Panavision 2.35:1 respecté, vu sur une copie enregistrée en VF sur m6 en 1991. Copie un peu sombre, générique en français. 2H05. Titre français : L'odyssée du Hindenbourg.
une des dernières productions de la société que Wuise avait montée avec Mark Robson, Filmakers group.
Le film tient toujours autant le choc trente ans après, avec un parti pris de ne rien sacrifier au spectaculaire. Attaché à la descritpion de la majesté di dirigeable dans les airs, Wise filme l'ensemble avec un ton posé, à la manière de l'interprétation de George C.Scott dans le role du Major qui assure la sécurité dans l'appareil. Une tentative d'attentat ayant été découverte, la possibilité d'une bombe à bord du Hindenbiuurg se fait de plus en plus précise.
Le scénario pârt du principe qu'aucun e raison véritable n'a été découverte quant à l'embrasement du Hindenburg; il développpe ainsi la thèse de l'attentat. S'en suit ainsi une enquêt au sein de ce paquebot des airs, afin de déterminer le coupable présumé. Ainsi qu'une lutte d'influence entre un membre de la gestapo (Roy Thinnes, dans un rôle ambigu et antipathique, ce qui est rare) et George C.Scott.
Les effets spéciaux d'Albert Whitlock sont somptueux! Magnifiques plans au-dessus de l'Antartique : une maitrise des matte-paintings rarement égalées. La scène où une des ailes est déchirée avec William Atherton réparant à ciel ouvert est
vraiment bluffante. En ce sens, le film tient vraiment le choc plus de 30 ans après et supporte la comparaison avec nombre de films catastrophes faits depuis.Le film s'est d'ailleurs inscrit (à tort,à mon gout) dans le cycle de films catastrophe produit pendant la décennie 70's. A tort, car même si le dernier quart d'heure est particulièrement spectaculaire avec l'embrasement du dirigeable (qui reprend d'ailleurs le film tourné à l'époque, agrémenté des scènes avec les personnages développés le long du film), ce n'est pas une fin en soi. La précision des décors de l'armature du dirigeable et son cote paquebot luxueux des airs est plus ce qui semble intéresser Wise. Ainsi que son aisance du cadre et la beauté des plans intérieurs. Créér une sensation de grand espace, à l'intérieur,comme à l'extérieur. (à la différence des prods d'irwin Allen, p.ex, qui se voulaient avant tout spectaculaires avant d'etre orientés sur leurs personnages)
Ce ton posé et majestueux, Wise le reprendra 4 ans plus tard avec Star Strek. les similarités sont d'ailleurs criantes ici, je m'en suis rendu compte à la vision de ce Hindenburg-là. Tant les scènes de premier vol de nuit, puis celles au-dessus de l'Antartique avec la musique planante de David Shire font penser à la découverte de l'Enterprise dans le prmeier Star Trek.
En tous cas, une très belle redécouverte grâce à une maitrise pas toujours reconnue à sa juste valeur pour ce film.
Existe en LD NTSC (beau pressage), DVD Zone 1 (transfert agréable mais rien d'extraordinaire, hélas).
le musique, par contre, aucune idée si elle a été rééditée en CD. je sais simplement qu'en vynil oui, puisuque je le possède
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), mais aussi quelque part l'uchronie (vu le cote "histoire re-visitee" donnant un background fictionnel a la catastrophe que l'on connait).
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