
Rocky VI
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C'est confirmé, Bill Conti reprend la baguette, et ça va déchirer sa race !
Lien : http://www.soundtrack.net/news/article/?id=783
(source : traxzone.com et soundtrack.net)

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(source : traxzone.com et soundtrack.net)
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Première critique de Rocky Balboa ici :
http://stallonemania.over-blog.com/cate ... 62017.html
Houuuuuu ça va faire mal ! Welcome back Monsieur Stallone.
http://stallonemania.over-blog.com/cate ... 62017.html
Houuuuuu ça va faire mal ! Welcome back Monsieur Stallone.

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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La bande annonce est bien, elle donne la frite.
Et les taglines sont sympas tout plein
(l'adversaire de Rocky) "It's over"
(Rocky) "You don't know when it's over till it's over"
(l'adversaire de Rocky) "Where's that from, the 80's ?"
(Rocky) "That's probably the 70's"
Lien Youtube vers bande annonce en VOST
Et les taglines sont sympas tout plein

(l'adversaire de Rocky) "It's over"
(Rocky) "You don't know when it's over till it's over"
(l'adversaire de Rocky) "Where's that from, the 80's ?"
(Rocky) "That's probably the 70's"
Lien Youtube vers bande annonce en VOST
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Il est déjà fini ROCKY BALBOA?
Je croyais que c'était juste une esbroufe pré-projet à la RAMBO IV , moi...
Enfin , c'est cool....J'irai le voir.
Sinon , je voudrais dire un truc sur Rocky , que j'ai écrit , bon je sais pas ce que _ça vaut , je sais pas où le mettre
:
Hoplà:
Je croyais que c'était juste une esbroufe pré-projet à la RAMBO IV , moi...

Enfin , c'est cool....J'irai le voir.
Sinon , je voudrais dire un truc sur Rocky , que j'ai écrit , bon je sais pas ce que _ça vaut , je sais pas où le mettre


Hoplà:
Les héros stalloniens
L’autre jour , je revoyais Rocky.C’était toujours aussi bon.On y voyait ces images que vous connaissez tous , même si vous n’avez pas vu Rocky.Vous avez tous vu Rocky courir sur les marches de Philadelphie , avec ses mitaines et son bonnet , symbole de l’américain qui réussit à monter et atteindre les institutions incontestables américaines.Vous avez tous vu Rocky (toujours avec son bonnet et ses mitaines) collant des roustes à des carcasses de viande , symbole du capitalisme hargneux , s’épanouissant au milieu des pires conditions à force de hargne et de coups.Vous avez tous vu Rocky gueulant après Adrian pour la serrer dans ses bras , prêt à la féconder pour donner de forts et beaux et puissants Américains , qui à force de détermination , parviendront à baiser la gueule aux Noirs arrogants (dans les trois premiers Rocky , l’adversaire de Rocky est un Noir ; puis un communiste).
Donc , voilà , dit comme ça , j’ai l’air de vous avoir présenté Rocky comme un film réactionnaire , pro-américain , un peu raciste sur les bords , à la mentalité bas de plafond , au scénario bas de plafond , à l’interprète principal bas de plafond.En clair , dit comme ça , vous devez vous dire ce que la majorité des gens qui n’ont jamais vu Rocky pensent qu’est Rocky : un film de bourrin très très con qui ne vaut pas le coup qu’on s’y attarde.
Je vous arrête. Rocky , c’est tout sauf ça. Rocky n’est pas facho , Rocky est socialo. Rocky n’est pas le film d’un bon américain , dans la mesure où tout le petit monde qui s’y agite est gentiment de la loose.Quand les gens s’imaginent le personnage de Rocky , ils voient tout de suit e, le gros bourrin baisant la gueule à Dolph Lundgren dans le 4 après avoir soulevé des charrettes de foin sous le regard pontifiant des kolkhoziens et de son discours rageur , pour la liberté , une liberté libérale bien sûr.Mais ça , c’est le Rocky embourgeoisé , le Rocky installé dans les valeurs américaines par sa petite fortune et son bien-être (qui était remis en cause dans le 3 et le sera encore dans le 5).C’est le Rocky le plus laid de la série , complètement repris par l’entertrainment et ces deux gros beaufs de Golan et Globus (les producteurs de toutes les merdes 80’s de Chuck Norris pour vous situer les clients).C’est le Rocky balèze et philosophe , qui défonce tout le monde avec sa bannière étoilée pour le couvrir.C’est le plus fort.C’est un héros.
