Le premier film que je vais voir a Londres aujourd'hui au National film theatre vers les 16h10 heure locale.
Selon la legende, Schoedsack etait quasiment avaugle lorsqu'il le tourna. Cela promet pour la suite!
J'en dirai plus la-dessus apres visionnage.
Mighty Joe Young (1949) - Ernest B. Schoedsack
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Mighty Joe Young (1949) - Ernest B. Schoedsack
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com
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milton arbogast
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- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
...tiens c'est marant, voulais justement lancer le sujet, je l'ai regardé hier!
MIGHTY JOE YOUNG:"Napoleon-le-petit"
Sorte de remake emasculé de KONG dont il suit assez fidelement la trame:
on decouvre un singe hors norme dans la jungle, on le ramene a la civilisation, on l'exhibe de la plus triviale de façon, et crac, on se prend un retour de manivelle dans la gueule style "gros modele"!
Sauf qu'ici -n'oublions pas que KONG est un "pré-code era", ce qui explique la disparition de certaine scene au fer et a mesure de resortie et du durcicement du code Hays- point de sauvagerie, de bestialité, de grandeur, berf, exit la tragédie: Joe aura même droit au plus humiliant des happy-end -un comble!!!- aprés avoir sauvé des orphelin d'un incendie (très spectaculaire au demeurant!)
Tout ça aurais pu donner la plus palote des série B et disparaitre sans douleur si n'etait venu s'ajouter a cette bande anodine deux nom qui le tire cents coudées vers le haut: Willis O. Brian et Ray Harryhausen.
Et c'est là que ce fait toute la difference.
Des la premiere apparition de "monsieur" Joe, on est scotché par la perfection de l'animation, technique que O'Brien (largement secondé par un petit nouveau 'achement doué, le môme Haryhausen)a grandement perfectionné depuis Kong.
La créature est beaucoup plus fine dans ses expressions, ses proportions, et les melanges d'animation et de personnages animé sont absolument epoustouflant.
<mais, si les (relative) maladresses techniques de Kong et d'une technique balbutiante etait balayé par la force émotionelle incroyable de l'histoire, ici, c'est helas l'inverse qui se produit.
Les scene sans Joe sans a mourir d'ennui, et celle avec lui, pour brillante qu'elles soient, manquent d'enjeu dramatique.
Il nous reste donc a s'emerveiller -sans s'impliquer- devant l'etourdissante vertuosité du O'Bie/Harryhausen:
Joe et les cavalier qui essaient de l'atraper au lasso (scene que Harryausen "citera" dans GWANGY) les numeros de music-hall de Joe, et evidement , le clou du film la mise a sac du night club "africain" qui regorge de plans epoustouflants (Joe passant sur une liane et tentant d'attraper la foule)
Immanquable pour ces tours de forces, MIGHTY JOE YOUNG reste une belle carosserie sans moteur, et sa jungle tristounette nous fait regretter la magie de Skull Island.
MIGHTY JOE YOUNG:"Napoleon-le-petit"
Sorte de remake emasculé de KONG dont il suit assez fidelement la trame:
on decouvre un singe hors norme dans la jungle, on le ramene a la civilisation, on l'exhibe de la plus triviale de façon, et crac, on se prend un retour de manivelle dans la gueule style "gros modele"!
Sauf qu'ici -n'oublions pas que KONG est un "pré-code era", ce qui explique la disparition de certaine scene au fer et a mesure de resortie et du durcicement du code Hays- point de sauvagerie, de bestialité, de grandeur, berf, exit la tragédie: Joe aura même droit au plus humiliant des happy-end -un comble!!!- aprés avoir sauvé des orphelin d'un incendie (très spectaculaire au demeurant!)
Tout ça aurais pu donner la plus palote des série B et disparaitre sans douleur si n'etait venu s'ajouter a cette bande anodine deux nom qui le tire cents coudées vers le haut: Willis O. Brian et Ray Harryhausen.
Et c'est là que ce fait toute la difference.
Des la premiere apparition de "monsieur" Joe, on est scotché par la perfection de l'animation, technique que O'Brien (largement secondé par un petit nouveau 'achement doué, le môme Haryhausen)a grandement perfectionné depuis Kong.
