Au cours d'un hold up, Yellowleg, un homme qui voulait neutraliser les voleurs, abat par accident un enfant, fils unique d'une prostituée. Celle-ci veut l'enterrer à côté de la tombe du père du garçon, tombe se trouverait dans une petite ville abandonnée, en plein territoire apache. Yellowleg décide d'escorter et d'aider la prostituée, même contre son gré...
Attention les zyeux, "New Mexico" est en fait le premier long métrage de Sam Peckinpah, son premier western tourné pour le cinéma après déjà une petite carrière à la télévision ! Dissipons tout de suite les éventuels malentendus : il s'agit d'une série B, tournée avec des moyens sans doute réduits, et ce n'est pas un chef-d'oeuvre. Le vrai début de la grande carrière de Sam reste donc le superbe "Coups de feu dans la Sierra".
"New Mexico" n'est pas un chef d'oeuvre, c'est entendu. Mais ce n'est pourtant pas un film négligeable. Ce western est loin d'être conventionnel. En partant de personnages parfois un peu schématiques (la prostituée au grand coeur : Maureen O'Hara, formidable comme toujours, le militaire déchu...), il propose un film contournant les exigences du genre, jouant bien plus sur les interactions et les relations entre les personnages que sur l'action. Un ton parfois insolite, parfois bouffon (le gros barbu) semble presque annoncer "Un nommé Cable Hogue". Maintenant, c'est lent, vraiment bavard, et on sent quand même bien passé les 93 minutes. Une curiosité...
Bach Films avait déjà sorti "New Mexico" dans une version recadrée. Ils font ici amende honorable en proposant une nouvelle copie au format 2.35 respecté. Malheureusement, c'est en 4/3, et les sous-titres français sont trop bas pour rentrer dans une télé 16/9 en zoom... On a le choix entre la VO et la VF, toutes les deux en mono. Le sous-titrage est amovibles, mais, attention, les dialogues anglais ne sont pas toujours très clairs.
Merci au service de presse de Ciné Cinéma Frisson sans lequel ce texte n'aurait pas pu être fait...
