Tous les Rohmeriens et toutes les Rohmeriennes...
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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marchenoir
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Hrundi V. Bakshi
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fantomas 2
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J'espère que c'est une plaisanterie, car bien évidemment la réponse est oui, et y'a pas b'soin de se chatouiller le derche pour la trouver.marchenoir a écrit :Parce que Don Camillo c'est mieux que Le Pont du Nord, peut-être ?
Je rappelle que les deux premiers "Don Camillo" sont de Julien Duvivier, qui valait (et vaut toujours) cent fois la tribu des Rohmer, Godard, Rivette et consorts (par la peau des fesses), et qu'au niveau de l'interprétation, Fernandel et Gino Cervi n'avaient rien à prouver.
Y'a même pas besoin d'aller déranger Duvivier, je dis que "Le curé de Saint-Amour", "Mon curé champion du régiment", ou "Trois marins dans un couvent", du merveilleux Emile Couzinet (1891-1964), valent également cent fois n'importe quel nanar Nouvelle Vague (pléonasme). Car Couzinet, lui, au moins, il n'ennuie personne et s'amuse en faisant des films, au lieu de se prendre pour le centre du monde comme les gâcheurs de pellicule que je viens d'évoquer.
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Hrundi V. Bakshi
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C'est dommage, parce qu'il y avait quelques bonnes raisons de critiquer la Nouvelle Vague (et je le pense vraiment, malgré toute mon admiration pour Truffaut et Rohmer), mais comme tu prends plaisir à adopter une position aussi extrême, ressemblant finalement à une certaine posture (on sent bien le rebelle qui se plaît à citer Emile Couzinet), je trouve que tu décrédibilises pas mal, mon cher fantômas... 
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Hrundi V. Bakshi
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haxandreyer
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Prodigy, ne dis pas n'importe quoi s'il te plaît !
Truffaut a toujours dit qu'il aurait préféré n'avoir fait que Les Enfants du Paradis plutôt que tous ses propres films.
Il aimait le cinéma dans sa globalité et ne "chiait" pas sur le cinéma populaire, mais sur un certain cinéma populaire. Aprés tout il est difficile de faire plus populaire que Renoir ou Carné, et pourtant ces critiques étaient de grands fans de ces messieurs.
Par contre il est vrai qu'ils militaient contre le cinéma de studio, et partaient tourner en extérieur, redonnant un côté "nomade" au cinéma français qui s'était bien embourgeoisé.
Et cela n'a pas empêché non plus Truffaut de tourner aux studios La Victorine La Nuit Américaine, mettant même ces studios en scènes.
Quand à leur talent de cinéaste, là on parle de Rohmer, donc je ne parlerai que de lui : son grand mérite est d'avoir un style personnel. Par contre, les sujets qu'il abordent sont sans grand intérêt, comme ses fameux contes saisonniers. C'est sympa, frais, pas trop lourd, mais bon, ça parle des mêmes choses que d'habitude...
Ce qu'il fait ne me fait pas délirer comme un ouf (je serai plutôt MacTiernan ou de Palma, Woo, Lang,...) mais c'est assez agréable de temps en temps de se laisser porter par ses petites histoire pas si importantes (quoique...) et portées par un soupçon de finesse.
Truffaut a toujours dit qu'il aurait préféré n'avoir fait que Les Enfants du Paradis plutôt que tous ses propres films.
Il aimait le cinéma dans sa globalité et ne "chiait" pas sur le cinéma populaire, mais sur un certain cinéma populaire. Aprés tout il est difficile de faire plus populaire que Renoir ou Carné, et pourtant ces critiques étaient de grands fans de ces messieurs.
Par contre il est vrai qu'ils militaient contre le cinéma de studio, et partaient tourner en extérieur, redonnant un côté "nomade" au cinéma français qui s'était bien embourgeoisé.
Et cela n'a pas empêché non plus Truffaut de tourner aux studios La Victorine La Nuit Américaine, mettant même ces studios en scènes.
Quand à leur talent de cinéaste, là on parle de Rohmer, donc je ne parlerai que de lui : son grand mérite est d'avoir un style personnel. Par contre, les sujets qu'il abordent sont sans grand intérêt, comme ses fameux contes saisonniers. C'est sympa, frais, pas trop lourd, mais bon, ça parle des mêmes choses que d'habitude...
Ce qu'il fait ne me fait pas délirer comme un ouf (je serai plutôt MacTiernan ou de Palma, Woo, Lang,...) mais c'est assez agréable de temps en temps de se laisser porter par ses petites histoire pas si importantes (quoique...) et portées par un soupçon de finesse.
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Superwonderscope
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La différence étant aussi sur non pas sur ce qu'un cinéaste raconte (le sujet de son film) mais comment il raconte son sujet. C'est ce qui fait la force du cinéma de Rohmer, créer son style narratif. ensuite, on accroche ou pas!haxandreyer a écrit :
Quand à leur talent de cinéaste, là on parle de Rohmer, donc je ne parlerai que de lui : son grand mérite est d'avoir un style personnel. Par contre, les sujets qu'il abordent sont sans grand intérêt, comme ses fameux contes saisonniers. C'est sympa, frais, pas trop lourd, mais bon, ça parle des mêmes choses que d'habitude...
