Superman Returns (2006) Bryan Singer - avis page 6 et +
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Ma critique officielle du film:
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=8470
Et ma critique Devil...
Un vrai beau film de super héros qui ne se la pète pas, sensible et émouvant dans son approche mélancolique d'un Superman en manque de repères, drôle (des gags assez inattendus ponctuent tout le film), et vraiment spectaculaire. Les scènes d'action sont sublimes, avec des effets spéciaux parfaitement intégrés. Bémol: Superman est un brin trop fort, trop puissant... C'est frustrant, il arrive toujours au bon moment pour éviter les pires catastrophes alors qu'on est un peu là pour assister à quelques scènes de destructions massives.
Gros coup de foudre physique pour le comédien Brandon Routh, wow, sublime le gars! Les acteurs sont opportuns, Spacey en fait juste ce qu'il faut, PArker Posey en pouf rappelle étrangement Adriene Barbeau et Kate Bosworth minaude moins qu'habituellement.
XXX
Pour mémoire:
X men XX
Xmen 2 XX
Xmen 3 XX
Spider-man XXX
Spider-man 2 XXX
Batman X
Batman 2 XX
Batman forever XXX
Batman et Robin 00
Batman returns XXX(X)
Quant aux vieux Superman, mis à part le 4 qui est infâme, le reste est assez brilant. Bon souvenir du 3, mais j'étais jeune.
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=8470
Et ma critique Devil...

Un vrai beau film de super héros qui ne se la pète pas, sensible et émouvant dans son approche mélancolique d'un Superman en manque de repères, drôle (des gags assez inattendus ponctuent tout le film), et vraiment spectaculaire. Les scènes d'action sont sublimes, avec des effets spéciaux parfaitement intégrés. Bémol: Superman est un brin trop fort, trop puissant... C'est frustrant, il arrive toujours au bon moment pour éviter les pires catastrophes alors qu'on est un peu là pour assister à quelques scènes de destructions massives.
Gros coup de foudre physique pour le comédien Brandon Routh, wow, sublime le gars! Les acteurs sont opportuns, Spacey en fait juste ce qu'il faut, PArker Posey en pouf rappelle étrangement Adriene Barbeau et Kate Bosworth minaude moins qu'habituellement.
XXX
Pour mémoire:
X men XX
Xmen 2 XX
Xmen 3 XX
Spider-man XXX
Spider-man 2 XXX
Batman X
Batman 2 XX
Batman forever XXX
Batman et Robin 00
Batman returns XXX(X)
Quant aux vieux Superman, mis à part le 4 qui est infâme, le reste est assez brilant. Bon souvenir du 3, mais j'étais jeune.

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Résultat, Superman entre directement dans le top 3 des plus mauvaises surprises de cette année. Plastiquement sublime, mais possédant un fond aussi vide qu'un tonneau de bière de supporter allemand, Superman Returns enchaîne les poncifs les plus éculés, les idéologies christiques douteuses, les problèmes de structure ou autres incohérences que l'on renonce rapidement à relever.
Note : 3/10
(rires)
Note : 3/10
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Peut-être, je ne sais pas, mais l'idéologie christique douteuse (déjà, je ne vois pas trop en quoi la philosophie chrétienne est douteuse, mais passons) est inhérente au personnage depuis sa création : un personnage tombé du ciel, qui fait des miracles, se sacrifie pour l'humanité... Bien que le personnage ait été créé par 2 Juifs, il n'en reste pas moins connoté, donc déjà c'est plutôt un bon point si Singer a compris l'aspect christique de Superman.
Ensuite les incohérences dans SUPERMAN... Heu... Au départ un gars qui vole en slip rouge, enfin passons...
Et puis la petite vanne sur les supporters de foot, du genre "Hé oui je peux casser un film tout en montrant à quel point je suis drôle et raccord avec l'actu", c'est tout ce que j'aime.
Mais bon, soyez sûrs que dès le film vu je mettrai mon avis impartial ici (oui parce que moi je ne suis pas un privilégié faut que j'attende la sortie)
Ensuite les incohérences dans SUPERMAN... Heu... Au départ un gars qui vole en slip rouge, enfin passons...
Et puis la petite vanne sur les supporters de foot, du genre "Hé oui je peux casser un film tout en montrant à quel point je suis drôle et raccord avec l'actu", c'est tout ce que j'aime.
