Pourriez faire un effort pour vos lecteurs au moins.Superfly a écrit : ... rien de sexuel par contre là dedans
Aide sélective à l'édition vidéo
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haxandreyer
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Studio Canal a recu une subvention du CNC pour la sortie de ses Pécas.Superfly a écrit :Mais qui peut dire que tel film est une merde ??
Pour moi faut choisir sur un ensemble de points aussi divers que le travail sur l'édition, la rareté, le pognon investi etc ...
En restaurant les masters de Max pecas, tu sais très bien que c'est la survie de l'oeuvre qui se joue. Pour les générations futures
J’ai examiné le règlement qui régit cette commission de l’aide sélective à l’édition vidéo, et on trouve ces quelques lignes qui sont une bien faible justification à la présence du directeur de Wild Side au sein de la commission :
Déontologie :
Article 9. Cas d’un membre concerné par un dossier :
Lorsqu’un membre de la commission est concerné à titre personnel, directement ou indirectement, par un dossier figurant à l’ordre du jour, il le fait savoir au Président, qui l’invite à se retirer pendant les délibérations sur le dossier et pendant les opérations de vote. A son retour en commission, l’interessé s’interdit toute référence à ce dossier.
Déontologie :
Article 9. Cas d’un membre concerné par un dossier :
Lorsqu’un membre de la commission est concerné à titre personnel, directement ou indirectement, par un dossier figurant à l’ordre du jour, il le fait savoir au Président, qui l’invite à se retirer pendant les délibérations sur le dossier et pendant les opérations de vote. A son retour en commission, l’interessé s’interdit toute référence à ce dossier.
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meltingman
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Mouahahhahahhahhaha ils sont trop forts !!!!!!ctiss a écrit :J’ai examiné le règlement qui régit cette commission de l’aide sélective à l’édition vidéo, et on trouve ces quelques lignes qui sont une bien faible justification à la présence du directeur de Wild Side au sein de la commission :
Déontologie :
Article 9. Cas d’un membre concerné par un dossier :
Lorsqu’un membre de la commission est concerné à titre personnel, directement ou indirectement, par un dossier figurant à l’ordre du jour, il le fait savoir au Président, qui l’invite à se retirer pendant les délibérations sur le dossier et pendant les opérations de vote. A son retour en commission, l’interessé s’interdit toute référence à ce dossier.
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
C'est quand même un peu gros.ctiss a écrit :J’ai examiné le règlement qui régit cette commission de l’aide sélective à l’édition vidéo, et on trouve ces quelques lignes qui sont une bien faible justification à la présence du directeur de Wild Side au sein de la commission :
Déontologie :
Article 9. Cas d’un membre concerné par un dossier :
Lorsqu’un membre de la commission est concerné à titre personnel, directement ou indirectement, par un dossier figurant à l’ordre du jour, il le fait savoir au Président, qui l’invite à se retirer pendant les délibérations sur le dossier et pendant les opérations de vote. A son retour en commission, l’interessé s’interdit toute référence à ce dossier.
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francis moury
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- Enregistré le : lun. sept. 26, 2005 4:19 pm
Discussion savoureuse que j'ai pris plaisir à lire intégralement.
Elle devrait suffire à dissuader tout indépendant naïf de tenter l'aventure tant les dés sont pipés. Le miracle, dans un tel contexte, est que certains veuillent la tenter, voire la tentent néanmoins.
Un conseil pratique : ne pas être seulement l'éditeur mais aussi le distributeur me semble impératif.
D'où un cercle vicieux car on ne peut être distributeur que si on connaît déjà le milieu de la distribution, qu'on y a un carnet d'adresses.... donc on ne peut être un éditeur que si on est déjà distributeur.
Autre cercle vicieux : ne pas sortir seulement 1 ou 3 titres mais 20 ou 30 sur une année : la quantité entraîne naturellement la durée de vie d'une société. Mais ce n'est possible que si on dispose des capitaux suffisants pour acheter les droits et fabriquer ces 20 ou 30 DVD... retour au point de départ. L'argent n'ira qu'à l'argent et les dés sont pipés : c'est évident. Celui qui n'a pas d'argent ne réussira qu'à la condition d'avoir énormément de chance : autant dire par conséquent qu'il est certain d'échouer à 99% - cf. le titre du film de Frankenheimer si amusant...
