Scalps- Bruno Mattei- 1987

[eric draven]

Bruno Mattei, caché sous le pseudonyme de Robert Knox, allait le temps d'un film redonner vie au western italien avec Scalps qui sera sa seule incursion dans ce genre bien spécifique si on excepte A l'ouest du Rio Cuncho au tout début de sa carrière.

Si on pouvait s'attendre à pire au vu de la filmographie du célèbre réalisateur, Scalps est pourtant une bien agréable surprise et la réputation que le film s'est forgée au fil du temps n'est point démeritée.

Scalps est donc une des rares exceptions où Mattei a su briller et demeure parmi ses films les plus plaisants et surtout un des meilleurs qu'il ait tourné.
Si l'intrigue est assez dépouillée- une jeune squaw dont la famille a été massacrée est traquée par un groupe de confédérés qu'elle va tenter de tuer avec l'aide d'un ancien soldat- la réalisation est cette fois des plus honnête aidée par la beauté du décor naturel.

Egalement réputé pour ses séquences gore, Scalps ne decevra pas l'amateur de sensations sanglantes. Aux différents scalps plutot réussis qui donnent le titre au film s'ajoutent une décapitation, un corps qui explose, un supplicié sur lequel on a enfoncé des crochets sur tout le corps sans oublier les massacres d'indiens et quelques viols lors de l'attaque du village assez réussie et non dépourvue d'un certain souffle de folie malgré le nombre peu élevé de soldats.

Dans cette oasis de surprises, on regrettera simplement cet aspect un peu pauvre qu'offre le film, cette garnison de confédérés où se regroupent une dizaine de malheureux soldats mais surtout la version française burlesque qui s'evertue à étaler jurons et vulgarités dans la plus totale allégresse mais aussi un anachronisme pas forcement de bon aloi ici, le long discours d'ouverture en étant l'exemple le plus flagrant.

Si les seconds rôles semblent parfois batifoler et surjouer, l'interprétation des deux principaux acteurs, l'espagnole Mapy Galan vue par la suite dans moultes films espagnols et francais- elle fut aussi une des heroines de Highlander la série- et les yeux bleus de notre bon Vassili Karis, est des plus acceptables, donnant à l'ensemble un sympathique air de crédibilité.

Un bon petit western spag. alors que le genre était moribond depuis plus de 15 ans.

[Nico la grenouille]

sa seule incursion dans ce genre bien spécifique si on excepte A l'ouest du Rio Cuncho au tout début de sa carrière.

Je crois qu'il y a aussi El Bianco Apache de je sais plus quand avec le fils de Richard harrison !

[el hombre lobo]

Je confirme pour Bianco apache

[eric draven]

En effet, je l'oubliais celui ci.. tourné l'année précedente avec toujours Alberto Farnese et surtout Charles Borromel en chef indien , le vétéran Luciano Pigozzi et la De Ponti..

[eric draven]

[arioch]

Les autres photos ici :
http://www.devildead.com/indeximagetop. ... &langage=1