Mais dans Rocky , Rocky n’est pas un héros.Pas encore.Il ne commencera à l’être vraiment qu’à partir du 2 , quand tout le monde commencera à s’épater que les gens viennent au cinéma voir l’histoire d’un mec avec une gueule de Droopy et la voix rauque.Le mec n’a rien d’exceptionnel pourtant.Pour être sûr que les spectateurs reviennent , Rocky va devenir de plus en plus exceptionnel sous l’égide des producteurs bienveillants.Il se fritte avec Hulk Hogan dans le 3 avant d’atteindre l’apothéose de connerie (et de bénéf au box-office) avec le 4 , où il soulève des charettes de foin (je l’ai déjà dit) , court dans les montagnes sibériennes avant de hurler à toute l’URSS que la liberté est là , c’est Rocky , et avant ce final sublime où même les membres du Komintern applaudissent la victoire incontestable de Rocky.Tout juste si on ne sent pas dans les posters énormes de Marx et de Lénine accrochés sur les murs une lueur d’assentiment.C’est Stallone qui a écrit le scénar de Rocky IV.Il gagnait plusieurs millions par film , il s’était laissé emporter.On finissait par lui dire que ses personnages étaient balèzes , alors il les rendait de plus en plus balèzes.C’est la faute du public , aussi.On voulait voir un Rocky qui défonce tout le monde, qui hurle Adrian , on voulait du sang , des matches de 25 rounds , on ne voulait pas de crédibilité , on voulait du rêve , on voulait de l’icône.Mais on voulait Rocky.On ne voulait pas Rocky Balboa , l’étalon italien , introduit dans un combat minable , qui tape une clope à un clodo à la sortie du combat pour aller se geler les couilles dans un appart miteux.Ca , c’est le Rocky de Rocky.Le seul et l’unique.Le plus beau.Stallone a écrit Rocky dans sa chambre miteuse de Philadelphie (ou peut-être était-ce une autre ville , peu importe) , il avait froid et écrivait avec un stylo , sur du papier.Il devait douiller.Il a mis tout ce qu’il douillait sur le papier.Il a mis une vie humaine.Celle de Rocky Balboa.
Rocky est un homme à la base , un homme simple (« Je peux pas faire des trucs trop compliqués » dira-t-il à Adrian) , qui vivote entre deux matches merdiques en « récoltant les impayés ».Il tombe amoureux d’une vendeuse de supérette un peu simplette qui vit seule avec son frère alcoolo et semble être encore pucelle à trente ans.C’est Adrian.
Rocky essaie de faire parler son expérience , il parle aux jeunes du quartier qui se foutent de sa gueule.C’est pas le mauvais gars , Rocky.Sympa.Il veut croire.Il veut croire au Rêve américain.En même temps , il sait qu’il ne peut pas y croire.C’est compliqué dans la tête de Rocky…Il traîne dans la rue.Il rencontre Adrian , la sort.Il s’engueule avec son entraîneur.Il vit sa petite vie merdique d’homme merdique.Il n’a aucun potentiel.Il est moche , il est con , il est mal fringué.L’affaire est pliée.Une heure et demie de film et toujours pas un bourre-pif distribué digne de ce nom.Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Je veux des mecs quis e foutent sur la gueule sur un ring , je me retrouve avec un Ken Loach à peine plus friqué ? Y’a arnaque , les mecs !
