bon ben c'est pas pour moi. J'ai beau comprendre qu'il s'agisse d'un film sur le besoin mutuel (d'amitié, de respect, d'amour?), ça m'a laissé totalement froid.
C'est un peu comme si Leone ait eu besoin de se souvenir justement d'une certaine culture, de certains événements. beaucoup de nostalgie, certainement. Du moins c'est ce que j'ai ressenti. mais en même temps, rien qui me touche véritablement. ces anti-héros (tous plus détestables les uns que les autres, un beau record poiur un film US, c'est osé) . En fait, je me désinteressais de ce qui peut bien leur arriver. J'admets que quelques plans m'ont bien plu, quelques scènes (celle du restaurant avec Elisabeth Mc Govern, par exemple) émouvantes
Une question, parmi tant d'autres : la narration laisse complètment tomber les 2 autres comparses (William Forsythe et l'autre dont je me souviens plus le nom), pourquoi?
Enfin bon, ce monde m'est non seulement étranger mais Leone n'a pas réussi à me faire part d'un morceau qui retienne mon attention. Et c'est quand même supra long. Et la musique de Morricone, on entend toujours les 2 mêmes thèmes ici et là à chaque regard appuyé d'un personnage, ça m'a un peu saoulé. J'étais soulagé au générique final.
Le regard de Noodles dans la fumerie d'opium, c'est quoi au fait? C'est Leone qui se fout de la gueule du spectateur du style, j't'ai bien eu

... c'est quand même curieux, ce regard que Leone porte sur Noodles. Un peu comme si il fallait lui trouver des excuses dans son comportement (peut etre par ce qu'il s'agit du seul qui réfléchisse, reste attaché à ses valeurs de la rue, à sa culture, qu'il est un paria ausein même de sa communauté?).
A ce sujet, cette fameuse scène du viol dans le taxi est en effet parfiatement ignoble. dans sa représentation mais aussi dans sa durée

Le film offre une vision de la femme bien peu reluisante. Queqlu'un a parlé de la mysoginie de Leone? Entre les putes, celles qui aiment se faire violer, celles qui veulent pas mais qui, au bout de trente ans, bah, ben, allez va, j't'aime bien quand même., ..y'a pas grand chose d'autre. Elles sont toutes pendues au cou de leur mec, ou le cul à l'air (même jennifer Connelly est montrée à oilpé de dos- avec un body double, certes-: quel besoin??) même si elles se font jeter. Par contre un mec, ça gueule, ça bute, ça viole, c'est viril (mais ça montre pas son cul

Donc au finish, un sentiment plus que mitigé et une fresque que je ne trouve pas si grandiose que cela (le format Scope, merde, il manque pour donner de l'ampleur à tout ça). Un long récit nostalgique, violent, avec des anti-héros (ce n'était certes pas nouveau pour Leone) présentés comme, quelque part, faisant partie des fondements même de l'Amérique? je sais pas. En tous cas, même si je suis content de l'avoir vu, ça ne m'a pas plu. Ni déplu. je suis juste resté au milieu du gué en me demandant l'intéret de tout ça.