Mais bon, soyez sûrs que dès le film vu je mettrai mon avis impartial ici (oui parce que moi je ne suis pas un privilégié faut que j'attende la sortie)
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- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
En tout cas elle est méga marrante la critique de Djoumi sur DvdRama
http://www.excessif.com/news.php?15864&page=1
extraits
Mais le fond de la cuvette est véritablement atteint avec les portraits de femme. Là encore, la comparaison avec Richard Donner est écrasante. Ce dernier avait su transformer la peu reluisante Margot Kidder en une parfaite garce des villes, cynique et piquante, et faire de Valérie Perrine une bimbo extrême qu’on n’imaginait pas ailleurs que dans l’antre d’un super vilain. Aujourd’hui, il faut nous contenter d’une Kate Bosworth en Loïs Lane polie, disciplinée, aux gestes contenus, qui n’élève jamais la voix et se cache même pour fumer (heu… quelqu’un a lu la bédé ?), une femme inconsistante à la psychologie sommaire, épousant le premier benêt venu, et prête à publier n’importe quoi en Une de son journal juste parce qu’elle s’est fait plaquer (à partir de quand a-t-on le droit de parler de misogynie ?).
Quant à la pauvre Parker Posey, la voilà transformée en une Kitty au regard bovin, affublée du costume de Cruella de Vil et qui semble prête à fêter ses soixante-quinze ans. Cette détestation des femmes nous offre néanmoins certains des gags les plus involontaires du métrage. On retiendra notamment une référence, probablement inconsciente, à Last Action Hero, où le meilleur moyen pour Loïs Lane de trouver les bad-guys est de s’arrêter au pif devant une maison et de décider que c’est là qu’ils logent (et tant qu’à faire, embarquer son propre gosse dans l’antre de ces méchants, histoire de montrer qu’on est aussi une mère responsable). Et plus tard, cette même Loïs poussera un hurlement à la Psychose (avec violons perçants et découpage multi-angulaire) lorsqu’elle découvrira dans une salle de bain que … horreur !... Lex Luthor porte des perruques.
http://www.excessif.com/news.php?15864&page=1
extraits
Mais le fond de la cuvette est véritablement atteint avec les portraits de femme. Là encore, la comparaison avec Richard Donner est écrasante. Ce dernier avait su transformer la peu reluisante Margot Kidder en une parfaite garce des villes, cynique et piquante, et faire de Valérie Perrine une bimbo extrême qu’on n’imaginait pas ailleurs que dans l’antre d’un super vilain. Aujourd’hui, il faut nous contenter d’une Kate Bosworth en Loïs Lane polie, disciplinée, aux gestes contenus, qui n’élève jamais la voix et se cache même pour fumer (heu… quelqu’un a lu la bédé ?), une femme inconsistante à la psychologie sommaire, épousant le premier benêt venu, et prête à publier n’importe quoi en Une de son journal juste parce qu’elle s’est fait plaquer (à partir de quand a-t-on le droit de parler de misogynie ?).
Quant à la pauvre Parker Posey, la voilà transformée en une Kitty au regard bovin, affublée du costume de Cruella de Vil et qui semble prête à fêter ses soixante-quinze ans. Cette détestation des femmes nous offre néanmoins certains des gags les plus involontaires du métrage. On retiendra notamment une référence, probablement inconsciente, à Last Action Hero, où le meilleur moyen pour Loïs Lane de trouver les bad-guys est de s’arrêter au pif devant une maison et de décider que c’est là qu’ils logent (et tant qu’à faire, embarquer son propre gosse dans l’antre de ces méchants, histoire de montrer qu’on est aussi une mère responsable). Et plus tard, cette même Loïs poussera un hurlement à la Psychose (avec violons perçants et découpage multi-angulaire) lorsqu’elle découvrira dans une salle de bain que … horreur !... Lex Luthor porte des perruques.
Bon par contre, dans la critique de Rafik - que je salue s'il nous lit
, il y a des choses qui ne tiennent pas, je trouve. Attention SPOILER ZONE
Bon, il y en a d'autres, mais je trouve que certains de ses reproches sur le scénario, l'humour, etc. tiennent moyennement la route si on a vu le film. Enfin, vous verrez bien... et sur grand écran, car c'est définitivement à découvrir au cinéma. Je plains ceux qui le verront en screener...

