Loufoque, bavard, un peu niais et totalement Z! Je ne retiendrai de ce film que ces passages de comédie bis qui le confine inévitablement au nanar. Après sous ses aspects de réflexion humble sur le monde du cinéma sur le sens d'être un acteur, il faut bien le dire, On ne devrait pas exister devient très vite un lourd pensum chiant, verbeux et paradoxalement PRETENTIEUX!
X (pour les éclats de rire)
On ne devrait pas exister - HPG - 2006
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Oui mais non. J'avais vraiment envie de bien l'aimer ce film, mais ça va pas être possible là. J'aime bien les trucs un peu bancals, les portraits impudiques, crus, où on sent que l'auteur met beaucoup de lui. C'était le cas d'un "Scarlet Diva" par exemple, qui a été cité plus haut, ou d'un "Pardonnez moi" plus recemment, et je suis souvent tolerant, préférant voir les qualités que les défauts de ce genre de trip, autoportraits naifs, maladroits, mais sincères.
Mais alors ce "On ne devrait pas exister" est vraiment foireux quasiment de bout en bout. Partir du postulat d'une reflexion sur le métier d'acteur, pourquoi pas, mais entre les séquences "sérieuses" (le 1er casting, la repet à Chaillot) qui semblent interminables malgré qques moments de vérité ici ou là, et les séquences plus "comiques" (mais à quel degré de volonté est-ce comique ?) où on hésite entre le rire nerveux, la consternation, et la fascination du vide, ... et ben tout ça, ça a du mal à faire un film quoi....
Franchement, il y a peut-être 2-3 trucs à sauver dans le film, notamment le personnage de LZA qui arrive à être touchant et qui transpire une belle fragilité, mais le reste, c'est juste pas possible.
Mais alors ce "On ne devrait pas exister" est vraiment foireux quasiment de bout en bout. Partir du postulat d'une reflexion sur le métier d'acteur, pourquoi pas, mais entre les séquences "sérieuses" (le 1er casting, la repet à Chaillot) qui semblent interminables malgré qques moments de vérité ici ou là, et les séquences plus "comiques" (mais à quel degré de volonté est-ce comique ?) où on hésite entre le rire nerveux, la consternation, et la fascination du vide, ... et ben tout ça, ça a du mal à faire un film quoi....
Franchement, il y a peut-être 2-3 trucs à sauver dans le film, notamment le personnage de LZA qui arrive à être touchant et qui transpire une belle fragilité, mais le reste, c'est juste pas possible.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "