Dans un monde alternative imaginaire (qui arrange bien tout le monde) était une belle Princesse... Trop jeune pour gouverner, trop orpheline pour compter sur ses parents et trop conne pour s'imposer, la belle vit sous le joug du terrible général Ruechang. Ce cruel dictateur décime son peuple et semble bien décidé à prendre un pouvoir encore plus grand en épousant cette chère Halo.
Celle-ci s'y oppose bien entendu et part régulièrement chez les gueux pour s'adonner à son sport favori: Le combat au coton-tige géant. C'est là qu'elle rencontre pour la première fois Warchild (Dolph Lundgren), véritable héros propre sur lui, maître de guerre certifié pur jus avec lequel elle pourrait bien mettre fin aux agissements anti-sociaux de Ruechang...
Isaac Florentine est un p'tit coquin. