Mean Johnny Barrows - Fred Williamson (1976)

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manuma
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Mean Johnny Barrows - Fred Williamson (1976)

Message par manuma »

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Avec « Johnny Barrows », Fred Williamson le « Parrain de Harlem », « Black Star » n°1 des USA avec Jim Kelly, se met lui-même en scène dans ce film d’action violent et efficace digne de la meilleure tradition du cinéma américain.
Première réalisation de Fred Williamson, la plus mégalo des vedettes de la blaxploitation des années 70, Johnny Barrows est plus une curiosité qu’autre chose. Cherchant peut-être à appliquer au domaine de la réalisation la célèbre décontraction dont il nous gratifie à chacune de ses prestations, Fred Williamson signe un petit polar certes très seventies dans la cool attitude qui m’a surtout semblé très paresseux. Comme de plus il n’y a pas vraiment de suspense dans l'histoire et que ce n’est pas très crédible, il ne reste au final pas grand-chose d’intéressant dans tout ça.

Signalons tout de même au bénéfice du film une timide et maladroite tentative d’enrichir son sujet de petites considérations sociales, à travers la description de la difficile réinsertion de son héros, ex-militaire, à la vie civile.

Le plus intéressant dans tout ça reste évidemment l’interprétation puisque Fred Williamson est remarquablement bien entouré ici : Roddy McDowall et sa tête d’ahuri, Elliot Gould, pas encore totalement has-been, Stuart Whitman, lui par contre déjà totalement has-been, RG. Armstrong et Leon Isaac Kennedy, la future vedette des Penitentiary.

A recommander en premier lieu aux amateurs de blaxploitation.

L'affiche (qui pète un peu plus que le film) :

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Modifié en dernier par manuma le sam. sept. 30, 2006 7:35 am, modifié 2 fois.
Dirty Tommy
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Message par Dirty Tommy »

Vu ce film, il y a peu... Je pensais avoir affaire à un petit polar de blaxploitation sympa et rythmée... Que nenni ! Fred Williamson se retrouve avec un scénario aussi mince qu'un papier à cigarette. Alors il fait traîner en longueur. En particulier lors de sa recherche d'emploi où il monte en fondus enchaînés divers plans de lui-même en train de marcher dans la rue... C'est mou... Le final est complétement incohérent et attendu... Bref, grosse déception. De la part de l'acteur de Vigilante, je m'attendais à mieux...
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Maurice Pialat
Schlockbuster
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Message par Schlockbuster »

Petite rectification. Contrairement aux apparences Johnny Barrows n'est pas le premier forfait de Williamson en tant que réalisateur. Difficile à croire en le visionnant mais pourtant le gaillard a eu le temps de se "faire la main" sur 3 autres films avant celui-ci : Adios Amigo (un western black avec Richard Pryor et James Brown) et les deux premiers volets des aventures du privé Jesse Crowder (No Way Back et Death Journey). Hormis le fait que Williamson se mette en scène dans tous ces films (charité bien ordonnée...), ils ont pour autre particularité d'avoir été enchaînés successivement entre 1975 et 1976 par Po' Boy Productions, la boîte de prod de... Williamson et son épouse Linda. On peut pas en vouloir à la superstar de la blaxploitation d'avoir voulu à un moment donné de sa carrière prendre le contrôle quasi total de son image mais toujours est-il que Po' Boy a toujours privilégié la quantité au détriment de la qualité. Et si sa société lui a assuré un avenir au cinéma (du milieu des 70's à aujourd'hui les 3/4 des réalisations de Williamson sont des films estampillés Po' Boy), on peut lui reprocher d'avoir fait partie de ceux qui ont creusé la tombe de la blaxploitation à grandes pelletés.
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=> BIZARRO DVDEMENTIA ! [Convient mieux aux enfants âgés de 18 ans et +]
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