Neo.
Poulpe story
L'histoire prend place dans la petite ville au nom original de Ocean Beach. Là, une mère indigne discute avec une copine pendant que son bébé fraîchement démoulé disparaît dans les eaux... Cinq minutes plus tard, c'est au tour d'un pécheur cul-de-jatte d'être emporté par une chose mystérieuse qui les renverra tous 2 sur la plage sous forme de mannequins en plastique avec texture "pâté canine" sur la face. Arg. Quelle chose est capable de tels méfaits ? Est-ce ce promoteur (il en faut toujours un) incarné sans conviction par Henry Fonda qui est responsable ? Est-ce un requin ? Une moule carnivore ? Non, bien sûr... Le shérif local (personnage obligatoire), un journaliste chiant (John Huston qui balance des infos sans fondement) et un spécialiste du monde marin (il en faut toujours un aussi) vont bientôt découvrir qu'ils ont a faire à un poulpe géant aux ventouses tranchantes comme des lames de rasoirs et au regard vicelard. Car oui, ce poulpe fièrement doté n'est pas le dernier des malades: Il s'attaque indifféremment aux femmes, enfants, bateaux et obèses pour ensuite les faire parader les pieds à la verticale hors de l'eau. Si ça c'est pas du vice...
Critique sans stress
Miam miam que voilà une Nième copie du film de Spielberg. Limite à croire qu'il a foutu en l'air le genre et qu'on est obligé de retrouver toujours le même schéma depuis.
"- Bonjour monsieur, je voudrais faire un film d'animal aquatique croqueur...
- Pas de problème mon gars, mais il faut d'abord signer la close Spielberg vous imposant au minimum :
---> Un promoteur véreux
---> Un Shérif qui lit un livre sur les animaux marins
---> Un spécialiste un monde marin
---> Une mère triste parce que son enfant ne sort pas de l'eau
Vous pouvez aussi disposer en option d'une attaque massive de frégate si ça vous branche, ça ajoute un p'tit côté 'dents de la mer 2' assez classe...
- OK, je prends tout et j'emballe ça avec un poulpe !"
Nickel, on ne sera pas donc trop surpris par la trame générale plutôt convenu. Cependant, le film parvient sans peine à apporter ses petits plus qui font la différence...
Tout d'abord, le poulpe. Son oeil pervers et son manque d'interaction avec les autres éléments lors des scènes d'attaques rendent l'ensemble plutôt sympa / naïf / touchant. On voit le poulpe, on voit la victime, mais jamais ensemble. Ou alors avec une incrustation qui (rendons à César...) est de qualité fort honnête. La scène de l'attaque de la frégate est à ce titre un brave désastre: Le poulpe bombarde, les yeux hors de l'eau sans jamais rencontrer d'obstacle. Pourtant, tous les bateaux sont retournés, les morts se comptes par... beaucoup, mais le tout sans interaction. Un peu dommage lorsqu'on voit que les scènes avec incrustation fonctionnaient pourtant plutôt bien et que le budget ne semblait pas manquer...
Autre problème qui me froisse énormément, c'est la zique. J'ai rien contre elle, elle est sympa (même très bien par moments), elle existe, mais en revanche, elle n'a rien à voir avec le film et plombe carrément les scènes supposées chocs par sa mollesse et son calme. Ca fait un peu "Je suis le méchant poulpe, j'attaque les gens (sans les toucher donc), je les déchiquette, mais surtout, ne vous dérangez pas pour moi, je vais pas vous réveiller, je suis calme et je baisse le volume de la zique d'ascenseur pour pas vous énerver". Ca part d'une bonne intention pour mes voisins mais franchement, ça manque cruellement de pèche tout ça ! Encore une fois, aucune tension...
Sinon, les acteurs sont là. Pas forcement bons du reste. Henry Fonda devait être sur place quand le film s'est tourné et on lui a proposé de participer. C'est pas possible autrement. Son rôle est réellement sans intérêt et interprété sans saveur. Dommage.
A côté de ces quelques défauts, Tentacules reste un film très sympathique, généreux en attaques (sans contact) et en morts (hors champ) mais qui pèche gravement par la mollesse à laquelle images, musiques et jeux d'acteurs participes tous en choeurs... Je retiendrais aussi la fin, assez surprenante et plutôt bien foutu (quoiqu’un peu longue et molle elle aussi), ce qui tranche avec le reste du métrage…
A noter que la jaquette est réversible et que derrière la vilaine jaquette commerciale, on a la jolie jaquette avec la fille cernée par les tentacules. Merci Neo.
