C'est peut-être là où se situe le problème : le bouche à oreille a trop bien fonctionné et c'est pour celà que la fréquentation chute à vitesse grand VSuperwonderscope a écrit :Les spectateurs n'en sont toujours pas revenus, des revenants.
En fait, ils ne sont même pas venus. C'est un véritable échec : 1174 entrées sur 7 salles et le bouche à oreille n'a pas encore fonctionné en trois jours (en fait, ça décroit à vitesse grand V)
Les revenants - Robin Campillo (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
ZombiGirl
- DeVilDead Team
- Messages : 1921
- Enregistré le : jeu. juin 24, 2004 5:34 pm
- Localisation : Last House on Dead End Street.
Ah oui, tu m'étonnesManolito a écrit :Les insomniaques qui ont Canal + trouveront un remède à leur mal dès cette semaine
-
zombieater
- Messages : 204
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 12:17 pm
- Localisation : PERPIGNAN
- Contact :
A ceci près que dans ce roman les morts, après être sortis de leur tombe, rajeunissaient physiquement jusqu'à redevenir enfants, puis bébés, et là devaient chercher une femme pour réintegrer son abdomen _ d'où le titre.tomfincher a écrit : Moi ça me fait penser à un livre que je viens de commencer, par Philip K. Dick, qui s'intitule "A rebrousse temps".
Pour ma part ce film me rappelle un court bouquin de Brussolo sorti il y a une quinzaine d'années, "Ma vie chez les morts" .
-
Superfly
- Modérateur
- Messages : 13247
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:13 am
- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
Ben moi j'ai vraiment aimé ce film. je pourrais pas expliquer pourquoi
quand j'avais vu les photos, je m'étais dis que c'était de la merde, mais en même temps il m'intriguait. En fait faut trouver lebon moment pour le chopper. Etj'ai adoré l'atmosphère du film, les sous entendus, les tensions, la poésie parfois.
Donc un film a découvrir et a ne surtout pas voir si on veut du fantastique. Pour moi, Les Revenants n'est pas un film fantastique.
Belle critique de Romain
Le vrai thème, à travers l’argument fantastique de base, c’est l’amour sous toutes ses formes: un enfant blafard et mutique qui revient supplicier un couple meurtri depuis sa disparition; une vieille dame qui retrouve son vieux mari laissé à l’abandon, plongé dans son quotidien rouillé, noyé dans son chagrin nu ; et surtout un jeune couple (Géraldine Pailhas et Jonathan Zaccaï, excellents) qui tentent de recoller les morceaux de leur vie brisée. Et c’est souvent beau.
Etrange, oui, un film étrange parce qu’on ne sait rien et surtout parce que le metteur en scène ne surligne pas l’émotion. D’où cette impression de froideur ambiante, d’accueil tiède, reflet parfait d’une intégration qui ne se fera pas. Cet objet singulier peut légitimement laisser perplexe ceux que le rythme lymphatique et les recours à l’ellipse affligent mais, en dépit d’un sur-moi Resnais, il possède une originalité qui annihile la plupart de ses écueils. D’autant que rares sont les films qui retranscrivent ainsi cette terrible culpabilité de se sentir (et d’être) vivant... De quoi prévoir de beaux lendemains à ce jeune réalisateur ? Incontestablement.
Il explique mieux que moi pourquoi j'ai aimé

Donc un film a découvrir et a ne surtout pas voir si on veut du fantastique. Pour moi, Les Revenants n'est pas un film fantastique.
Belle critique de Romain
Le vrai thème, à travers l’argument fantastique de base, c’est l’amour sous toutes ses formes: un enfant blafard et mutique qui revient supplicier un couple meurtri depuis sa disparition; une vieille dame qui retrouve son vieux mari laissé à l’abandon, plongé dans son quotidien rouillé, noyé dans son chagrin nu ; et surtout un jeune couple (Géraldine Pailhas et Jonathan Zaccaï, excellents) qui tentent de recoller les morceaux de leur vie brisée. Et c’est souvent beau.
Etrange, oui, un film étrange parce qu’on ne sait rien et surtout parce que le metteur en scène ne surligne pas l’émotion. D’où cette impression de froideur ambiante, d’accueil tiède, reflet parfait d’une intégration qui ne se fera pas. Cet objet singulier peut légitimement laisser perplexe ceux que le rythme lymphatique et les recours à l’ellipse affligent mais, en dépit d’un sur-moi Resnais, il possède une originalité qui annihile la plupart de ses écueils. D’autant que rares sont les films qui retranscrivent ainsi cette terrible culpabilité de se sentir (et d’être) vivant... De quoi prévoir de beaux lendemains à ce jeune réalisateur ? Incontestablement.
Il explique mieux que moi pourquoi j'ai aimé
-
tomfincher
- Messages : 3063
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Localisation : Grenoble/Toulouse/Agen
- Contact :
Toutafait d'accord avec le Fly et la critique du dessous. J'ai bien aimé. Un beau film, une atmosphère étrange, lourde et froide... Le réalisateur aborde un côté inexploré du "film de zombi". POurquoi pas ? Il pose de bonnes questions, et si finalement, le film n'a pas avancé d'un iota par rapport au début, c'est que ce n'est pas ça le sujet du film mais plutôt comment aimer quelqu'un qu'on ne comprend pas, comment aimer quelqu'un dont on a déjà fait le deuil.
C'est sur que le rythme du film n'aide pas à conquérir les foules, mais il est tout à fait justifié. A aucun moment le réalisateur n'est en désaccord avec son sujet.
Les Revenants est un vrai film d'auteur, sans concessions, mais finalement passionnant.
C'est sur que le rythme du film n'aide pas à conquérir les foules, mais il est tout à fait justifié. A aucun moment le réalisateur n'est en désaccord avec son sujet.
Les Revenants est un vrai film d'auteur, sans concessions, mais finalement passionnant.
