
Source : AllocinéAmber, une femme fortunée, gâtée par son mari, et quelques amis louent un yacht pour faire une croisière sur la Méditerranée pendant l'été. Parmi l'équipage figure Giuseppe, un marin communiste qui n'apprécie guère les caprices de cette femme riche.
Un jour, celle-ci se réveille tard dans l'après midi et demande au marin de l'emmener rejoindre ses amis qui ont fait une escale. Malheureusement, le petit bateau à moteur sur lequel ils avaient embarqué tombe en panne. Après avoir dérivé toute la nuit, ils accostent sur une île déserte. Amber est alors obligée de se plier aux volontés de Giuseppe...
La douce chaleur des nuits d'été était probablement le meilleur moment pour voir ce film de Guy Ritchie qui a beaucoup fait parler de lui, mais peut être pas dans le sens que l'espèraient son réalisateur et surtout, son actrice principale, Madonna !

"Sweept away" se traine depuis sa sortie une réputation de grosses bouse et, en effet, sa vision laisse assez perplexe !
Rarement on aura vu film plus imbécile, mélange indigeste et hystérique de critique social totalement débile (Guy Ritchie se prennant pour Ken Loach, c'est assez rigolo !

Mais, ce narnar intégral (le terme à rarement été aussi justifié) se révèle cependant assez hilarant à regarder, Madonna (probablement principale inspiratrice du film et qui a dû avoir une part plus qu'importante dans la réalisation de celui ci) semblant s'y livré a une sorte d'excercice psychanalytique totalement en roue libre.
Elle compose en effet un personnage totalement grotesque, Amber, une bourgeoise prétentieuse, vulgaire et castratrice, sorte de macho woman ecrasant tout sur son passage. Toute ressemblance avec une des plus populaires chanteuses du monde serait évidement dû au hasard !

Ce personnage est tellement caricatural qu'il ne peut évidement rien inspiré de particulier, à part un vague sourir en pensant à ce pauvre Guy Ritchie, probablement consterné derrière sa caméra, n'osant pas dire à sa Madonna de femme : "Mais tu joues vraiment comme un pied conasse !", un peu comme le mari de cette dernière dans le film, capitaliste bon tient subissant l'hystérie de sa femme sans oser la ramener.
La seconde partie du film, après que Madonna et son souffre douleur (une caricature de prolétaire tout droit sortie d'un roman de Barbara Cartland) se soit échoué sur un petite ile déserte, voit arrivé l'heure de la rédemption pour Amber/Madonna. Et là, on assiste assez interloqué à environ une demi heure d'une séance de sadomasochisme complaisament filmé part Guy Ritchie (et donc avec le plein accord de Madonna) ou notre sale bourgeoise arrogante/Star internationnale de la chanson, se fait traité comme une chienne, insulté, frappé et enfin quasi violé !

Une scéance de réeducation que les Kmers rouges n'auraient sans doute pas renié !

Evidement, une idyle nait entre Amber et le beau marin. Enfin ça, on s'en doutait avant même de voir le film !

La dernière partie du film, plus reposante que le reste, n'en deumeure pas moins égale aux 2 premières :
Au programme, grosses ficelles romantiques usées jusqu'a la corde et scènes tire larmes (qui évidement ne fonctionnent pas !

Pire, ce dernier acte, de part le comportement de ses protagonistes, rend encore un peu plus grotesque le message social asséné à coup de Burrin par Guy Ritchie, entrant même en contradiction avec ce que celui si semblait vouloir exprimer durant le film.
Objectivement nul, mais en tout cas plus drole que Turkish Stars wars, ce qui est quand même un sacré exploit !


Ah oui sinon, Madonna, physiquement, c'est un peu la cata !