Poulpe story
L'histoire prend place dans la petite ville au nom original de Ocean Beach. Là, une mère indigne discute avec une copine pendant que son bébé fraîchement démoulé disparaît dans les eaux... Cinq minutes plus tard, c'est au tour d'un pécheur cul-de-jatte d'être emporté par une chose mystérieuse qui les renverra tous 2 sur la plage sous forme de mannequins en plastique avec texture "pâté canine" sur la face. Arg. Quelle chose est capable de tels méfaits ? Est-ce ce promoteur (il en faut toujours un) incarné sans conviction par Henry Fonda qui est responsable ? Est-ce un requin ? Une moule carnivore ? Non, bien sûr... Le shérif local (personnage obligatoire), un journaliste chiant (John Huston qui balance des infos sans fondement) et un spécialiste du monde marin (il en faut toujours un aussi) vont bientôt découvrir qu'ils ont a faire à un poulpe géant aux ventouses tranchantes comme des lames de rasoirs et au regard vicelard. Car oui, ce poulpe fièrement doté n'est pas le dernier des malades: Il s'attaque indifféremment aux femmes, enfants, bateaux et obèses pour ensuite les faire parader les pieds à la verticale hors de l'eau. Si ça c'est pas du vice...
Critique sans stress
Miam miam que voilà une Nième copie du film de Spielberg. Limite à croire qu'il a foutu en l'air le genre et qu'on est obligé de retrouver toujours le même schéma depuis.
"- Bonjour monsieur, je voudrais faire un film d'animal aquatique croqueur...
- Pas de problème mon gars, mais il faut d'abord signer la close Spielberg vous imposant au minimum :
---> Un promoteur véreux
---> Un Shérif qui lit un livre sur les animaux marins
---> Un spécialiste un monde marin
---> Une mère triste parce que son enfant ne sort pas de l'eau
Vous pouvez aussi disposer en option d'une attaque massive de frégate si ça vous branche, ça ajoute un p'tit côté 'dents de la mer 2' assez classe...
- OK, je prends tout et j'emballe ça avec un poulpe !"
Nickel, on ne sera pas donc trop surpris par la trame générale plutôt convenu. Cependant, le film parvient sans peine à apporter ses petits plus qui font la différence...
Tout d'abord, le poulpe. Son oeil pervers et son manque d'interaction avec les autres éléments lors des scènes d'attaques rendent l'ensemble plutôt sympa / naïf / touchant. On voit le poulpe, on voit la victime, mais jamais ensemble. Ou alors avec une incrustation qui (rendons à César...) est de qualité fort honnête. La scène de l'attaque de la frégate est à ce titre un brave désastre: Le poulpe bombarde, les yeux hors de l'eau sans jamais rencontrer d'obstacle. Pourtant, tous les bateaux sont retournés, les morts se comptes par... beaucoup, mais le tout sans interaction. Un peu dommage lorsqu'on voit que les scènes avec incrustation fonctionnaient pourtant plutôt bien et que le budget ne semblait pas manquer...
Autre problème qui me froisse énormément, c'est la zique. J'ai rien contre elle, elle est sympa (même très bien par moments), elle existe, mais en revanche, elle n'a rien à voir avec le film et plombe carrément les scènes supposées chocs par sa mollesse et son calme. Ca fait un peu "Je suis le méchant poulpe, j'attaque les gens (sans les toucher donc), je les déchiquette, mais surtout, ne vous dérangez pas pour moi, je vais pas vous réveiller, je suis calme et je baisse le volume de la zique d'ascenseur pour pas vous énerver". Ca part d'une bonne intention pour mes voisins mais franchement, ça manque cruellement de pèche tout ça ! Encore une fois, aucune tension...
Sinon, les acteurs sont là. Pas forcement bons du reste. Henry Fonda devait être sur place quand le film s'est tourné et on lui a proposé de participer. C'est pas possible autrement. Son rôle est réellement sans intérêt et interprété sans saveur. Dommage.
A côté de ces quelques défauts, Tentacules reste un film très sympathique, généreux en attaques (sans contact) et en morts (hors champ) mais qui pèche gravement par la mollesse à laquelle images, musiques et jeux d'acteurs participes tous en choeurs... Je retiendrais aussi la fin, assez surprenante et plutôt bien foutu (quoiqu’un peu longue et molle elle aussi), ce qui tranche avec le reste du métrage…
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
