28 days later / 28 jours plus tard - Danny Boyle (2002) - zombie movie ?

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Chipolata
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Message par Chipolata »

Le syndrome du Schtroumpf noir a déjà été évoqué dans le thread consacré à Dawn of the Dead 2004. :D Je pense tout de même que Boyle et Snyder (pour ce dernier, c'est plus que sûr) connaissent leurs références en matière de zombi movie. Le genre évolue. On voit de plus en plus de zombi movies avec des zombies rapides. C'est vrai que ca choque quand on passe des films de Romero ou Fulci à ca et c'est vrai que la cohérence n'est pas toujours au rendez vous. Maintenant, je trouve cette célérité dérangeante dans Dawn of the dead (incohérences vis à vis de la décomposition) mais dans 28 days later, je trouve pas ca choquant puisque, selon moi, la trame scénaristique est assez lourde pour rendre le tout "plausible".

Je pense qu'on va rentrer dans "une nouvelle ère" du zombi movie et que dans les productions à venir, il serait étonnant de voir les zombi se déplacer à la "night of the living dead", comme des escargots.
MadXav
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Message par MadXav »

Chipolata a écrit :Le syndrome du Schtroumpf noir a déjà été évoqué dans le thread consacré à Dawn of the Dead 2004. :D
C'est pas très gentil de me faire remarquer que je radote...
Chipolata a écrit :Je pense qu'on va rentrer dans "une nouvelle ère" du zombi movie et que dans les productions à venir, il serait étonnant de voir les zombi se déplacer à la "night of the living dead", comme des escargots.
Ben je suis pas d'accord. Je veux pas de Zombi speed, je veux pas de zombi de zombi luisant en images de synthèse, je veux pas de zombi bullet time et je veux pas de zombi qui avance en faisant des saltos ou autres sauts périlleux.
Moi je veux du Zombi dégueulasse, auquel il manque des morceaux, qui avance à 2 à l'heure parce que ses muscules s'atrophient, qui bouffe les gens parce qu'il en a besoin et je croire que tou n'est pas perdu ! La preuve : Shaun of the Dead. C'est tout.
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Steve Austin
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Message par Steve Austin »

Land of the Dead que Romero est en train de tourner marquera le retour des bons vieux zomblards bien lambins. :D
Tatatatatatintintin...
Fatalis rex
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Message par Fatalis rex »

En même temps, une production élevée d'adrénaline peut "booster" un organisme. Tant qu'ils bougent, les muscles n'ont pas de raison d'être atrophiés. Or dans les "règles" des films de zombis, seuls les morts récents se relèvent. Un corps qui n'a pas subi de soins de conservation, ça pourri super vite, donc les zombis de films de zombis sont des morts récents, donc leurs muscles ne sont pas atrophiés.
Chipolata
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Message par Chipolata »

Fatalis rex a écrit :En même temps, une production élevée d'adrénaline peut "booster" un organisme. Tant qu'ils bougent, les muscles n'ont pas de raison d'être atrophiés. Or dans les "règles" des films de zombis, seuls les morts récents se relèvent. Un corps qui n'a pas subi de soins de conservation, ça pourri super vite, donc les zombis de films de zombis sont des morts récents, donc leurs muscles ne sont pas atrophiés.
Y'en a à dire sur le sujet... :lol: Quelqu'un connait des bouquins la dessus ? S'il n'en existe pas de sérieux, ca serait un bon sujet, de quoi faire un bon gros pavé :)



Ben je suis pas d'accord. Je veux pas de Zombi speed, je veux pas de zombi de zombi luisant en images de synthèse, je veux pas de zombi bullet time et je veux pas de zombi qui avance en faisant des saltos ou autres sauts périlleux.
Moi je veux du Zombi dégueulasse, auquel il manque des morceaux, qui avance à 2 à l'heure parce que ses muscules s'atrophient, qui bouffe les gens parce qu'il en a besoin et je croire que tou n'est pas perdu ! La preuve : Shaun of the Dead. C'est tout.
C'est comme je pense que le zombi movie va évoluer. C'est pas comme je souhaiterai qu'il évolue. Les sauts périlleux, ca me rappelle VERSUS. Les zombies qui se servent d'armes à feu :D
MadXav
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Message par MadXav »