Lois Lane a eu un enfant, on est en 2006, oui, ce n'est pas illogique qu'elle ait arrêté de fumer...[Lois] se cache même pour fumer (heu… quelqu’un a lu la bédé ?)
Lois Lane mène son enquète sur le blackout, contacte les compagnies d'électricité et découvre donc où a commencé le blackout. C'est pour ça qu'elle se rend à cette adresse. C'est ce que j'ai compris.On retiendra notamment une référence, probablement inconsciente, à Last Action Hero, où le meilleur moyen pour Loïs Lane de trouver les bad-guys est de s’arrêter au pif devant une maison et de décider que c’est là qu’ils logent.
Lois pousse des cris non pas parce qu'elle découvre que Luthor porte des perruques, mais parce qu'elle comprend que l'occupant du bateau EST Lex Luthor en voyant les perruques. Très grosse nuance !Et plus tard, cette même Loïs poussera un hurlement à la Psychose (avec violons perçants et découpage multi-angulaire) lorsqu’elle découvrira dans une salle de bain que … horreur !... Lex Luthor porte des perruques.
Bon, il y en a d'autres, mais je trouve que certains de ses reproches sur le scénario, l'humour, etc. tiennent moyennement la route si on a vu le film. Enfin, vous verrez bien... et sur grand écran, car c'est définitivement à découvrir au cinéma. Je plains ceux qui le verront en screener...
Modifié en dernier par Anonymous le jeu. juin 29, 2006 10:41 pm, modifié 1 fois.
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On savait Bryan Singer capable de concilier le public de geeks le plus tristement conservateur
C'est quoi exactement, un geek conservateur ? Un geek qui ne comprend pas que Susan Richards devienne une latina dans FANTASTIC FOUR ? Un fan qui demande un minimum de respect du matériau originel ? (Surtout qu'en plus il se réjouit ensuite du fait que Superman vole, contrairement aux souhaits du producteur : il est donc, lui aussi, un geek conservateur !)
et une plus large audience éduquée au filmage et à la narration télévisuelle
S'il y a au moins un réalisateur en activité qui fait des films qui ressemblent à des films (cadrages, utilisation parfaite de son champ, montage, etc.), c'est bien Singer. Je crois qu'on ne peut raisonnablement pas dire ça des films de Singer après avoir vu DAREDEVIL ou MI3.
Tant qu’il s’agissait de livrer un sitcom de prime time à la X-Men (débarrassé des excès et des subtilités de la bédé d’origine)
Oui c'est sûr : aucune subtilité dans les X-Men, dans le passé de Magneto, dans le sous-texte sur l'exclusion... (le tatouage sur son bras, les expériences sur les mutants, le coming-out d'Iceberg dans le 2)
il s’agit aujourd’hui pour lui de se frotter à un Mythe véritable (pour ceux qui auraient raté les soixante dernières années, Superman en est officiellement un, de Mythe, contrairement à l’essentiel du catalogue DC ou Marvel)
Moi j'ai cru un instant que Batman et Spider-man étaient des mythes planétaires, j'ai dû me tromper...
Aujourd’hui, il faut nous contenter d’une Kate Bosworth en Loïs Lane polie, disciplinée, aux gestes contenus, qui n’élève jamais la voix et se cache même pour fumer (heu… quelqu’un a lu la bédé ?),
Pas lui, apparament, ou en tout cas pas les premiers épisodes de SUPERMAN dont Singer a souhaité s'inspirer. La Loïs Lane de Donner n'est sûrement pas celle de Joe Shuster et Jerry Siegel !
une femme inconsistante à la psychologie sommaire, épousant le premier benêt venu, et prête à publier n’importe quoi en Une de son journal juste parce qu’elle s’est fait plaquer (à partir de quand a-t-on le droit de parler de misogynie ?).
Rafik Djoumi membre du MLF maintenant, on aura tout vu
Cette détestation des femmes nous offre néanmoins certains des gags les plus involontaires du métrage.
Bonjour l'attaque personnelle
On retiendra notamment une référence, probablement inconsciente, à Last Action Hero
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Mac Tiernan (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
Avec ses 260 000 000 de dollars de budget (plus de 4 fois celui d’Hellboy)
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Del Toro (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
Jon Peters ne nous aura même pas fait l’honneur d’un combat contre des ours polaires ou contre une araignée géante.