Non , il n’y a pas arnaque.C’est ça , Rocky.L’histoire d’un homme.Et cet homme va finalement trouver une occasion de briller.Et il va s’y accrocher.Il s’entraîne.Et là , ça commence , c’est le putain de festival ! Les coups de latte sur les carcasses de viande , la montée des marches sur Gonna fly de Bill Conti (qui est devenue , dans l’inconscient collectif, la musique d’entraînement)….Et notre cœur chavire.On est heureux.On est pas heureux parce que ça va déchirer la gueule , on est heureux parce qu’un homme va se battre , un homme qu’on connaît , un homme imparfait , un homme qu’on pourrait croiser dans la rue , un homme qu’on ne devrait même pas trouver sur un écran de cinéma.Rocky Balboa.
Et c’est ça qui nous fait le voir si beau , si grand , au final.C’est toute la préparation d’un scénario plus pensé qu’il n’y paraît (parce que , mine de rien , Oscar du scénar 1976 !) qui fait rentrer Rocky dans la légende , à l’insu de son plein gré.Il est trop fort , il faut qu’il soit récupéré pour faire du fric.Il le sera , et on le sucera jusqu’à la dernière goutte.
Voilà comment un personnage de Stallone est devenu un héros sans le vouloir , parce qu’il avait de la gueule dans sa médiocrité , et qu’on ne pouvait pas le laisser retourner à ses faubourgs de Philadelphie comme ça.Il est revenu , et il n’aurait peut-être pas dit.Maintenant , tout le monde a une image erronée de Rocky.
Pareil pour Rambo.Pour lui , c’est peut-être même pire.On aura beau le dire et le répéter , ceux de ma génération ne le savent que trop peu : Rambo est un paumé, un type revenu complètement dingue du Vietnam et qui ne va trouver comme mode de communication avec la société américaine que la violence.Un type aliéné par une guerre qu’il n’a pas voulue et qui a été placée contre son gré au centre de sa vie.Il va se battre ou mourir.Contre des flics.Sur le sol américain.Ca la fout mal , pour ce qui est dans la tête de tous les gens l’image de l’interventionnisme guerrier américain.Au dernier moment , les producteurs décident d’abandonner la fin initiale , où John Rambo supplie le colonel Trautman de l’abattre comme un chien en pleurant , pour faire survivre John Rambo.Qui devient Rambo dans les suites bourrines que l’on sait.Et dont le scénario n’est plus écrit par Stallone.
Bon alors voilà , c’était ma démonstration du jour , ma réflexion quant aux héros de Sylvester Stallone , peintre méconnu de la faiblesse de la nature humaine voire pire , peintre connu pour des merdes dont il n’est même pas responsable…
Comme quoi , les enfants , il ne faut jamais croire ce que les gens disent , il faut toujours vérifier par soi-même…
En plus sans déconner , Rocky et Rambo sont deux putains de films.
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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ben je l'ai trouvé excellent ton texte...the masqué a écrit :Il est déjà fini ROCKY BALBOA?
Je croyais que c'était juste une esbroufe pré-projet à la RAMBO IV , moi...![]()
Enfin , c'est cool....J'irai le voir.
Sinon , je voudrais dire un truc sur Rocky , que j'ai écrit , bon je sais pas ce que _ça vaut , je sais pas où le mettre![]()
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Hoplà:Les héros stalloniens
L’autre jour , je revoyais Rocky.C’était toujours aussi bon.On y voyait ces images que vous connaissez tous , même si vous n’avez pas vu Rocky.Vous avez tous vu Rocky courir sur les marches de Philadelphie , avec ses mitaines et son bonnet , symbole de l’américain qui réussit à monter et atteindre les institutions incontestables américaines.Vous avez tous vu Rocky (toujours avec son bonnet et ses mitaines) collant des roustes à des carcasses de viande , symbole du capitalisme hargneux , s’épanouissant au milieu des pires conditions à force de hargne et de coups.Vous avez tous vu Rocky gueulant après Adrian pour la serrer dans ses bras , prêt à la féconder pour donner de forts et beaux et puissants Américains , qui à force de détermination , parviendront à baiser la gueule aux Noirs arrogants (dans les trois premiers Rocky , l’adversaire de Rocky est un Noir ; puis un communiste).