Chipolata a écrit :C'est comme je pense que le zombi movie va évoluer. C'est pas comme je souhaiterai qu'il évolue. Les sauts périlleux, ca me rappelle VERSUS. Les zombies qui se servent d'armes à feu :D
Moi, les zombis qui font des sauts périlleux, ça me rappelle surtout "House of the Dead" : Grand moment de poilade mais tristesse ô combien phénoménale dans l'histoire du zombi-movie...
Steve Austin a écrit :
Buralo66 a écrit :En fait les zombies ne meurent pas vraiment, on leur fait ingérer un truc qui leur donne l'apparence de la mort clinique, mais bon ...
Oui, c'est les zombies originaux, ça, ceux d'Haiti. Depuis les zombies (grâce/a cause du cinéma) désigne plutôt les morts-vivants dans l'esprit du spectateur.
A ce titre, une question me vient : L'emprise des Ténèbres (qui traite, sauf erreur de ma part, de morts non-morts et de vaudou) doit-il être considéré comme un zombi-movie ???
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arioch
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Message par arioch »

MadXav a écrit :A ce titre, une question me vient : L'emprise des Ténèbres (qui traite, sauf erreur de ma part, de morts non-morts et de vaudou) doit-il être considéré comme un zombi-movie ???
C'est pas doit on le considerer, il fait partie des films que l'on pourrait vraiment qualifier de zombis !
C'est aussi le cas de WHITE ZOMBIE, VAUDOU ou bien encore L'INVASION DES MORTS-VIVANTS (le titre original evoquant plus clairement son sujet PLAGUE OF THE ZOMBIES). A savoir que les vrais Zombis sont de par nature créé après leur "mort" par une personne (generalement un sorcier) pour en faire des esclaves (ou ses instruments). En cela, un film comme ZOMBI HOLOCAUST est donc plus proche d'un film de zombies que ne le sont les autres films du genre.

LA NUIT DES MORTS-VIVANTS a en fait initié un genre (le siege, le proche qui devient un mort-vivant, etc...) suivi par pas mal de films mais si on les qualifies de films de zombies (moi, le premier), en fait c'est généralement complétement erroné. Surtout quand on commence a parler de morts-vivants lorsque les mecs ne sont en fait pas clairement definis comme morts (THE CRAZIES, MUTANT le Cardos, CONTACT MORTEL, 28 JOURS...). Mais dans ce dernier cas, le rallier aux autres est legitime puisqu'ils utilisent les memes codes.
Manolito
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Message par Manolito »

"28 jours plus tard", réussite du film de terreur anglais qui allait en appeler d'autres par la suite, repasse sur France 2 ce mardi 6 juin à 23h10 ! Le texte que j'avais fait à sa sortie en salles...

"En Grande-Bretagne, des écologistes libèrent des singes utilisés comme cobayes dans un laboratoire. Ces animaux sont porteurs de la Rage. 28 jours plus tard... Londres a été évacuée et est devenue une ville fantôme, où errent des enragés et quelques rares survivants non contaminés...