Ce qu'il fait ne me fait pas délirer comme un ouf (je serai plutôt MacTiernan ou de Palma, Woo, Lang,...) mais c'est assez agréable de temps en temps de se laisser porter par ses petites histoire pas si importantes (quoique...) et portées par un soupçon de finesse.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Fantomas je t'aime bien mais de là à dire que Don Camillo c'est mieux que Rohmer...
Même si je n'aime beaucoup Truffaut (et je deteste "les enfants du paradis"), je ne pense pas vraiment que la nouvelle vague ai tué le cinema français... Le bis de chez nous a toujours été naze (nos voisins espagnols et italiens ont dù bien se foutre de notre gueule dans les années 70-80)... A part quelques Eurociné, Phillipe Clair et les films de kung-fu d'André Koob (voilà un mec qui se prend pas la tête), le reste m'ennuie profondement... Et aujourd'hui c'est pas les "Bloody Mallory" et autre "Broceliande" qui vont dire le contraire...
Et pis je prefere toujours me faire chier devant un Godard que de m'endormir devant un Rollin....
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fantomas 2
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Tu me dis çà à moi, qui déteste Rollin tout autant que Rohmer...
Non seulement je déteste Rollin, mais c'est au point d'avoir inventé le terme "rollinade" pour définir ce genre de fantastique - j'ai employé ce terme dès 1969 dans "L'Ecran fantastique", et çà a été beaucoup repris depuis!
Ce n'est pas parce que la Nouvelle Vague a "tué" le cinéma français que je ne l'aime pas, elle n'a rien tué du tout, mais elle a fortement contribué à la solitude, et à l'inaction forcée de grands cinéastes français dans les dernières années de leur vie. Et elle a en quelque sorte institué la médiocrité généralisée dans notre cinéma.
Quant à Couzinet, la grande différence avec Philippe Clair et consorts, c'est qu'il avait l'intelligence d'employer de très grands comédiens pour ses films. Quelqu'il soit, un film pouvant aligner des noms comme ceux de Pierre Larquey, Jeanne Fusier-Gir, Raymond Cordy, Jean Tissier, etc. m'intéressera toujours davantage que les Charlots, Jean Lefebvre, Maurice Risch et toute la clique.
"Les enfants du paradis", personne n'est obligé d'aimer, bien sûr, mais je suis heureux que ce soit ce film qui symbolise le mieux le cinéma français partout dans le monde, et non "Le pont du Nord" ou des trucs de ce genre.
Si ces positions vous semblent "extrêmistes", alors, mieux vaudrait relire les articles des tenants de la Nouvelle Vague (à commencer par ceux de Truffaut lui-même), pour avoir une juste idée de ce qu'est l'intolérance. Et la mauvaise foi, puisque nous savons tous depuis fort longtemps que ces Messieurs se la jouaient hypocrite. Truffaut démolissant le superbe film de Val Guest, "La marque / Terre contre satellite", tout çà pour nous proposer lui-même, des années plus tard, l'indigeste "Fahrenheit 451", ce monument d'ennui, d'après un bouquin passionnant de Bradbury... En ce qui me concerne, j'aime ou n'aime pas un film, ou un genre de film, c'est aussi simple que çà, tout comme on aime, ou on n'aime pas, la choucroute ou le pot-au-feu. Je préfère effectivement Couzinet à Godard, ce n'est pas une "attitude", tout comme je préfère, disons en général, le fantastique au western, et la SF au film de guerre. Mais là, il y a TOUJOURS des exceptions, comme "La chevauchée fantastique" ou "Les croix de bois". Alors que j'attends encore le film "Nouvelle Vague" qui me fera changer d'opinion !!!
Quant à l'utilisation de "décors naturels" au lieu du studio, on se fout du monde, là encore. Feuillade, pour remonter aux grands ancêtres, utilisait indifféremment les uns et les autres, suivant le film - ou la séquence - qu'il avait en tête. Murnau a réalisé "Faust" en grande partie en studio, et "Nosferatu" en décors naturels. Vu le genre de scénario qu'était capable de pondre la Nouvelle Vague, "Mâme Michu va chercher son lait, dans la rue elle rencontre une voisine, tous deux parlent de la conjoncture, de la situation politique, puis Mâme Michu rentre chez elle, range son lait dans le frigo, donne à manger au chat qui vient de rentrer après une nuit agitée sur les toits, elle reçoit le plombier qui vient pour la chasse d'eau, nouvelle discussion sur la politique de décolonisation, on écoute la radio qui annonce un attentat contre le Général, Mâme Michu paie le plombier qui voudrait bien prolonger sa visite, puis les voisins qui se disputent derrière la cloison, le canari qui s'affole parce que le chat a encore faim, Mâme Michu qui râle car elle a oublié d'acheter du café, le téléphone sonne, Mâme Michu discute avec un interlocuteur invisible, etc. jusqu'au moment où les Michu vont se coucher, on éteint la lumière, "FIN"..."