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Peter Jackson (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
C'est quoi exactement, un geek conservateur ? Un geek qui ne comprend pas que Susan Richards devienne une latina dans FANTASTIC FOUR ? Un fan qui demande un minimum de respect du matériau originel ? (Surtout qu'en plus il se réjouit ensuite du fait que Superman vole, contrairement aux souhaits du producteur : il est donc, lui aussi, un geek conservateur !)
et une plus large audience éduquée au filmage et à la narration télévisuelle
S'il y a au moins un réalisateur en activité qui fait des films qui ressemblent à des films (cadrages, utilisation parfaite de son champ, montage, etc.), c'est bien Singer. Je crois qu'on ne peut raisonnablement pas dire ça des films de Singer après avoir vu DAREDEVIL ou MI3.
Tant qu’il s’agissait de livrer un sitcom de prime time à la X-Men (débarrassé des excès et des subtilités de la bédé d’origine)
Oui c'est sûr : aucune subtilité dans les X-Men, dans le passé de Magneto, dans le sous-texte sur l'exclusion... (le tatouage sur son bras, les expériences sur les mutants, le coming-out d'Iceberg dans le 2)
il s’agit aujourd’hui pour lui de se frotter à un Mythe véritable (pour ceux qui auraient raté les soixante dernières années, Superman en est officiellement un, de Mythe, contrairement à l’essentiel du catalogue DC ou Marvel)
Moi j'ai cru un instant que Batman et Spider-man étaient des mythes planétaires, j'ai dû me tromper...
Aujourd’hui, il faut nous contenter d’une Kate Bosworth en Loïs Lane polie, disciplinée, aux gestes contenus, qui n’élève jamais la voix et se cache même pour fumer (heu… quelqu’un a lu la bédé ?),
Pas lui, apparament, ou en tout cas pas les premiers épisodes de SUPERMAN dont Singer a souhaité s'inspirer. La Loïs Lane de Donner n'est sûrement pas celle de Joe Shuster et Jerry Siegel !
une femme inconsistante à la psychologie sommaire, épousant le premier benêt venu, et prête à publier n’importe quoi en Une de son journal juste parce qu’elle s’est fait plaquer (à partir de quand a-t-on le droit de parler de misogynie ?).
Rafik Djoumi membre du MLF maintenant, on aura tout vu
Cette détestation des femmes nous offre néanmoins certains des gags les plus involontaires du métrage.
Bonjour l'attaque personnelle
On retiendra notamment une référence, probablement inconsciente, à Last Action Hero
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Mac Tiernan (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
Avec ses 260 000 000 de dollars de budget (plus de 4 fois celui d’Hellboy)
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Del Toro (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
Jon Peters ne nous aura même pas fait l’honneur d’un combat contre des ours polaires ou contre une araignée géante.
Je me disais aussi, on n'avait pas encore cité Peter Jackson (qui lui aurait sûrement tourné un SUPERMAN autrement réussi)
Modifié en dernier par Fatalis rex le jeu. juin 29, 2006 11:24 am, modifié 1 fois.
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- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
84 millions de dollars depuis sa sortie mercredi sur le marché américain... Un résultat à la fois bon - beaucoup, voire tous les films déjà sortis dans l'année s'en contenteraient. Mais pour un film ayant couté 200 millions de dollars ou plus, cela reste trop juste.
Les points négatifs :
- Pirates des caraïbes 2, le dernier blockbuster de la saison à avoir un gros potentiel, arrive dès la semaine prochaine. Avec beaucoup d'atouts en main : notamment, c'est la suite direct d'un film sorti récemment, alors que "Superman", c'est de la relance de franchise.
- Superman Returns dure plus de deux heures et demi, ce qui réduit le nombre de séances, etc. Dans une certaine mesure le même souci qu'a eu King Kong de Peter Jackson.
- Au vu de son budget, Warner a intérêt à décriocher un box office total (US + international) de 500-600 millions de dollars. 400, ce sera vraiment juste. Seuls deux films ont atteint des tels chiffres cette année : da Vinci Code et L'âge de glace 2 ; ironie du sort : ce sont deux films au budget relativement modéré...
Les points positifs
- le weed end du 4 juillet est un week end long chez les américains. Arrivé mercredi, le film devrait atteindre 100 millions. Pas mal quand même !