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Le réalisateur britannique Danny Boyle, après avoir travaillé pour la télévision, a été révélé par son premier long métrage Petits meurtres entre amis (1994), comédie noire dans la tradition anglaise d'oeuvres telles que Noblesse obligeTueurs de dames (1955). Puis, il confirme sa popularité avec le gros succès de Trainspotting (1996), une chronique cynique de la toxicomanie. Pour son premier film tourné aux USA, il réalise une comédie sentimentale légère, Une vie moins ordinaire (1997). Il se lance ensuite dans un projet plus ambitieux : La plage (2000), tourné en Thaïlande, décrivant de la faillite d'une communauté hédoniste : attendu au tournant, surtout parce qu'il s'agissait du premier rôle important de Leonardo Di Caprio après le triomphe de Titanic (1997), il est très mal accueilli. On retrouve ensuite Boyle en Grande-Bretagne, où il tourne deux films en DV pour le compte de la BBC. Nostalgique de la grande époque du cinéma fantastique anglais (les années 1960), Alex Garland, auteur du roman dont a été tiré La plage, se penche sur l'idée d'un nouveau film de science-fiction britannique. Avec Boyle et son producteur Andrew Macdonald, ils envisagent un premier temps de réaliser une nouvelle adaptation du classique de la littérature anglaise La machine à explorer le temps de H.G. Wells. Finalement, l'équipe s'oriente vers le tournage d'un film-catastrophe, inspiré des oeuvres d'anticipation pessimistes produites au cours des années 1960-1970 : La Planète des singes (1968), Orange mécanique (1971) de Stanley Kubrick... et surtout La nuit des morts-vivants (1968) de George Romero. 28 jours après est tourné notamment grâce au soutien de la firme américaine 20th Century Fox, qui devrait lui assurer une distribution assez large à travers le monde, y compris en Grande-Bretagne, pays dans lequel la production locale a bien du mal à s'imposer dans un circuit de distribution composé en très grande majorité de multiplexes favorisant les grosses productions américaines. On choisit, pour le rôle principal, Cillian Murphy, peu connu, ayant déjà joué dans des films discrètement distribués en France (Mon meilleur ennemi (2001) par exemple). Le Major Henry West est interprété par Christopher Eccleston, comédien assez connu du cinéma anglais actuel (Petits meurtres entre amis, Jude (1996) de Michael Winterbottom...).

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Un commando de défenseurs des droits des animaux s'introduit, une nuit, dans un laboratoire à l'intérieur duquel on pratique des expériences sur des chimpanzés. Les singes sont libérés, mais ceux-ci sont en fait infectés par une forme de Rage extrêmement virulente et contagieuse. Le simple contact avec du sang ou de la salive contaminée suffit en effet à transmettre la maladie. La malheureuse victime se transforme rapidement en un enragé dément et ultra-violent. Le mal se répand à toute vitesse, et Londres est rapidement évacuée par les autorités. 28 Jours après le début de l'épidémie, Jim, un jeune homme qui s'était retrouvé plongé dans la coma suite à un accident de la route, se réveille dans un hôpital londonien désert. Il se rend alors compte de la situation de la capitale britannique, laissée à l'abandon. Il rencontre rapidement des enragés qui errent encore dans la cité, mais il est sauvé in extremis par quelques survivants... Il est intéressant de remarquer que, sans doute à cause des nombreuses similitudes entre 28 jours plus tard et les films de zombies de George Romero, on a souvent présenté cette oeuvre comme mettant en scène des morts-vivants. Or, les enragés ne sont en aucun cas des revenants. Par contre, on peut les rapprocher des malades de Rage (1977) de David Cronenberg, oeuvre avec laquelle ce film de Danny Boyle a bien des points communs, dans laquelel une maladie semblable sème le chaos à Montréal.

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Bien entendu, un des aspects les plus frappants de 28 jours plus tard est le choix de la vidéo numérique pour sa réalisation. Certes, d'autres films d'horreur avaient déjà été tournés avec cette technique, tel Le projet Blair Witch (1999). Ce procédé permet ici à Doyle de donner un certain cachet documentaire à son travail, dans la tradition de La nuit des morts-vivants. Néanmoins, cela ne signifie pas qu'il s'en soit servi comme d'un alibi pour un travail technique indigent. Les cadrages sont souvent très soignés, cette caméra de petite taille est placée dans des endroits insolites... Des trucages sont employés afin de proposer des plans a priori impossible avec cette technologie, notamment à cause de la limite quant à la profondeur de champs de l'image obtenue. Bref, Boyle ne se laisse pas limiter par cette technique, mais sait en exploiter les caractéristiques propres (facilité d'usage de la caméra, rendu particulier des couleurs et de la granulation, mouvements rapides saccadés...).

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28 jours plus tard ne cache pas sa filiation à des grands classiques de la science-fiction pessimiste. Le commencement, avec la visite d'un Londres désert et désolé, renvoie bien sûr à des oeuvres post-apocalyptiques, comme Le monde, la chair et le diable (1959) avec Harry Belafonte, Le survivant (1971) interprété par Charlton Heston, ou Le jour des morts-vivants (1985) de Romero. L'influence de la "trilogie des morts-vivants" réalisé par ce dernier, est d'ailleurs patente : la scène jubilatoire du supermarché et la pause à la station-essence sont calqués sur Zombie (1978) ; l'apparition imprévu du prêtre-enragé et la fuite solitaire de Jim rappelle le début de La nuit des morts-vivants... Mais c'est surtout Le jour des morts-vivants, qui semble avoir été le plus influent, particulièrement pour le passage critique de la maison des millitaires, dans lequel on retrouve même un zombie-cobaye ! Tout cela rend le film parfois un peu prévisible et trahit un léger manque d'originalité.

