Eric, un agent de la police d'élite, est surpris de voir à la télévision sa femme, journaliste réputée, sortir un revolver et abattre un homme politique réputé en direct ! Mais en fait, ce n'est pas elle : elle a été kidnappée et remplacée par un cyborg à apparence humaine, par une bande de malfaiteurs internationaux...
De la fin des années 80 à 2001, la compagnie PM Entertainment de Joseph Merhi et Richard Pepin tournent au kilomètre des thrillers, film d'action SF, fantastique... Bref, tout ce qui peut se mettre sur un rayon de vidéo-club. Dans "Cybertracker 2", ils plongent Don "The Dragon" Wilson dans une aventure de SF lorgnant largement vers Robocop et Terminator.
Robocop pour le CyberTracker 9, robot de combat au service de la police ; Terminator pour les méchants cyborgs tueurs qui sèment la terreur dans ce Los Angeles du futur. Il y en aura même un qui ressemble à l'identique à Don Wilson et fait un carnage dans un commissariat, sans doute un souvenir du premier Terminator...
Dès le début, "Cyber-Tracker 2" commence très fort, par une grosse scène d'action au cours de laquelle Pepin met tout ce qu'il aime en quantité : cascade automobile, fusillades, explosions, lance roquette, méchants qui meurent en tombant d'une balustrade ou en traversant une baie vitée au ralenti... Balles à blancs, cascades, explosifs, voitures... PM devait avoir des prix de gros sur toutes ces prestations et fournitures tant il se montre généreux sur la marchandise !
Bref, du spectacle très généreux, mais aussi doucement ringard (la séance d'entrainement de karaté virtuelle ! En avance sur "Matrix" quand même...), horriblement joué et, surtout allourdi par un scénario franchement très, très léger, dénué d'intérêt et ne fonctionnant que sur des clichés archi-rabattus. En plus, à force de commencer très fort et de ne pratiquement jamais s'arrêter sur l'action, "Cyber-Tracker 2" finit par lasser un peu. Au bout de la quatrième voiture qui traverse un mur de flammes et part faire des tonneaux au ralenti, on finit par se lasser, quand bien même certaines cascades sont vraiment impressionnantes (le van sur l'autoroute, la poursuite dans le canal...). Donc, sympa, mais un peu trop ennuyeux sur la fin, dommage...
Vu sur la VHS édité en France par Sidonis (distribution Fravidis, déjà sur les bons plans !) format 1.33 d'origine et vf sur piste mono classique (ce qui n'empèche pas la jaquette d'annoncer la présence d'une éventuelle "stéréo")...