- Superman Returns à tout l'été pour faire le plein. Si les gens ne vont pas le voir la première semaine, ils ont deux mois pour y aller. Encore une fois, passé la semaine prochaine, il n'y a plus vraiment de gros blockbuster à fort potentiel (tout le monde semble d'accord pour dire que Miami Vice est mal parti...). Il y avait eu le même phénomène avec Batman Returns. Mauvais démarrage, mais la suite de la carrière s'est passé très tranquilement sur tout l'été...
- Et bien sur, l'inconnue du box office international, le film n'est pour l'instant sorti que dans très peu de pays. Sa sortie européenne arrive notamment le 12 juillet.
Les points négatifs :
- Pirates des caraïbes 2, le dernier blockbuster de la saison à avoir un gros potentiel, arrive dès la semaine prochaine. Avec beaucoup d'atouts en main : notamment, c'est la suite direct d'un film sorti récemment, alors que "Superman", c'est de la relance de franchise.
- Superman Returns dure plus de deux heures et demi, ce qui réduit le nombre de séances, etc. Dans une certaine mesure le même souci qu'a eu King Kong de Peter Jackson.
- Au vu de son budget, Warner a intérêt à décriocher un box office total (US + international) de 500-600 millions de dollars. 400, ce sera vraiment juste. Seuls deux films ont atteint des tels chiffres cette année : da Vinci Code et L'âge de glace 2 ; ironie du sort : ce sont deux films au budget relativement modéré...
Les points positifs
- le weed end du 4 juillet est un week end long chez les américains. Arrivé mercredi, le film devrait atteindre 100 millions. Pas mal quand même !
- Superman Returns à tout l'été pour faire le plein. Si les gens ne vont pas le voir la première semaine, ils ont deux mois pour y aller. Encore une fois, passé la semaine prochaine, il n'y a plus vraiment de gros blockbuster à fort potentiel (tout le monde semble d'accord pour dire que Miami Vice est mal parti...). Il y avait eu le même phénomène avec Batman Returns. Mauvais démarrage, mais la suite de la carrière s'est passé très tranquilement sur tout l'été...
- Et bien sur, l'inconnue du box office international, le film n'est pour l'instant sorti que dans très peu de pays. Sa sortie européenne arrive notamment le 12 juillet.
Bon ben tout ça pour dire que moi, j'ai bien aimé ce "Superman Returns". Les acteurs sont bien choisis, Brandon Routh est un bon Superman - ce à quoi je ne m'attendais guère. Le film a vraiment l'ampleur et la beauté plastique correspondant à son budget. En cela, il est digne des qualités plastiques du film de Donner. Les personnages sont bien dessinés, campés, les scènes à effets spéciaux sont très nombreuses et soignées (à une ou deux doublures numériques un peu trop sensibles). La faiblesse de "Superman Returns" est un peu la même que celle de "Batman Begins" ou du premier "Spiderman" : pendant les 3/4, c'est très réussi, tant qu'il s'agit de poser les persos. Mais vers la fin, quand il faut garantir la "grosse scène à SFX" de conclusion, le film devient plus laborieux. Ca fait un peu "passage obligé". Mais bon, ça reste toujours ample, spectaculaire. A la toute fin, l'émotion ne passe pas autant que l'aurait souhaité Singer à mon avis. Mais bon, un film de SF très réussi, un très grand spectacle à voir absolument dans une très grande salle pour en apprécier l'ampleur assez stupéfiante. Le film le plus réussi de Singer que j'ai vu, un des meilleurs films de super-héros de ces dernières années, un cran en dessous de "Spider-man 2", il va sans dire, mais au coude à coude avec "Batman Begins" et le premier "Spiderman".
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SPOILERS
(Quand ça commence comme ça, ça veut dire que je viens de voir le film et que je suis chaud)
Dès les premières images de SUPERMAN RETURNS, Bryan Singer expose son respect du film de Donner et sa volonté de se situer dans sa continuité : plan large sur Krypton, la voix de Brando, puis le voyage de la navette dans l'espace en vue subjective... Le début est le même, jusque dans la musique et la police du générique, ainsi que l'apparition des titres. Voilà pour la note d'intention.