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Toujours dans la tradition de Romero, Boyle emploie la science-fiction horrifique comme un moyen de dénonciation. Le réalisateur dit avoir voulu rendre, de façon exacerbée, la tension sociale et le mal-être actuel du Royaume-Uni. Le pays sombre dans le chaos le plus complet, s'auto-détruit par ses propres forces, tandis que les survivants fuient dans le plus grand désordre, cherchant plus à éviter les problèmes qu'à les résoudre. L'Angleterre n'est qu'un "petit pays pourri", malade et isolé. Personne ne prendra vraiment de risque pour lui venir en aide....
Pourtant, 28 jours plus tard est aussi un film humaniste et (relativement) optimiste. En cela, il contraste avec la noirceur inconditionnelle des oeuvres de Romero, qui avait même fini par devenir un cliché systématique du genre "film de zombis". L'individualisme, le détachement et le pessimisme mènent ici certains personnages à opter des solutions provisoires, parfois même délirantes et inhumaines, ne servant qu'à assurer une survie désespérée, au jour le jour (les millitaires, par exemple...). Alors que la construction d'une "famille" unie, liée et solidaire, basée sur des rapports d'affection réels, et sur l'espoir d'un avenir meilleur, donne des chances de survie plus grandes. Certes, on s'expose à la souffrance (la perte d'un être cher, cf. la mort de Frank), mais ces liens humains donnent aussi la force de se dépasser (le sauvetage de Selena et Hannah par Jim). L'emploi de la musique, souvent lyrique, et l'insertion de passages contemplatifs, exaltant la beauté de la nature comme source d'espoir et de réconfort, renforce encore cet humanisme assez inattendu pour un film de ce genre.

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28 jours plus tard est donc une belle réussite au ton et à la réalisation indéniablement originaux. Certes, ses scènes horrifiques ne sont pas aussi fréquentes et poussées que chez un Romero ou un Fulci (L'enfer des zombies (1979)...), mais elles n'en restent pas moins toujours très efficaces. Certains critiques, notamment en Grande-Bretagne ou en France, lui ont reproché sa violence excessive, alors que, d'autre part, des fans de cinéma gore ont regretté sa timidité en la matière ! Il a néanmoins déjà rencontré un beau succès dans son pays d'origine."

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Sur le site, tests des disque anglais et français !

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=664

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=811
John Yebs
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Message par John Yebs »

Manolito a écrit :"28 jours plus tard", réussite du film de terreur anglais qui allait en appeler d'autres par la suite, repasse sur France 2 ce mardi 6 juin à 23h10 ! Le texte que j'avais fait à sa sortie en salles...

Je ne considère pas "28 jours plus tard" comme le réamorceur de la pompe à faire des films d'horreur britannique. Lorsque je suis venu vivre en Angleterre (le 10 septembre 2001), les productions d'horreur étaient au point mort. Puis, Dog Soldiers est sorti et les gens allaient le voir quand même en assez grande masse autour de moi. Moi même, je l'ai vu deux fois en salles sur 3 mois (ce qui fait que le film était à l'affiche trois mois après). Puis après ce succès sont apparus toutes ces pelloches horrifiques et j'ai eu ma place réservée quasi chaque semaine.

Pour en revenir sur 28 days later, j'avoue que l'on tchatche beaucoup de repompage des films de zombies, de son emprunt du "jour des Triffides" mais assez peu de l'utilisation permanente de décors existants, de références culturelles reconnaissables immédiatement par un britannique.

Je passais assez souvent déjà sur la route de Manchester, et je pourrais quasiment vous montrez là où certaines parties ont été filmées. Quand j'ai vécu à Londres, je notais mentalement les endroits où ce film se déroulait chaque fois que j'y passais.

