Présenté abusivement comme un film d'horreur ou un thriller (il n'y a qu'à voir le film annocne pour cela), il n'en est rien. Il s'agit avant tout d'un drame psychologique qui vire à l'horreur en fin de parcours.
On suit ainsi le double parcours du couple Corin/Jake en train de battre de l'aile et celui d'Elliott qui commence sa lente descente vers la paranoïa. Le tout suivi par la patrnne de Corin, jouée par Brinke Stevens. C'est une des surprises du film : elle se révèle bonne actrice, avec une vraie présence à l'écran.
L'autre surprise , c'est de retrouver Judith O'Dea, l'actrice jouant Barbra dans la Nuit des Morts-Vivants de 1968. Elle joue de manière là aussi fort convaincante la mère d'Elliott, mère protectrice et bigote de première lorsqu'elle comprend ce qui est en train de se tramer.
Passée la surprise de ne pas trouver un vrai film d'horreur maisun drame psychologique, il est surprenant de voir que malgré le budget extrêmement bas (dans son commentaire, le réalisateur parle de 9 000 $, et ça se voit!), le film est plutot bien écrit et évite de tomber dans le panneau du cliché facile.
Comme dit le persoannge de Brinke Stevens, on se croirait en pleine "version gay de Liaison Fatale", tant la fixette d'Elliott sur Corin commence à se faire méchante. C'est un peu plus que cela, nénamoins (heureusement!). Le déclic qui fait flipper Elliott, c'est, pêle-mêle, la pression familiale, religieuse et sociétale incarnée par la cellule tradiotionnaliste américaine.
Le film a d'ailleurs été tourné dans le Wisconsin -la prod n'est donc pas canadienne comme j'avais pu le lire plusieurs reprises- et J.P Collum a eu toutes les peines du monde à faire son avant-première dans un cinéma. Il indique dans la featurette que beaucoup ont refusé du fait de son sujet...encore aujourd'hui en 2006. il y encore beaucoup de boulot.
Les sfx, bien que discrets, sont efficaces, qu'l s'agisse de la scène d'ouverture ou au final, ce qui en grandit l'impact.
Côté tournage, chacun y est allé de sa participation personnelle (l'cateur principal jouant Corin n'est pas un professionnel, mais a réalisé tous les dessins, la musique et les photos du film, on voit Brinke Stevens faire la vaisselle... un mythe s'effondre

), tout en gardant un aspect pro dans le rendu filmique. Les cadrages sont plutot soignés, les éclairages étudiés et retravaillés en post prod -pour les scènes de la cave- et les scènes de caméra à l'épaule efficaces.
Le quart d'heure final est surprenant de par son dénouement et sa sauvagerie qui tranche du reste.
Voilà, d'un produit qui dès le premier quart d'heure m'a fait déchanter car j'ai compris qu'il ne se passerait pas grand chose d'horrifique, je suis passé à un drame qui a gagné en efficacité et en fraicheur au long de son déroulement.
DVD Z1
112 mn
1.33:1 (tourné en DV)
vo 2.0 surround : le son est

répartition multi-canaux incroyable, profusion de sons, d'effets sonores...un très beau boulot.
copie correcte, transfert un peu granuleux dans les scènes d'intérieur.
featurette de 10 mn où le réalsiateur raconte le tournage, les dififcultés du projet, son impossibilité à le montrer de manière correcte.
film annonce
commentaire du réalisateur et des acteurs.
edité par Tempe.
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