Vient ensuite l'atterrissage suggéré de la navette dans le Kansas. Singer parvient à nous faire ressortir toute l'émotion générée par le retour du héros près des siens après son odyssée, ce sans le moinde mot, juste par l'image (quand je lis que la réalisation de Singer est télévisuelle
, enfin bon...)
Singer prend donc parfaitement le relais de Donner, même si l'ambiguité règne parfois (s'agit-il de la suite du 1 ou du 2 ? Lois ne sait pas que Clark est Superman, mais on sous-entend que Luthor est déjà venu dans la Forteresse de Solitude...). De ce point de vue là, on n'a pas trop de mal à se dire que l'on est devant un nouvel épisode de la franchise ; mais là où le bat blesse, c'est que Singer se laisse parfois aller, dans sa démarche peut-être trop respectueuse, à remaker le 1er film avec les moyens d'aujourd'hui (c'est flagrant lors du voyage aérien avec Lois, sauf qu'ici ça fait plus penser au voyage en tapis volant d'ALADDIN ; Ce rêve bleu.....
). On retrouve donc bcp de scènes tirée du 1 avec une sensation de déjà-vu, sauf que Singer et Routh ont bien du mal à iconiser ce Superman, si ce n'est dans quelques scènes bigger than life où Superman soutient littéralement le monde sur ses épaules.
Et quand Singer ne remake pas l'original, il remake d'autres films ! (T2 pour la fusillade sur le toit, MATRIX RELOADED quand il vole dans les flammes, HULK pour la chute libre du ciel...)
Du côté de Luthor, Singer choisit là aussi la continuité en en faisant un bouffon, dans des scènes burlesques où les gags font d'ailleurs souvent mouche (Luthor reculant dos au mur dans le noir face aux effets du cristal). La préparation de son plan, en parallèle du retour de Superman est aussi bien torché. Finalement, la plus grande innovation vient de Lois Lane, à qui Singer donne une dimension autre qu'une simple emmerdeuse comme jadis.
Que dire d'autre... Singer prouve une fois de plus que, pour ce qui est de la psychologie de ses personnages, de leurs sentiments, du symbolisme, etc., il est définitivement très doué, mais pour ce qui est de faire des comics en live on sent toujours un malaise, ça n'est pas vraiment son truc. Quand on voit ce gars avec sa cape en cuir et son S trop petit, quand il n'a pas une île sur les épaules, on a vraiment du mal à se dire que c'est Superman, même si le jeu de Routh est entièrement calqué sur celui de Reeve... De ce point de vue là, l'iconisation est un peu ratée, or avec un SUPERMAN c'est LE truc à ne pas rater.
Globalement j'ai quand même aimé, mais il y a trop de longueurs, trop d'attardement sur les scènes sentimentales (là où on aurait préféré voir ce fameux voyage vers Krypton). Mais je serais de bien mauvaise foi si je n'avouais pas que, lors du sauvetage de l'avion, quand un gars voit sur son radar un objet voler à une vitesse folle vers l'avion en perdition, je n'ai pas eu mon petit frisson...
(Quand ça commence comme ça, ça veut dire que je viens de voir le film et que je suis chaud)
Dès les premières images de SUPERMAN RETURNS, Bryan Singer expose son respect du film de Donner et sa volonté de se situer dans sa continuité : plan large sur Krypton, la voix de Brando, puis le voyage de la navette dans l'espace en vue subjective... Le début est le même, jusque dans la musique et la police du générique, ainsi que l'apparition des titres. Voilà pour la note d'intention.
Vient ensuite l'atterrissage suggéré de la navette dans le Kansas. Singer parvient à nous faire ressortir toute l'émotion générée par le retour du héros près des siens après son odyssée, ce sans le moinde mot, juste par l'image (quand je lis que la réalisation de Singer est télévisuelle

Singer prend donc parfaitement le relais de Donner, même si l'ambiguité règne parfois (s'agit-il de la suite du 1 ou du 2 ? Lois ne sait pas que Clark est Superman, mais on sous-entend que Luthor est déjà venu dans la Forteresse de Solitude...). De ce point de vue là, on n'a pas trop de mal à se dire que l'on est devant un nouvel épisode de la franchise ; mais là où le bat blesse, c'est que Singer se laisse parfois aller, dans sa démarche peut-être trop respectueuse, à remaker le 1er film avec les moyens d'aujourd'hui (c'est flagrant lors du voyage aérien avec Lois, sauf qu'ici ça fait plus penser au voyage en tapis volant d'ALADDIN ; Ce rêve bleu.....

