Quasimodo d'el Paris de Patrick Timsit (1999)

[arsenium]

Synopsis Allociné :

Paris 1998. Trop laid pour être le fils du gouverneur de la ville d'El Paris, Quasimodo est abandonné à l'âge de quatre ans et échangé contre une petite Cubaine, Esmeralda. Enfermé dans la cathédrale il est condamné a faire sonner les cloches. Mais l'archidiacre, Frollo, profite de la naïveté de Quasimodo pour l'aider à accomplir son funeste dessein, nettoyer la ville du nid du démon: les femmes. Injustement accusé d'être le tueur de femmes et poursuivi par la ville entière, Quasimodo se refugie dans le clocher de la cathédrale avec Esmeralda, seule à croire à son innocence.

Ecrit par Patrick Timsit avec Jean-François Halin. Premier film de Timsit et très libre adaptation du chef d'oeuvre de Victor Hugo.

Alors : pour moi, attention, film culte !!! Nombre de répliques excellentes sur un scénario plutôt creux et pas parfaitement maîtrisé, mais qu'importe. Des acteurs qui se régalent (sauf Mélanie Thierry qui manque encore d'expérience/assurance, c'est son deuxième long métrage et Elbaz un peu too much par moments) et qui nous régalent : Berry bien sûr, parfait pour ce rôle de curé pas très catholique mais aussi Dominique Pinon, François Levantal hilarant en psychopathe "sensible".
D'aucuns pourront m'opposer qu'un film qui fait jouer Lolo Ferrari ne doit pas prétendre à beaucoup. Et je réponds "Oui, un grand OUI". Comme la Cité de la peur qui ne volait pas haut, mais amuse toujours autant, Quasimodo d'el Paris fait partie des ces films "cons" dont on garde les répliques en tête des années durant, le sourire idiot aux lèvres.

Pour moi, un 17/20.

Et vous ?

[Dragonball]

Une tueroe !

Rarement on avait poussé dans un film français les frontières du non sens et du gag débile aussi loin !
Les personnages sont tous plus taré les uns que les autres (Vincent Elbaz et Richard Berry sont particulièrement excellent) et les situations les mettant en scènes souvent hilarante (Ah, et ce final, avec le siège de la cathédrale !)
Je n'irais pas jusqu'a dire qu'il y a des scènes ou des répliques cultes dans ce film mais certaines d'entre elles m'ont vraiment marqué, comme le moment ou Richard Berry pardoie le colonel Trautman, le gag avec le pantalon ou encore celui du cimetière.

Un chef d'oeuvre !

[arsenium]

Je pense qu'il faut donner envie de découvrir les répliques cultes, donc je vais en citer une pour commencer :
Jean François Halin s'arrête en mini à côté de Frollo et Quasimodo qui sont au milieu du bois de boulogne (ou l'équivalent) pour prêcher la bonne parole, entourés donc de prostituées, et donc JFH demande :
-JFH : c'est combien ?
-(réponse de Frollo) : les cassettes, les cierges ?
-JFH : non le ptit bossu, c'est combien ?
-Frollo : tu veux rôtir en enfer ?
-JFH : faut voir, c'est combien ?



Allez une deuxième, ça me fait plaisir de bon matin :
Esmeralda arrangue la foule des cubains dans la cour des miracles :
-On vous traite de voleurs et de malpropres. Mais vous êtes vraiment des voleurs et des malpropres ?
-(cri de Diego le cubain) : OUAIS !

[the masqué]

Ouais , délirant mais ça tourne très vite en rond...
Au final , une comédie à la française chiante comme la moyenne...

[Manolito]

Un film nourri aux influences du cinéma fantastique, puisqu'il s'inspire non seulement de "Notre-Dame De Paris", mais aussi très nettement de "L'homme au masque de cire". Il n'en reste pas moins un film assez laid, qui sent la comédie Z française, avec sa photo criarde et ses accessoires et costumes cheap, apparemment sortie d'un Leclerc du coin... L'humour marche par à-coup, avec de vrais moments de rire (le petit bossu cité ci-dessus), et d'autres choses très répétitives vulgaires et débiles. C'est quand même dispensable, même si Richard Berry, acteur qui ne m'emballe guère d'habitude, est un excellent Frollo ! Au générique, signalons la présence en co-scénariste de Raffy Shaft, le "cerveau" derrière "Ma femme s'appelle Maurice" ey "Incontrolable" !

"Quasimodo d'el paris" passe en ce moment sur ciné cinéma premier, très bonne copie...