Donc , voilà , dit comme ça , j’ai l’air de vous avoir présenté Rocky comme un film réactionnaire , pro-américain , un peu raciste sur les bords , à la mentalité bas de plafond , au scénario bas de plafond , à l’interprète principal bas de plafond.En clair , dit comme ça , vous devez vous dire ce que la majorité des gens qui n’ont jamais vu Rocky pensent qu’est Rocky : un film de bourrin très très con qui ne vaut pas le coup qu’on s’y attarde.
Je vous arrête. Rocky , c’est tout sauf ça. Rocky n’est pas facho , Rocky est socialo. Rocky n’est pas le film d’un bon américain , dans la mesure où tout le petit monde qui s’y agite est gentiment de la loose.Quand les gens s’imaginent le personnage de Rocky , ils voient tout de suit e, le gros bourrin baisant la gueule à Dolph Lundgren dans le 4 après avoir soulevé des charrettes de foin sous le regard pontifiant des kolkhoziens et de son discours rageur , pour la liberté , une liberté libérale bien sûr.Mais ça , c’est le Rocky embourgeoisé , le Rocky installé dans les valeurs américaines par sa petite fortune et son bien-être (qui était remis en cause dans le 3 et le sera encore dans le 5).C’est le Rocky le plus laid de la série , complètement repris par l’entertrainment et ces deux gros beaufs de Golan et Globus (les producteurs de toutes les merdes 80’s de Chuck Norris pour vous situer les clients).C’est le Rocky balèze et philosophe , qui défonce tout le monde avec sa bannière étoilée pour le couvrir.C’est le plus fort.C’est un héros.
Mais dans Rocky , Rocky n’est pas un héros.Pas encore.Il ne commencera à l’être vraiment qu’à partir du 2 , quand tout le monde commencera à s’épater que les gens viennent au cinéma voir l’histoire d’un mec avec une gueule de Droopy et la voix rauque.Le mec n’a rien d’exceptionnel pourtant.Pour être sûr que les spectateurs reviennent , Rocky va devenir de plus en plus exceptionnel sous l’égide des producteurs bienveillants.Il se fritte avec Hulk Hogan dans le 3 avant d’atteindre l’apothéose de connerie (et de bénéf au box-office) avec le 4 , où il soulève des charettes de foin (je l’ai déjà dit) , court dans les montagnes sibériennes avant de hurler à toute l’URSS que la liberté est là , c’est Rocky , et avant ce final sublime où même les membres du Komintern applaudissent la victoire incontestable de Rocky.Tout juste si on ne sent pas dans les posters énormes de Marx et de Lénine accrochés sur les murs une lueur d’assentiment.C’est Stallone qui a écrit le scénar de Rocky IV.Il gagnait plusieurs millions par film , il s’était laissé emporter.On finissait par lui dire que ses personnages étaient balèzes , alors il les rendait de plus en plus balèzes.C’est la faute du public , aussi.On voulait voir un Rocky qui défonce tout le monde, qui hurle Adrian , on voulait du sang , des matches de 25 rounds , on ne voulait pas de crédibilité , on voulait du rêve , on voulait de l’icône.Mais on voulait Rocky.On ne voulait pas Rocky Balboa , l’étalon italien , introduit dans un combat minable , qui tape une clope à un clodo à la sortie du combat pour aller se geler les couilles dans un appart miteux.Ca , c’est le Rocky de Rocky.Le seul et l’unique.Le plus beau.Stallone a écrit Rocky dans sa chambre miteuse de Philadelphie (ou peut-être était-ce une autre ville , peu importe) , il avait froid et écrivait avec un stylo , sur du papier.Il devait douiller.Il a mis tout ce qu’il douillait sur le papier.Il a mis une vie humaine.Celle de Rocky Balboa.
Rocky est un homme à la base , un homme simple (« Je peux pas faire des trucs trop compliqués » dira-t-il à Adrian) , qui vivote entre deux matches merdiques en « récoltant les impayés ».Il tombe amoureux d’une vendeuse de supérette un peu simplette qui vit seule avec son frère alcoolo et semble être encore pucelle à trente ans.C’est Adrian.