Et quand Singer ne remake pas l'original, il remake d'autres films ! (T2 pour la fusillade sur le toit, MATRIX RELOADED quand il vole dans les flammes, HULK pour la chute libre du ciel...)
Du côté de Luthor, Singer choisit là aussi la continuité en en faisant un bouffon, dans des scènes burlesques où les gags font d'ailleurs souvent mouche (Luthor reculant dos au mur dans le noir face aux effets du cristal). La préparation de son plan, en parallèle du retour de Superman est aussi bien torché. Finalement, la plus grande innovation vient de Lois Lane, à qui Singer donne une dimension autre qu'une simple emmerdeuse comme jadis.
Que dire d'autre... Singer prouve une fois de plus que, pour ce qui est de la psychologie de ses personnages, de leurs sentiments, du symbolisme, etc., il est définitivement très doué, mais pour ce qui est de faire des comics en live on sent toujours un malaise, ça n'est pas vraiment son truc. Quand on voit ce gars avec sa cape en cuir et son S trop petit, quand il n'a pas une île sur les épaules, on a vraiment du mal à se dire que c'est Superman, même si le jeu de Routh est entièrement calqué sur celui de Reeve... De ce point de vue là, l'iconisation est un peu ratée, or avec un SUPERMAN c'est LE truc à ne pas rater.
Globalement j'ai quand même aimé, mais il y a trop de longueurs, trop d'attardement sur les scènes sentimentales (là où on aurait préféré voir ce fameux voyage vers Krypton). Mais je serais de bien mauvaise foi si je n'avouais pas que, lors du sauvetage de l'avion, quand un gars voit sur son radar un objet voler à une vitesse folle vers l'avion en perdition, je n'ai pas eu mon petit frisson...
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SPOILERS
Sinon j'ai vu Superman returns aujourd'hui et je fais partie des mitigés/déçus.
Si quelques scènes sont réussies grâce à de superbes effets visuels (le crash de l'avion, le braquage) la plupart du temps le film traîne en longueur (2h30, c'était beaucoup trop long
) et, surtout, manque cruellement d'implication émotionnelle. On demeure finalement très passif devant les dangers encourus par Lois, la découverte du fils de Kal-el, ou encore le triangle amoureux (à ce titre le pauvre James Marsden devrait arrêter de suivre les projets de Singer car entre Cyclop et le mari de Lois, on peut dire que les scénars le passent carrément à la trappe
)
Par ailleurs il manque également une grosse scène d'action pour conclure le film: mise à part celle de l'avion (au tout début du métrage), il n'y a finalement que très peu de scènes "bigger than life". Peut-être aurait-il fallu, aux côtés de Luthor, un autre vilain aux pouvoirs comparables à ceux de Supes afin d'avoir de véritables combats titanesques.
Sinon à la sortie de la salle on peut quand même se poser des questions quant au positionnement du film dans la saga: suite de l'épisode 2 ou remake inavoué du 1
Fatalis, dans Superman 2, Clark embrasse Lois, ce qui lui fait oublier la découverte de sa véritable identité.Fatalis rex a écrit : Singer prend donc parfaitement le relais de Donner, même si l'ambiguité règne parfois (s'agit-il de la suite du 1 ou du 2 ? Lois ne sait pas que Clark est Superman, mais on sous-entend que Luthor est déjà venu dans la Forteresse de Solitude...).

Sinon j'ai vu Superman returns aujourd'hui et je fais partie des mitigés/déçus.
Si quelques scènes sont réussies grâce à de superbes effets visuels (le crash de l'avion, le braquage) la plupart du temps le film traîne en longueur (2h30, c'était beaucoup trop long


Par ailleurs il manque également une grosse scène d'action pour conclure le film: mise à part celle de l'avion (au tout début du métrage), il n'y a finalement que très peu de scènes "bigger than life". Peut-être aurait-il fallu, aux côtés de Luthor, un autre vilain aux pouvoirs comparables à ceux de Supes afin d'avoir de véritables combats titanesques.
Sinon à la sortie de la salle on peut quand même se poser des questions quant au positionnement du film dans la saga: suite de l'épisode 2 ou remake inavoué du 1
