Assassino è costretto ad uccidere ancora, L' (1975) avec George Hilton, bientôt dispo chez Mondo Macabro, le giallo de Luigi Cozzi, format scope respecté, !
Le DVD comprendra divers bonus :
- commentaire audio ;
- interview exclusive de Luigi Cozzi (20 mn.) ;
- "Initials: D.A.," featurette à propos de la collaboration Cozzi-Argento (15 mn.)
- Galerie photos ;
- Trailer.
très bonne nouvelle, d'autant plus que j'avais bien apprécié ce giallo de Cozzi (surement son meilleur film d'ailleurs) bien que la vhs italienne comporte une coupe en plein film pour de la pub
el hombre lobo a écrit :très bonne nouvelle, d'autant plus que j'avais bien apprécié ce giallo de Cozzi (surement son meilleur film d'ailleurs) bien que la vhs italienne comporte une coupe en plein film pour de la pub
Je ne l'ai pas vu, mais je peux déjà te dire avec certitude que CE N'EST PAS SON MEILLEUR FILM ! Tu confonds avec STARCRASH
good news effectivement....mais permettez-moi sinon de vous dire que le meilleur Cozzi restera à tout jamais ce mélo de 1976 qui se passe au milieu des vaches et paturages normands
D'accord avec Tubby !
Passion violente fait passer Joséphine, ange gardien pour du hardcore !
M'enfin, il a beau être nul, je la garde ma "vidéomarketing"
Juste pour dire bravo à un certain Francis Barbier pour sa critique ... je l'ai pas lu entière car je veux voir le film avant mais ca fait quelques temps qu'elle me titille le gland donc j'y ai jeté un oeil.
Le film est à 12$ sur DeepDiscount ... http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1047
d'ailleurs, celui qui joue le petit jeune qui pique la bagnole, il ne joue pas aussi dans Lisa et le diable ? J'ai eu l'impression de le reconnaître ...
Enfin découvert dans sa version DVD et à cete occasion, petite review:
Réalisé en 1975, L'assassino è costretto ad uccidere ancora dont le titre initial fut il ragno est certainement l'un des films si ce n'est LE film le plus interessant de toute la carrière de Cozzi.
Abusivement présenté comme un giallo, on est ici plus face à un thriller hichcockien all'italiana de trés bonne facture.
L'histoire est simple: Un architecte souhaite se débarasser de sa femme et engage pour cela un tueur. L'assassinat commis, il cache le corps dans sa voiture qu'un jeune couple lui vole pour une ballade en mer, ignorant la présence de la victime. Le tueur se met à leur poursuite...
The killer.. peut être vu comme un hommage au maitre anglais, le film lorgnant assez souvent vers L'inconnu du Nord-Express. On est ici assez loin du style giallesque à la Argento si ce n'est que lors de trés rares séquences ou allusions.
Cozzi fait ici monter crescendo la tension mais le plus interessant est certainement le ton qu'il utilise, un ton plutôt inhabituel fait principalement de parallèles.
Beaucoup de séquences semblent ainsi se completer ou s'opposer donnant à l'ensemble un ton étrange parfois dérangeant par la noirceur qui en découle.
Ainsi, lorsque le tueur assassine sa victime, le montage nous fait parallèlement assisté à la fête qu'organise son mari.
Plus dur est la symétrie que Cozzi fait entre le viol de Laura et la séance d'amour de son copain à l'arrière d'une banquette avec une inconnue.
Les râles de plaisir se mélent aux rales de douleurs, les rires aux pleurs, le plaisir à l'horreur.
Coup du sort, elle venait de refuser sa virginité à son ami.
Autre symetrie: la maison ultra moderne aux couleurs jaune de l'architecte et la cabane océane comparée au chateau de Dracula par la jeune fille, propice à la mort.
Mais le plus interessant demeure les personnages. L'architecte est un homme froid, calculateur, cynique qui fait l'amour à sa femme en préparant sa mort.
Luca est un play boy apparemment amoureux de Laura mais qui se revèle terriblement sexiste, n'attendant d'elle que sa virginité et projetant de lui presenter l'inconnue avec qui elle vient de la tromper.
Mais le personnage clé du film restera son tueur sans nom au visage sec, anguleux, d'une dureté à faire fuir. Un être sans âme sorti de nulle part, machine à tuer qui pourtant revelera aprés le viol de Laura une part d'humanité comme s'il réalisait avec horreur sa vraie nature.
On regrettera cependant deux choses. Cozzi semble parfois un peu perdu dans son histoire et se disperse un peu. Il abandonne notamment la relation qui unit le tueur à l'architecte pour se focaliser sur le rapt de l'épouse, écho des peurs de l'Italie d'alors.
Il semble parfois à court d'idée, créant un personnage inutile: la blonde inconnue même si pour sa défense on justifiera sa présence dans le scénario comme un élément certes inutile mais qui conduira à la mort du tueur et une occasion d'étaler une mort graphique particulièrement violente.
Le plus regrettable est le final baclé et d'une totale improbababilité qui vient gacher le film. D'un illogisme flagrant, bête à pleurer, on finit sur une note decevante un film particulièrement interessant.
Au niveau violence, on retiendra le viol de Laura mais surtout la mort de l'inconnue poignardée avec une violence spectaculaire.
Le casting est de haut niveau. George Hilton est un mari calculateur impeccable, Alessio Orano déjà vu dans Lisa et le diable un amant sexiste detestable mais dont le bleu du regard est sans cesse mis en valeur par Cozzi, la fréle Cristina Galbo sortie de Qu'avez vous fait à Solange est d'une infinie tendresse notamment lors de son viol et la Benussi, star de la sexy comedie ici en blonde volatile étale sa nudité avec foufoune en contre-plongée.
Mais la star du film reste Antoine St John aka Michel Antoine, le peintre crucifié de L'au delà, dont on n'est pas pret d'oublier le visage de cauchemar.
En résumé, un thriller interessant à découvrir avec une joie non dissimilée malgré ses défauts. Le Cozzi à voir afin de réaliser qu'il ne fut pas seulement l'homme de niaiseries bissophiles.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.