
Direction mon video club hier et hop! location de la VHS (je ne sais s'il y a eu un DVD d'édité?) du film tourné en 1999 avec Albert Dupontel dans le role du Dr Sachs.
1.85:1 /FPE / stereo minable. transfert très moche, sombre.
tout le passé du Dr a été éradiqué ou presque. pas de flash back (ou très peu) avec un éclatement de l'aspect narratif du livre.
Ont été repris la plupart des épisodes et anecdotes placées ça et là...opur eviter l'effet surcharge ou rdite, beaucoup osnt judicieusment placés pendant le générique de début...et centrées par thèmes sur des scènes ayant le Dr Sachs au centre de l'image. Choix étrange, l'ami mourant de Sachs et son ex-petite amie ont été vidées purment et simplement


Dupontel est plutot sobre et entre bien dans l'univers de Michel Deville. Il est même plutot émouvant par moments.
Le film ne commence qu'avec peu de rapports avec le monde de Michel Deville, justement. Finalement, par petites touches, il s'y glisse lentement. La mise en scène, qui privilégie les mouvements graciles, qui pose son cadre sur des mains qui se frolent, des regards qui changent imperceptiblement...des éclats de musique des Elements de Jean-Ferry Rebel qui viennent troubler et rythmer le tout (un peu comme la construction du Paltoquet et les coupes avec du Janacek et du Dvorak)...Et les fondus au noir (tout comme le Paltoquet, tiens).
Coté distrib, c'est très riche : de Serge Riaboukine en ivrogne à Etienne Bierry en mari abattu par une femme impossible, c'est une galerie de portarits très travaillée..trop peut etre? La seule qui donne un portrait juste, c'est Martine Sarcey dans le role de Mme Destouches. j'ai un faible pour cette actrice très peu connu du public mais qui a traversé 50 ans de cinéma français dans une pleiade de seconds roles. Son heure de gloire, la série La Porteuse de Pain en 74...elle a tourné avec Mocky, Lautner, Schulmann, Gobbi, Berri, Robert, Doniol-Valcroze, Robert, De Broca... Elle est ici absolument extra.
Néanmoins, quelques scènes apparaissent comme "plaquées" sur le reste, des dialogues trop construits car manquant de rythme...des scènes placées un peu par ci par là, pour juste expliquer "comment est Scahs bien au fond" (scènes de la voiture avec Pauline Kasser).
Un film au ton très juste, au style Deville reconnaissable par touche...mais il est vrai que Deville, depuis que sa femme Rosalinde a pris les manettes de la prod et des co-scénarios, a un peu perdu son charme élégiaque qui faisiat la particularité des oeuvres comme le Voyage en Douce, la Petite Bande, Peril en la Demeure ou encore le Paltoquet.