La créature est beaucoup plus fine dans ses expressions, ses proportions, et les melanges d'animation et de personnages animé sont absolument epoustouflant.
<mais, si les (relative) maladresses techniques de Kong et d'une technique balbutiante etait balayé par la force émotionelle incroyable de l'histoire, ici, c'est helas l'inverse qui se produit.
Les scene sans Joe sans a mourir d'ennui, et celle avec lui, pour brillante qu'elles soient, manquent d'enjeu dramatique.
Il nous reste donc a s'emerveiller -sans s'impliquer- devant l'etourdissante vertuosité du O'Bie/Harryhausen:
Joe et les cavalier qui essaient de l'atraper au lasso (scene que Harryausen "citera" dans GWANGY) les numeros de music-hall de Joe, et evidement , le clou du film la mise a sac du night club "africain" qui regorge de plans epoustouflants (Joe passant sur une liane et tentant d'attraper la foule)
Immanquable pour ces tours de forces, MIGHTY JOE YOUNG reste une belle carosserie sans moteur, et sa jungle tristounette nous fait regretter la magie de Skull Island.
Je ne suis pas d'accord avec toi pour beaucoup de point Milton et d'accord sur d'autres.
Le spectacle qui m'a ete donne hier etait certes un "King Kong pour enfants" mais cela n'a jamais vraiment ete a son desavantage. Comparer les deux films est d'ailleurs comparer "Le parrain" avec "Bugsy Malone".
Une jeune fille, Jill Young, vivant avec son pere en Afrique, rachete un bebe gorille avec les trois pieces de son argent de poche, un colier de perle, une boite a malice et le clou: une lampe de poche. On est certes a cent lieu du Kong mais c'est craquant, surtout si on le regarde avec des yeux d'enfants.
Douze ans plus tard, le producteur Max O' Hara part en territoire africain avec un jeune cowboy de rodeo attraper des bebetes pour sa boite de nuit "le golden safari". Ils rencontrent Jill avec son gorille devenu gigantesque mais apprivoise et proposent a la jeune fille de l'embaucher comme attraction vedette. Le conte de fees tournera au cauchemar pour la jeune deracinee et son adorable animal.
Melange de merveilleux comme dans tous jolis contes, de legeres references au western, de music hall, de comic books, de scenes de stop motion hallucinante comme l'incendie a l'orphelinat et de thematique du Magicien d'Oz.
****************************SPOILERS*************************
En effet, comment ne pas penser au Magicien d'Oz pour le theme principal avec cette jeune fille dans un univers etranger avec son animal de compagnie qui reviendra plus sage dans son pays d'origine.
Comment ne pas penser au conte de fee avec la formule consacree "et ils viverent heureux le reste de leur vie (si vous avez une meilleur traduction de ever after dites le moi ^^)"?
Un film incroyable qui n'hesite pas a prendre des teintes sanguines lors de l'incendie, ce qui m'a surpris.
Un classique simple et enfantin mais ... un classique!
Le spectacle qui m'a ete donne hier etait certes un "King Kong pour enfants" mais cela n'a jamais vraiment ete a son desavantage. Comparer les deux films est d'ailleurs comparer "Le parrain" avec "Bugsy Malone".
Une jeune fille, Jill Young, vivant avec son pere en Afrique, rachete un bebe gorille avec les trois pieces de son argent de poche, un colier de perle, une boite a malice et le clou: une lampe de poche. On est certes a cent lieu du Kong mais c'est craquant, surtout si on le regarde avec des yeux d'enfants.
Douze ans plus tard, le producteur Max O' Hara part en territoire africain avec un jeune cowboy de rodeo attraper des bebetes pour sa boite de nuit "le golden safari". Ils rencontrent Jill avec son gorille devenu gigantesque mais apprivoise et proposent a la jeune fille de l'embaucher comme attraction vedette. Le conte de fees tournera au cauchemar pour la jeune deracinee et son adorable animal.