Ce qui me fait penser à un nouveau conseil pratique : ne pas installer sa société en France si on est indépendant et qu'on n'a pas beaucoup de capitaux. Londres ou Bruxelles sont préférables... en fait pratiquement n'importe quel pays d'Europe est préférable... à moins qu'on n'ait un ami à la Commission, ce qui change toute la donne...
Elle devrait suffire à dissuader tout indépendant naïf de tenter l'aventure tant les dés sont pipés. Le miracle, dans un tel contexte, est que certains veuillent la tenter, voire la tentent néanmoins.
Un conseil pratique : ne pas être seulement l'éditeur mais aussi le distributeur me semble impératif.
D'où un cercle vicieux car on ne peut être distributeur que si on connaît déjà le milieu de la distribution, qu'on y a un carnet d'adresses.... donc on ne peut être un éditeur que si on est déjà distributeur.
Autre cercle vicieux : ne pas sortir seulement 1 ou 3 titres mais 20 ou 30 sur une année : la quantité entraîne naturellement la durée de vie d'une société. Mais ce n'est possible que si on dispose des capitaux suffisants pour acheter les droits et fabriquer ces 20 ou 30 DVD... retour au point de départ. L'argent n'ira qu'à l'argent et les dés sont pipés : c'est évident. Celui qui n'a pas d'argent ne réussira qu'à la condition d'avoir énormément de chance : autant dire par conséquent qu'il est certain d'échouer à 99% - cf. le titre du film de Frankenheimer si amusant...
Ce qui me fait penser à un nouveau conseil pratique : ne pas installer sa société en France si on est indépendant et qu'on n'a pas beaucoup de capitaux. Londres ou Bruxelles sont préférables... en fait pratiquement n'importe quel pays d'Europe est préférable...
à moins qu'on n'ait un ami à la Commission, ce qui change toute la donne..."Felix qui potuit rerum causas cognoscere"
Je ne savais pas trop ou le mettre donc je le case ici : au premier semestre, le marché du DVD en France a chuté en chiffre d'affaires de 13,5 pour cent par rapport à l'année précédente. 445 millions au lieu de 515... On peut parler d'un certain effondrement ! Peut-être un contre-coup de l'année cinématographique désastreuse qui l'a précédé ? Ou peut-être quelque chose de plus structurel ?
Le communiqué complet de la SEV, avec des infos dont on pouvait se douter en parcourant les magasins de DVD : l'explosion des séries TV, la perte de vitesse des sorties à très bas prix... A noter aussi que, contrairement à ce que certains prétendaient il y a quelques mois, la chute de chiffre d'affaires s'accompagne bien maintenant d'une chute significative de volumes de ventes en unités. Les gens achètent clairement beaucoup moins de DVD que l'année dernière.
"Le Syndicat de l’Edition Vidéo (SEV), qui regroupe les éditeurs et les distributeurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques éditées sur DVD, annonce une baisse de 13,5% de son chiffre d’affaires sur la période janvier-juin 2006 et de 9% en volume. Ces résultats confirment le recul enregistré en 2005, pour la première fois depuis 1986.
Ce recul s’explique par la moindre performance des films de cinéma dont le taux de conversion salles/vidéo a baissé.
A noter cependant une nette progression du hors-film, qui atteint 28 % des ventes contre 20% au 1er semestre 2005. Cette évolution est due en particulier à la montée en puissance des séries TV qui voient leur part doubler, passant de 7% du marché total à 14%.
On constate par ailleurs une forte diminution des offres de produits à très bas prix.
Il ne faut néanmoins pas oublier que la baisse du marché au premier semestre reflète l’impact de la piraterie qui, comme cela a été souligné à maintes reprises lors du débat parlementaire autour de la loi DADVSI, doit plus que jamais être combattue."
"Le Syndicat de l’Edition Vidéo (SEV), qui regroupe les éditeurs et les distributeurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques éditées sur DVD, annonce une baisse de 13,5% de son chiffre d’affaires sur la période janvier-juin 2006 et de 9% en volume. Ces résultats confirment le recul enregistré en 2005, pour la première fois depuis 1986.
Ce recul s’explique par la moindre performance des films de cinéma dont le taux de conversion salles/vidéo a baissé.
A noter cependant une nette progression du hors-film, qui atteint 28 % des ventes contre 20% au 1er semestre 2005. Cette évolution est due en particulier à la montée en puissance des séries TV qui voient leur part doubler, passant de 7% du marché total à 14%.
On constate par ailleurs une forte diminution des offres de produits à très bas prix.
