Aprés avoir quitté leur petite ville de banlieue où ils écumaient les concerts-bars, ils découvrent la scene rock Hollywoodienne, sa corruption, la drogue et la vie facile. C'est le frère de Kennedy qui leur sert de manager mais ils sont bientot la proie d'un producteur mafieux et de dealers. Un dur combat commence pour Kennedy qui doit non seulement lutter contre les tentations, sex and drugs, la facilité et la renommée, garder l'unité de son groupe et surtout la loyauté de son frère.
Si Clubland est un constat sur l'univers de la scéne rock c'est aussi le combat d'un jeune musicien pris entre ses désirs de réussite et de gloire, sa loyauté envers les siens, ses amis et l'amour véritable, l'impossibilité de cumuler le tout dans un monde où tout n'est que corruption vices et hypocrisie.
Clubland est à l'image de ce qui symbolise cet univers, un terrible Grand-Huit, alternance de violence et d'emotions, de joies et de malheurs mais ce qui touche le plus c'est la sincérité de l'entreprise.
Jamais Mary Lambert ne force le trait et sa mise en scéne est élègante, fluide sachant capter le détail qui touchera.
Ses personnages sont à l'avenant du film, tous poignants, attachants et d'une telle simplicité.
Kennedy est un peu notre ami à tous, paumé entre ses rêves et la réalité, les choix et sacrifices qu'il doit faire.
C'est le dilemne de savoir entre qui et quoi choisir dans ce milieu, tout vouloir ensemble mais en restant fidèle à soi même et son coeur quand tout tend à vous corrompre en vous incitant à la facilité en sachant qu'elle a un prix qu'on paie parfois de sa vie ou celle d'un ami. Prix qui menera au massacre final assez impressionnant mais qui sera celui de la liberté.
Clubland bénèficie en outre d'une excellente BO entre rock US, punk rock et ballades mais c'est aussi une interprétation tout en justesse d'une solide équipe d'acteurs semblant unis par l'amitié qui transpire par delà l'écran.
Jimmy Tuckett en tête qui interpréte ses propres chansons, Brad Hunt son frère prêt à tous les sacrifices pour lui et ses amis, Heather Stephens, sa petite amie, qui pour une fois n'est pas la gourde finie, le plus gay de la famille Arquette, Alexis, en manager punk, la plus marginale actrice hollywoodienne, l'hallucinante Lori Petty en punkette névrotique Siouxsie-Style overdosée et les special guests Terence Trent D'Arby et Steve Tyler.
Clubland c'est aussi RODNEY EASTMAN





Inédit en France mais beau succés US malgré sa classification pour langage obscene, violence explicite et sexe - Ah la fellation sous acide- Clubland c'est en trois mots loyauté, passion et amitié.
Clubland ou vivre ses rêves en sortant indemne d'un milieu infesté de loups.
Ce film a beaucoup touché Eric par cette sincérité et m'a par moment fait perler une larmounette d'emotion.

