Enfin rattrapé une de mes (nombreuses)lacunes cinématographiques et découvert une merveille : Orphée.
Un vrai choc, visuel et narratif. Nombres d'articles et éxégèses à n'en plus finir en parleront mieux que moi, je serai donc plutot court...
Vu sur un DVD Z2 hongrois. Copie moyenne, avec st amovibles + un docuementaire d'une heure sur jean Cocteau avec images d'archives (cela ressemble à un docu d'Arte), filmographies, etc..un dvd très complet (surtout vu le prix payé, à peine 2,5 €).
Une célébration de la mort, comme nature peu parlée dans notre vie, sert de toile de fond à la revisitation du mythe d'Orphée aux enfers.
Jean marais joue Orphée, poète, mariée à Eurydice(Marie Dea). Il assiste à la mort d'un autre jeune poète (Rger Blin) et rencontre la Mort (Maria Casarès). Par l'entremise de ses anges de la mort (deux motards) et de osn chauffeur heurtebise (Francois Périer), elle va l'entrainer au-delà du miroir et causer la perte de sa bien-aimée. Je préfère laisser de côté certains aspects de l'histoire et laisser à chacun les découvrir!
On a beaucoup épilogué sur le sens de cette adaptation. Comme une réflexion de la situation de Cocteau et les attaques qu'il a u subir au long de sa carrière. On note un narcissisme évident d'Orphée et une tonalité homosexuelle troublante (voir la première rencontre entre le jeune poète et Oprhée dans le café des Poètes). Le jeu sur le thème du miroir à double face, la mort face cachée de la vie... une richesse de thèmes aux variations infinies.
Certaines scènes d'effets spéciaux optiques sont à tomber à la renverse, entre surréalisme, poésie et fantastique. (cele où orphée et heurtebise, aux enfers, se laissent emporter par une sorte de vent le long d'un mur).
Beaucoup de charme, de délicatesse et des mondes étranges s'ouvrent à qui veut se laisser emporter par un film non moins étrange.
NB : pour la petite histoire, nombre de noms prestigieux font leur apparition (d'une manière ou d'une autre) dans le film. L'assistant réalisateur est Claude Pinoteau, et on retrouve dans les figurants jeanPierre Mocky, Juliette greco dans un petit role, Jacques Doniol Valcroze, Jean-Pierre Melville...
Orphée - Jean Cocteau (1950)
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Orphée - Jean Cocteau (1950)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Très beau film , un peu daté mais la poésie,le jeu des acteurs,la beauté de l'histoire , cete légèreté mythologique...font que ça marche toujours.
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
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Du très bon Cocteau, même si je lui préfère tout de même "La belle et la bête" ou "Le testament d'Orphée", un peu plus "magiques".
Mais "Orphée" reste la tentative d'approche de la mythologie par Cocteau la plus abordable, la plus populaire (comparée au "Sang du poète" ou au "Testament d'Orphée"). Evidemment, Maria Casarès y trouve le rôle de sa vie, en incarnant la Mort du Poète. Les séquences étranges et formellement superbes sont célèbres, et à la hauteur de leur réputation. Jean Marais poursuivant la Mort dans un dédale de rues parisiennes transfigurées par le montage. Les séquences en enfer, bien sûr, et leurs multiples trucages inmitables. Le côté "saint-germain-des-prés" peut paraître un peu désuet, mais c'est franchement quantité négligeable par arpoort aux indémodables qualités plastiques et narratives de ce chef d'oeuvre du cinéma fantastique international...
Mais "Orphée" reste la tentative d'approche de la mythologie par Cocteau la plus abordable, la plus populaire (comparée au "Sang du poète" ou au "Testament d'Orphée"). Evidemment, Maria Casarès y trouve le rôle de sa vie, en incarnant la Mort du Poète. Les séquences étranges et formellement superbes sont célèbres, et à la hauteur de leur réputation. Jean Marais poursuivant la Mort dans un dédale de rues parisiennes transfigurées par le montage. Les séquences en enfer, bien sûr, et leurs multiples trucages inmitables. Le côté "saint-germain-des-prés" peut paraître un peu désuet, mais c'est franchement quantité négligeable par arpoort aux indémodables qualités plastiques et narratives de ce chef d'oeuvre du cinéma fantastique international...
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- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
Voila un film que je n'ai pas revu depuis fort longtemps mais dont j'adore l'univers.
certainement une des plus belles reusite du fantastique français, qui plus est dans un decors contemporain qui ne doit rien a la féerie comme "la belle et la bete".
Maria Casares est imperial en mort-d'Orphée, les deux univers fonctionnent a merveille, avec des regles limpide comme dans toute belle histoire fantastique, des defis insurmontable pour les pauvres humains, et tout ces merveilleux trucages, qui ont la pésie et la simplicité des premier "primitifs", Melies and co.
Le chemin pour rejoindre le royaume des Morts est absolument envoutant, le passage des miroirs, le reveil d'orphée dans la dune, les gants, et mille autres trouvailles génial....
...mon seul gros probleme avec ce film c'est jean Marais (dont j'ai toujours eu du mal a supporter la voix!
) ...vous me direz, ça peut être un probleme de taille vu qu'il tient le role principale; mais l'histoire est assez prenante et la prestation de la Casares assez parfaite pour me faire passer cette boulette.
certainement une des plus belles reusite du fantastique français, qui plus est dans un decors contemporain qui ne doit rien a la féerie comme "la belle et la bete".
Maria Casares est imperial en mort-d'Orphée, les deux univers fonctionnent a merveille, avec des regles limpide comme dans toute belle histoire fantastique, des defis insurmontable pour les pauvres humains, et tout ces merveilleux trucages, qui ont la pésie et la simplicité des premier "primitifs", Melies and co.
Le chemin pour rejoindre le royaume des Morts est absolument envoutant, le passage des miroirs, le reveil d'orphée dans la dune, les gants, et mille autres trouvailles génial....
...mon seul gros probleme avec ce film c'est jean Marais (dont j'ai toujours eu du mal a supporter la voix!

Re: Orphée - Jean Cocteau (1950)
Après une édition bâclée chez René Chateau avant qu'il ne perde les droits du film, SNC/M6 video ressorte "Orphée" dans une édition luxueuse, en partant d'une très récente restauration 4K :
http://www.dvdfr.com/dvd/f39659_orphee.html
http://www.dvdfr.com/dvd/f39659_orphee.html
Re: Orphée - Jean Cocteau (1950)
Sinon pour frimer, il existe le criterion
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.