Il ne faut néanmoins pas oublier que la baisse du marché au premier semestre reflète l’impact de la piraterie qui, comme cela a été souligné à maintes reprises lors du débat parlementaire autour de la loi DADVSI, doit plus que jamais être combattue."
Ahlala, l'éternel argument du un film piraté = un film non vendu.
Moi je me demande si c'est pas aussi du au fait que l'offre est quand même assez lamentable. Je suis en train de remplir un planning de sortie, et y'a quand même pas de quoi sauter au plafond même avec Noël en vue. Il est loin le temps où chaque mois c'était 20 films-qu'il-faut-absolument-avoir qui sortaient. Là, entre les ré-ré-ré-éditions deluxe collector 1.5 machin truc, la compétition sauvage des bacs à 9 ou 13€, et un catalogue franchement pas folichon quand on regarde l'ensemble, c'est peut-être un peu facile de coller ça sur le dos des vilains pirates qui font sans doute beaucoup de mal à l'industrie du cinéma en n'allant pas voir les films, mais à mon avis un peu moins à l'industrie du DVD. Le problème des séries, en revanche, est tout autre...
Moi je me demande si c'est pas aussi du au fait que l'offre est quand même assez lamentable. Je suis en train de remplir un planning de sortie, et y'a quand même pas de quoi sauter au plafond même avec Noël en vue. Il est loin le temps où chaque mois c'était 20 films-qu'il-faut-absolument-avoir qui sortaient. Là, entre les ré-ré-ré-éditions deluxe collector 1.5 machin truc, la compétition sauvage des bacs à 9 ou 13€, et un catalogue franchement pas folichon quand on regarde l'ensemble, c'est peut-être un peu facile de coller ça sur le dos des vilains pirates qui font sans doute beaucoup de mal à l'industrie du cinéma en n'allant pas voir les films, mais à mon avis un peu moins à l'industrie du DVD. Le problème des séries, en revanche, est tout autre...
C'est vrai que les sorties n'étaient pas excitantes du tout au premier semestre - mais ça devrait aller beaucoup mieux au second semestre avec l'arrivée de nombreux titres commercialement viables : King Kong, Narnia, Age de glace 2, Pirates des caraibes 2. Les titres de fonds de catalogue les plus recherchés sont aussi largement sortis maintenant. Il faudra voir si les ventes repartent au second semestre pour voir s'il s'agit d'un phénomène durable. Il faut aussi prendre en compte l'arrivée de graveurs de salons à des prix très compétitifs...
Reste qu'il faut arrêter de vivre dans le village des schtroumphs. Une statistique intéressante et que au cours des 2-3 dernières années, le marché locatif s'est effondré de 20 à 30 pour cent par an ! Comme par hasard à un moment correspondant à l'extension des offres hauts débits dans les grandes villes françaises... On va quand même clairement voir arriver une génération qui n'aura jamais acheté - matériellement en tous cas - de dvd et de cd, c'est un peu facile de trouver ça très bien et de supposer que ça n'a aucun impact sur les ventes etc.
Reste qu'il faut arrêter de vivre dans le village des schtroumphs. Une statistique intéressante et que au cours des 2-3 dernières années, le marché locatif s'est effondré de 20 à 30 pour cent par an ! Comme par hasard à un moment correspondant à l'extension des offres hauts débits dans les grandes villes françaises... On va quand même clairement voir arriver une génération qui n'aura jamais acheté - matériellement en tous cas - de dvd et de cd, c'est un peu facile de trouver ça très bien et de supposer que ça n'a aucun impact sur les ventes etc.
C'est pas du tout ce que j'ai dit. D'une part je ne pense pas que un film piraté = un film non acheté/vendu, c'est un peu simpliste, mais surtout je ne pense pas que ça soit la SEULE cause, or dans leur communiqué le piratage est encore le grand et unique coupable. Ils ne se remettent jamais en cause (c'est pas leur rôle cela dit).Manolito a écrit :c'est un peu facile de trouver ça très bien et de supposer que ça n'a aucun impact sur les ventes etc.
Pour les statistiques de location la centralisation du monde de la location vidéo sous la bannière Video Futur et la disparition des petits vidéo clubs n'y sont à mon avis pas totalement étrangères. Hormis les grosses sorties qui disparaissent après 2 mois ou les catalogues des grands studios que tout le monde a déjà douze fois en DVD, on n'y trouve plus rien ! Enfin c'est le cas par chez moi...