Mon ultime participation pour 2009.. point de jeunes ados gay neo nazi se faisant dépuceler dans le sang et l'urine comme promis par manque de temps, il faudra attendre 2010 pour ce bijou de brutalité fantasmatique.. mais ce petit film, une distraction de Noel:
Avec l'essor du monde informatique dans les 90s, il aurait été étonnant que le cinéma d'horreur ne s'empare pas du phénomène pour nous concocter quelques néo-psycho-killers qui de l'informatqiue aurait fait leur terrifiante arme.
Si on se souvient des 1er pas passablement soporifiques mais révolutionnaires que furent ceux de Tron, on peut prendre comme point de départ à Ghost in the machine, Le cobaye où un pauvre abruti se retrouvait projeté à l'interieur d'un monde virtuel qui le transformait en un redoutable tueur, pret à se venger de ceux qui l'humilièrent.
Chez la Talalay, ( une femme donc..

) autrefois réalisatrice de La fin de freddy, c'est le tueur aux carnets d'adresses qui suite a un accident de la route et un orage fort mal venu alors qu'on lui fait un scanner qui va le propulser dans un monde virtuel ou il va continuer sa chasse et tuer une à une les personnes contenues dans son ultime carnet d'adresse, celui de la pauvre Terry et son jeune fils de 14 ans, Josh.
On sent chez la Talalay ( quel nom rigolo

) l'envie de bien faire et un bel atout pour son film est qu'il n'est jamais fermé aux novices en informatique. Elle soigne le coté scientifique en s'appuyant sur de vraies théories sans jamais perdre son spectateur ignare en la matière. Ce qui n'est pas négligeable puisqu'on suit donc les péripéties de notre psychopathe comme celles de n'importe quel autre tueur en série sans en ressortit la tête mitraillée de régles informatico-scientifiques.
Autre atout, celui de se laisser aller à la mode de T2 en faisant de son jeune ado une sorte d'émule de notre John Connor. Pour une fois, on n'est pas face à un adolescent niais mais un jeune garçon conscient du danger, réfléchi et sachant prendre les choses en main sans pour autant jamais se prendre pour l'adulte qu'il n'est pas encore.
Pour le reste, la Talalay sait créer une ambiance, rendre effrayant le quotidien de tout un chacun en faisant de n'importe quel appareil ménager un vrai danger mortel pouvant à tout moment s'attaquer à vous de façon toujours crédible. Elle nous offre ainsi quelques beaux moments sanglants et gore ( l'explosion d'un pauvre bedonnant gourmand se couvrant d'ignobles boursouflures dues à l'électricité, un technicien transformé en torche vivante, une pauvre baby sitter bleuie par un lave-vaisselle devenu fou, une piscine devenue folle et même un plan furtif du massacre d'une famille...).
Le psychopathe est quant à lui plutôt convaincant et ses apparitions electroniques souvent prenantes même si on n'en saura guère plus sur ses intentions et motivations. On soulignera la trés belle photographie et le soin apporté aux FX le tout souligné par une partition musicale fort plaisante.
L'interprétation est des plus convaincante avec en tête la Allen ( si si! ), Ted marcoux en psychopathe electronique et surtout un honneur au jeune Will Horneff, 14 ans, futur bogosse a fantasmes, teen idol qui a tout de l'ado typique 90s, Ah Will

.. inondation de photos de Will demain qui n'a pas eu une grande carrière par la suite...
Ghost in the machine méritait mieux qu'une simple edition en VHS jadis..et mérite d'étre (re)découvert aujourd'hui. S'il n'est pas un grand thriller high tech, s'il est bourré de stéreotypes et de clichés convenus à l'avance, ce Tueur du futur demeure un beau spectacle, une trés honnête distraction.. et WILLLLLLLLLLLLLLL!!
Le corbeau qui de sa webcam embrase les minets!