Melange de merveilleux comme dans tous jolis contes, de legeres references au western, de music hall, de comic books, de scenes de stop motion hallucinante comme l'incendie a l'orphelinat et de thematique du Magicien d'Oz.
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En effet, comment ne pas penser au Magicien d'Oz pour le theme principal avec cette jeune fille dans un univers etranger avec son animal de compagnie qui reviendra plus sage dans son pays d'origine.
Comment ne pas penser au conte de fee avec la formule consacree "et ils viverent heureux le reste de leur vie (si vous avez une meilleur traduction de ever after dites le moi ^^)"?
Un film incroyable qui n'hesite pas a prendre des teintes sanguines lors de l'incendie, ce qui m'a surpris.
Un classique simple et enfantin mais ... un classique!
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com
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milton arbogast
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Oui, c'est vrai que je suis sous l'influence du syndrome Kong, mais que voulez vous, a voir cooper/O'brie a l'affiche d'un film de singe geant (avec robert amstrong en plus) il est difficile de ne pas faire la comparaison, mais une fois admi le côté enfantin de l'histoire OK.
Enfin, les fx sont assez epoustouflant pour en faire un truc a immanquable de toute façon.
En fait, c'est le film parfait a voir un dimanche aprés-midi d'hiver, tout pelotonné dans un coin de divan bien chaud.
Enfin, les fx sont assez epoustouflant pour en faire un truc a immanquable de toute façon.
En fait, c'est le film parfait a voir un dimanche aprés-midi d'hiver, tout pelotonné dans un coin de divan bien chaud.
Cela faisait longtemps que j'attendais de le découvrir, vu sa relative rareté en France. Au vu de sa réputation de "sous-Kong", je m'attendais à une déception sympathique, dans le style du "Fils de Kong". Heureusement, on en est loin. "Monsieur Joe" est une production luxueuse, mise en forme par des hommes de spectacles émérites qui nous en donnent largement pour notre argent.
Les scènes de trucage sont nombreuses, et s'avèrent pour la plupart spectaculaires. La destruction du Night Club et l'incendie final sont des tours de force technique époustouflant, dignes d'être comparés aux meilleurs passages de "King Kong" par leur finition et leur invention. On retrouve le génie de O'Brien dans le rendu de la gestuelle et des expressions de Joe, parfois coquasses, parfois terrifiantes. C'est aussi avec un plaisir sans mélange que nous retrouvons Robert Armstrong dans le rôle d'un homme de spectaclpe roublard et mégalo... Les passages en Afrique sont peut-être un peu faibles, mais "Monsieur Joe" est un beau conte pour enfants, à la fois touchant et spectaculaire, qui mérite bien mieux que la réputation mitigée dont il écope en France...
Bien que sorti récemment en zone 1, il n'existe toujours pas en DVD en France. Vu sur TPS CineClub, dans une belle copie VOSTF, 1.33 mono N&B d'origine...
Les scènes de trucage sont nombreuses, et s'avèrent pour la plupart spectaculaires. La destruction du Night Club et l'incendie final sont des tours de force technique époustouflant, dignes d'être comparés aux meilleurs passages de "King Kong" par leur finition et leur invention. On retrouve le génie de O'Brien dans le rendu de la gestuelle et des expressions de Joe, parfois coquasses, parfois terrifiantes. C'est aussi avec un plaisir sans mélange que nous retrouvons Robert Armstrong dans le rôle d'un homme de spectaclpe roublard et mégalo... Les passages en Afrique sont peut-être un peu faibles, mais "Monsieur Joe" est un beau conte pour enfants, à la fois touchant et spectaculaire, qui mérite bien mieux que la réputation mitigée dont il écope en France...
Bien que sorti récemment en zone 1, il n'existe toujours pas en DVD en France. Vu sur TPS CineClub, dans une belle copie VOSTF, 1.33 mono N&B d'origine...
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fantomas 2
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Tu as eu bien de la chance, Manolito, de découvrir ce film dans une belle copie. Durant des décades, la seule copie disponible en France fut une VF de qualité immonde, floue, visiblement contretype de douzième génération, coupée sur tous les côtés, et bien entendu sans la scène teintée vers la fin... Avec des potes, nous avons enfin pu voir le film dans toute sa gloire (relative, par rapport à KING KONG, bien entendu) lorsque sortit le laserdisc américain, qui fut pour nous une totale révélation.
