Apocalypsis sexual tourné en 83 appartient à ce dernier genre et à ce qu'il a fait de pire. De pire certes, mais ce qui fait de cet apocalypse un plaisir c'est le trash de certaines séquences.
Le scénario tient sur un confetti: Muriel, la fille d'un milliardaire est enlevée par une bande de malfrat(e)s qui partage tout y compris le sexe. Muriel tombe amoureuse du chef et de ses cotés pervers, devient membre du groupe ce qui ne plait guère à Princesse, noire sculpturale et son pseudo amant qui décident de la tuer.
Le scénario n'est qu'un pretexte à 70mn non stop de scènes hard, un film X d'une rare vulgarité sans mise en scéne ni talent où tout est fade et sexuellement laid.
Apocalypsis rassemble les acteurs les plus tue-l'amour qui soient, vieux chicanos poilus à cul blanc et des actrices qui avoisinent la pute brésilienne sur le retour.
Lina Romay, incarnation de la vulgarité s'en donne à coeur joie dans les cunnis et introductions d'objets hétéroclites dans l'intimité de ses partenaires.
C'est à ce niveau que le film devient interessant pour l'amateur d'insolite et de trash, veritable catalogue d'imagination pour vieux couples fatigués.
-On déflore en gros plan Muriel avec le manche d'une queue de billard.
-Lina dont on peut admirer la peau d'orange de ses fesses flasques enfonce des bouteilles de bière à sa partenaire.
-On boit du champagne récolté d'un vagin
-La sodomie de Princesse par un tuyau que s'enfonce en même temps Lina. Le gode économe!!!
Mais le clou du spectacle sera la séquence du couteau qui restera certainement une des séquences les plus osées jamais tournées.
Aured invente le jeu du couteau dans la vagin:
-Une longue lame froide et acérée d'un poignard luisant lentement enfoncée dans le vagin et en gros plan, sans trucage- espèrons qu'il s'agisse là d'un poignard fake
- obligeant la malheureuse à rester immobile durant la jouissance sous peine d'avoir le vagin tranché. 
Et Sergio l'a fait
!Le massacre final verra Princesse punie de sa trahison par ce même supplice. La lame s'enfonce dans son intimité. Sans crainte de mourir, elle reclame en guise de dernière volonté le phallus du chef mais pour seule réponse, d'un coup violent, il lui tranche le vagin de l'interieur et remonte jusqu'aux seins, la découpant en deux!
On se dit "Osera, osera pas", la séquence tient en haleine et fait grincer les dents et... elle fait mal! AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE!!
mais OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!! Le film se termine en toute amoralité, le chef tuant tous ses complices pour vivre avec Muriel, la nouvelle sale qui prefere le vice et le sexe aux milliards!!
Salmigondis de chairs poilues, de peau flasque et de sexe laid et sale, pauvrement filmé dans une villa au bord d'une piscine, Apocalypse sexual vaut uniquement le coup d'oeil pour ces scénes sleazy qui ravira l'amateur d'euro-trash!
Outre la goulue et répulsive Lina Romay, on retrouve et voila une autre raison de voir ce film, Ajita Wilson
dans le rôle de Princesse, Ajita, ses petits yeux mutins, ses pommettes saillantes et son corps de trans-fabuleux. Ajita alors en pleine déchéance, dernière période de sa carrière avant sa mort, celle du X minable. Le trans-corbeau apocalyptique!
, t'es trop fort 