Les références à la boisson Lilt ou aux supérettes Budgens aide l'anglais moyen à s'immerger complètement. Je l'avais vu en avant première pour Halloween ce film et j'avais vu la charge d'adrénaline supplémentaire de me dire que ce film ce déroule à côté de chez moi, là où j'allais étudier et passer mes week ends. Brrrrr!
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com
Fatalis rex
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Message par Fatalis rex »

SPOILERS


Excellent zombie movie. Quand en France j'en entends certains pleurer parce qu'on n'a pas les moyens des américains, ça me fait doucement rire. Voilà un film anglais, filmé à Londres et sa banlieue avec 3 fois rien qui fait des étincelles.

Ce début où l'on est plongé, à l'instar du héros, en plein désert urbain, est stupéfiant. On en vient même à se dire que, dans une telle situation cataclysmique, on pourrait se retrouver dans le même désarroi : se réveiller, nu, sur un lit d'hôpital, et déambuler dans une ville déserte.

La découverte progressive du "secret", dont on se doute puisqu'on sait bien qu'on est devant un film de zombi, est rondement menée, par petite touche, jusqu'à ce gros moment de flippe où l'on découvre l'existence de survivants.

Ensuite, dans sa 2ème partie, le film nous emmène dans une autre configuration proche de ZOMBIE : celle du barricadement sous protection militaire. Bien sûr, on découvrira que les humains ne sont pas plus nobles que les zombis, qu'on est autant sinon plus en danger à leurs côtés, et que le seul moyen d'y échapper est de soi-même se comporter comme l'ennemi : en sauvage, avec violence, comme un zombi. Le message n'est pas nouveau, mais il est efficace.
the masqué
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Message par the masqué »

Honnêtement je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à 28 JOURS PLUS TARD : une ambiance fin du monde très bien rendue , Cillian Murphy parfait , une atmosphère tendue du début jusqu'à la fin (même les persos apparemment "principaux" peuvent se faire dégommer dans les cinq minutes) , un constat bien dark sur la nature humaine , le tout dans une mise en scène carrée et ultra-efficace.....Nickel
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"

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Kevorkian
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Message par Kevorkian »

Pas fan du film, cette deuxième partie chez les militaires se révélant lourdingue et pompeuse pour ma part mais je me remettrai jamais de la scène où Brendan Gleeson mute en zombie tout en hurlant à sa fille de ne pas s'approcher. Emouvant, terrifiant et imparable. :shock:
Heathcliff
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Message par Heathcliff »

bien-sur que 28 jours plus tard est un zombie-movie ! si pour etre un zombie-movie il faut des zombies qui sont morts, qui revivent, qui bougent pas vite, qui ont la tete sur le coté, qui ont des firngues déchirées etc... on va plus s'en sortir ! On pourrait éventuellement qualifier aussi 28j comme un "plague-movie", sous catégorie du film catastrophe, si ça existait :D
en tout cas c'est un très bon film. très marquant et à la réalisation bien maitrisée. la 1ere scene m'a foutu une trouille bleue. ça fait longtemps que je n'avais pas vu une scene aussi violente.
choy
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Message par choy »

Quel rabajoie, tu vois pas que c'est une discution de geek ? ^^ nan enfin ce que je veux dire c'est que zombi ou pas apres on aime ou on aime pas le film. Mais c'est toujours amusant de dépioter tout ça d'essayer de trouver une cohérence entre tout ces films fantastiques, se fixer des codes et rendre le tout plus cohérant, plus crédible... enfin n'empeche que pour moi c'est pas des zombis :lol:
mais je trouve ça plus intéressant dans le sens que si l'on en tue un au final, on tue un malade et non pas une personne déja morte. Mais si mes souvenirs sont exactes (j'ai vu le film il y a plus d'un an... vais-je me le mettre pour aller me coucher ?) ce n'est pas dévellopé dans le film.
woops
Persona Non Grata
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Message par Persona Non Grata »

Heathcliff a écrit : en tout cas c'est un très bon film. très marquant et à la réalisation bien maitrisée. la 1ere scene m'a foutu une trouille bleue. ça fait longtemps que je n'avais pas vu une scene aussi violente.
ouais mais dommage avec cette fin bien pourrie aux relents de day of the dead avec le p'ti' couplet sur ces-militaires-qui-sont-tous-des-enculés....
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