Rocky essaie de faire parler son expérience , il parle aux jeunes du quartier qui se foutent de sa gueule.C’est pas le mauvais gars , Rocky.Sympa.Il veut croire.Il veut croire au Rêve américain.En même temps , il sait qu’il ne peut pas y croire.C’est compliqué dans la tête de Rocky…Il traîne dans la rue.Il rencontre Adrian , la sort.Il s’engueule avec son entraîneur.Il vit sa petite vie merdique d’homme merdique.Il n’a aucun potentiel.Il est moche , il est con , il est mal fringué.L’affaire est pliée.Une heure et demie de film et toujours pas un bourre-pif distribué digne de ce nom.Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Je veux des mecs quis e foutent sur la gueule sur un ring , je me retrouve avec un Ken Loach à peine plus friqué ? Y’a arnaque , les mecs !
Non , il n’y a pas arnaque.C’est ça , Rocky.L’histoire d’un homme.Et cet homme va finalement trouver une occasion de briller.Et il va s’y accrocher.Il s’entraîne.Et là , ça commence , c’est le putain de festival ! Les coups de latte sur les carcasses de viande , la montée des marches sur Gonna fly de Bill Conti (qui est devenue , dans l’inconscient collectif, la musique d’entraînement)….Et notre cœur chavire.On est heureux.On est pas heureux parce que ça va déchirer la gueule , on est heureux parce qu’un homme va se battre , un homme qu’on connaît , un homme imparfait , un homme qu’on pourrait croiser dans la rue , un homme qu’on ne devrait même pas trouver sur un écran de cinéma.Rocky Balboa.
Et c’est ça qui nous fait le voir si beau , si grand , au final.C’est toute la préparation d’un scénario plus pensé qu’il n’y paraît (parce que , mine de rien , Oscar du scénar 1976 !) qui fait rentrer Rocky dans la légende , à l’insu de son plein gré.Il est trop fort , il faut qu’il soit récupéré pour faire du fric.Il le sera , et on le sucera jusqu’à la dernière goutte.
Voilà comment un personnage de Stallone est devenu un héros sans le vouloir , parce qu’il avait de la gueule dans sa médiocrité , et qu’on ne pouvait pas le laisser retourner à ses faubourgs de Philadelphie comme ça.Il est revenu , et il n’aurait peut-être pas dit.Maintenant , tout le monde a une image erronée de Rocky.
Pareil pour Rambo.Pour lui , c’est peut-être même pire.On aura beau le dire et le répéter , ceux de ma génération ne le savent que trop peu : Rambo est un paumé, un type revenu complètement dingue du Vietnam et qui ne va trouver comme mode de communication avec la société américaine que la violence.Un type aliéné par une guerre qu’il n’a pas voulue et qui a été placée contre son gré au centre de sa vie.Il va se battre ou mourir.Contre des flics.Sur le sol américain.Ca la fout mal , pour ce qui est dans la tête de tous les gens l’image de l’interventionnisme guerrier américain.Au dernier moment , les producteurs décident d’abandonner la fin initiale , où John Rambo supplie le colonel Trautman de l’abattre comme un chien en pleurant , pour faire survivre John Rambo.Qui devient Rambo dans les suites bourrines que l’on sait.Et dont le scénario n’est plus écrit par Stallone.
Bon alors voilà , c’était ma démonstration du jour , ma réflexion quant aux héros de Sylvester Stallone , peintre méconnu de la faiblesse de la nature humaine voire pire , peintre connu pour des merdes dont il n’est même pas responsable…
Comme quoi , les enfants , il ne faut jamais croire ce que les gens disent , il faut toujours vérifier par soi-même…
En plus sans déconner , Rocky et Rambo sont deux putains de films.
ça m'a même foutu des frissons d'émotions par moment et m'a donné une furieuse envie de me procurer le coffret de l'intégrale !

quand à Rocky 6 : j'ai grâve envie de le voir !! je suis fan !

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une nouvelle bande annonce ( enfin avec pleins d'images des 5 premiers dedans) :
http://www.rockyresources.com/video.php
http://www.rockyresources.com/video.php
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Nouvelle BA, sensiblement différente : http://playlist.yahoo.com/makeplaylist. ... 40&qth=400