Comme quoi, en matière de cinéma aussi, l'attente double - parfois - le plaisir !
Comme quoi, en matière de cinéma aussi, l'attente double - parfois - le plaisir !
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milton arbogast
- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
En fait O'Bie n'a réalisé que 10% de l'animation totale sur ce film, à cause de la lourdeur administrative de la production.Manolito a écrit : On retrouve le génie de O'Brien dans le rendu de la gestuelle et des expressions de Joe, parfois coquasses, parfois terrifiantes.
C'est Harryhaussen qui s'est tapé la toute grande majorité des sequences; mais sous la strict supervision d'O'Bie evidement, et énormement influencé par le travail de sen mentor.
La figurine (enfin "les") de Joe sont en effet d'une finesse d'expression largement superieur a KONG (mais KONG est un film "dramtiquement" tellement parfait qu'il n'est jamais affaibli par les aproximations -toute relative- technique, propre a toute oeuvre fondatrice)
C'est en fait le dernier travail a la hauteur du talent du grand O'Brien, tout ce qui suivra (c'est a dire pas grand chose) seront des toute petite productions super fauchée, a cent lieues du luxe et de l'opulence de JOE, mais ou l'ont pourra quand même retrouvée par moment la patte du maitre (BLACK SCORPION et la sequence dans l'antre des monstres).
On peut trouver dans ce film quelques unes des plus belle sequences en stop-motion jamais montrée et qui ne seront jamais suprassées par aprés.
La scene entre Joe et les cow-boy ("citée" par harryhaussen dans GWANGI) et le saccage du Night-club (avec le plan extraordinaire de Joe se balançant sur une liane au-dessus de la foule paniquée) sont absolument insurpassable.
Re: Mighty Joe Young (1949) - Ernest B. Schoedsack
Vu hier après-midi et pas déçu si ce n'est un reproche scénaristique d'avoir inclus la scène de l'orphelinat comme un cheveu sur la soupe alors que nous sommes en pleine course poursuite. Ce fond rouge m'a troublé car l'image en devient baveuse et manque de contraste.
Le scénario à la Kong m'a un peu gâché le plaisir car tout y devient forcément prévisible. Cela dit, malgré, c'est vrai, des scènes de dialogues ennuyeuses parfois, toutes les scènes d'action incluant Joe sont magnifiques, que ce soit les maquettes ou l'animation. Petit bémol aux flammes de l'incendie pas forcément à l'échelle mais je chipote. Par contre, les pauvres lions s'en prennent plein la tête, à croire que Harryhausen ne les aiment pas.
Pour finir, je ne supporte pas l'actrice principale qui a l'air de lire son texte planqué sur des panneaux derrière la caméra alors que la gamine du début est absolument parfaite de naturel.
Le scénario à la Kong m'a un peu gâché le plaisir car tout y devient forcément prévisible. Cela dit, malgré, c'est vrai, des scènes de dialogues ennuyeuses parfois, toutes les scènes d'action incluant Joe sont magnifiques, que ce soit les maquettes ou l'animation. Petit bémol aux flammes de l'incendie pas forcément à l'échelle mais je chipote. Par contre, les pauvres lions s'en prennent plein la tête, à croire que Harryhausen ne les aiment pas.
Pour finir, je ne supporte pas l'actrice principale qui a l'air de lire son texte planqué sur des panneaux derrière la caméra alors que la gamine du début est absolument parfaite de naturel.
Groovy !
Re: Mighty Joe Young (1949) - Ernest B. Schoedsack
Découvert sur le Blu-Ray US, c'est une vraie merveille! Effectivement, on est dans une version light et gentillette de King Kong et puis la scène de l'incendie arrive comme un cheveu sur la soupe, mais ce sont des défauts vite pardonnés devant la magie que dégage tout le film et certains plans qui déploient une maestria technique impressionnante! La copie est particulièrement nette et précise, plus que King Kong mais c'est normal : 16 ans séparent les deux films.