The Quiet - Jamie Babbitt (2005)

[Superwonderscope]

Un des films que j'attend le plus ces prochains mois.

Dot, une jeune fille sourde et muette perd ses parents et s'en va vivre avec ses parrain & marraine (martin Donovan et Edie Falco). Leur fille (Elisha Cuthbert), une cheerleader populaire, se rend compte que Dot a du mal à s'intégrer à sa nouvelle école... mais Dot va se rendre compte que la vie n'est pas si rose que cela dans sa nouvelle famille parfaite. Surgissent alors la révélation de quelques secrets plutôt noirs...

Par la réalisatrice de But I'm a Cheerleader.

The Quiet (anciennement "Dot") est précédé d'une réputation plutot flatteuse et le film annonce donne envie.

Film annonc en quicktime :

http://www.apple.com/trailers/sony/thequiet/trailer/

[rusty james]

Pas mal !
Le film est une sorte de American Beauty. On retrouve le même genre de narration. C'est très hollywoodien mais un peu plus sombre.

Le début est légèrement foireux et on se demande en quoi le film va être interessant, puis çà change d'un coup avec deux révélations coup sur coup (très bien senties, surtout la première !).
MEGA SPOILER elle n'est pas sourde et muette et sa demi-soeur vie une relation insestueuse avec son père FIN DU MEGA SPOILER

Le reste est un peu convenu avec par exemple cet ado. qui raconte sa vie sexuel, ou les méchancetés des deux pestes (même si certains sont plus que crédibles).

Mais finalement le film sonne juste et réussi à être touchant.

La grosse Elisha Cuthbert s'en sort bien, malgrès l'ombre que lui fait l'actrice vedette, et Martin Donavan est parfait dans ce rôle !

(Les concertos de Beethove sont pas mal j'avoue )



Rien à faire en fantastique...

[manuma]

Cest effectivement assez laborieux au démarrage, plombé qui plus est par une voix-off irritante censée nous faire tout de suite comprendre qu'on est dans un film sérieux et qu'on va pas trop rigoler. Heureusement ça s'améliore en cours de route pour devenir presque intéressant dans sa denière demie-heure.

Le ton se veut un peu provoc mais, dans le fond, on évite soigneusement de réellement choquer le spectateur, le film restant bien propre sur lui jusqu'à sa conclusion faiblarde.

Un petit indie superficiel mais néanmoins regardable.

[Superwonderscope]

je suis assez content du film, car il emprunte un chemin difficile pour amener ses deux revelations, qui au final n'en sont pas car le film ne joue pas specialement dessus.
Contrairement aux deux avis ci dessus, le debut ne m'a pas specialement derange, tant il donne le "la" pour le rythme et l'ambiance tres ambigue du film.
Camilla Belle est troublante dans le role de Dot et le destin parallele qu'elle vit avec Elisha Cuthbert (elles vivent toutes les deux dans le mensonge et le cultivent ad nauseam) reste bien senti dans le sens ou elles vivent toutes deux a rebours d'un ecrin bourgeois americain en apparence tranquille.
Magnifique photographie du film, d'un soin presque surrealiste par moments.
Rusty a parle d' hollywoodien... c'est qund meme a mille lieues de ce qu'Hollywood Mainstream peut montrer ou meme faire! C'est meme carrement a contrecourant et infaisable dans un grand studio. Je pense d'ailleurs en ce sens que le film va largement plus loin qu American Beauty.

Jamie Babbit demontre qu'elle possede un solide sens de conteuse, un rythme sur, une ecriture elegante et une saine immoralite.