C'est vrai que ce genre de scénario, çà nécessite Alexandre Trauner aux décors, Hagop Harakélian au maquillage, et Eugen Shuftan à la photographie!
Tout ce que çà nécessite en fait, c'est une caméra Pathé Baby 8mm, et surtout de ne jamais sortir en salles... surtout au détriment de "Trois artilleurs en vadrouille", ô combien plus roboratif
Non seulement je déteste Rollin, mais c'est au point d'avoir inventé le terme "rollinade" pour définir ce genre de fantastique - j'ai employé ce terme dès 1969 dans "L'Ecran fantastique", et çà a été beaucoup repris depuis!
Ce n'est pas parce que la Nouvelle Vague a "tué" le cinéma français que je ne l'aime pas, elle n'a rien tué du tout, mais elle a fortement contribué à la solitude, et à l'inaction forcée de grands cinéastes français dans les dernières années de leur vie. Et elle a en quelque sorte institué la médiocrité généralisée dans notre cinéma.
Quant à Couzinet, la grande différence avec Philippe Clair et consorts, c'est qu'il avait l'intelligence d'employer de très grands comédiens pour ses films. Quelqu'il soit, un film pouvant aligner des noms comme ceux de Pierre Larquey, Jeanne Fusier-Gir, Raymond Cordy, Jean Tissier, etc. m'intéressera toujours davantage que les Charlots, Jean Lefebvre, Maurice Risch et toute la clique.
"Les enfants du paradis", personne n'est obligé d'aimer, bien sûr, mais je suis heureux que ce soit ce film qui symbolise le mieux le cinéma français partout dans le monde, et non "Le pont du Nord" ou des trucs de ce genre.
Si ces positions vous semblent "extrêmistes", alors, mieux vaudrait relire les articles des tenants de la Nouvelle Vague (à commencer par ceux de Truffaut lui-même), pour avoir une juste idée de ce qu'est l'intolérance. Et la mauvaise foi, puisque nous savons tous depuis fort longtemps que ces Messieurs se la jouaient hypocrite. Truffaut démolissant le superbe film de Val Guest, "La marque / Terre contre satellite", tout çà pour nous proposer lui-même, des années plus tard, l'indigeste "Fahrenheit 451", ce monument d'ennui, d'après un bouquin passionnant de Bradbury... En ce qui me concerne, j'aime ou n'aime pas un film, ou un genre de film, c'est aussi simple que çà, tout comme on aime, ou on n'aime pas, la choucroute ou le pot-au-feu. Je préfère effectivement Couzinet à Godard, ce n'est pas une "attitude", tout comme je préfère, disons en général, le fantastique au western, et la SF au film de guerre. Mais là, il y a TOUJOURS des exceptions, comme "La chevauchée fantastique" ou "Les croix de bois". Alors que j'attends encore le film "Nouvelle Vague" qui me fera changer d'opinion !!!
Quant à l'utilisation de "décors naturels" au lieu du studio, on se fout du monde, là encore. Feuillade, pour remonter aux grands ancêtres, utilisait indifféremment les uns et les autres, suivant le film - ou la séquence - qu'il avait en tête. Murnau a réalisé "Faust" en grande partie en studio, et "Nosferatu" en décors naturels. Vu le genre de scénario qu'était capable de pondre la Nouvelle Vague, "Mâme Michu va chercher son lait, dans la rue elle rencontre une voisine, tous deux parlent de la conjoncture, de la situation politique, puis Mâme Michu rentre chez elle, range son lait dans le frigo, donne à manger au chat qui vient de rentrer après une nuit agitée sur les toits, elle reçoit le plombier qui vient pour la chasse d'eau, nouvelle discussion sur la politique de décolonisation, on écoute la radio qui annonce un attentat contre le Général, Mâme Michu paie le plombier qui voudrait bien prolonger sa visite, puis les voisins qui se disputent derrière la cloison, le canari qui s'affole parce que le chat a encore faim, Mâme Michu qui râle car elle a oublié d'acheter du café, le téléphone sonne, Mâme Michu discute avec un interlocuteur invisible, etc. jusqu'au moment où les Michu vont se coucher, on éteint la lumière, "FIN"..."
C'est vrai que ce genre de scénario, çà nécessite Alexandre Trauner aux décors, Hagop Harakélian au maquillage, et Eugen Shuftan à la photographie!
Tout ce que çà nécessite en fait, c'est une caméra Pathé Baby 8mm, et surtout de ne jamais sortir en salles... surtout au détriment de "Trois artilleurs en vadrouille", ô combien plus roboratif
Chris Rock (oui, oui, LE Chris Rock de "Bad Company") va tenir le role principal et raliser un remake de "L'amour l'après-midi" de Rohmer pour Fox Searchlight...
http://www.comingsoon.net/news/indietop ... p?id=14536
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haxandreyer
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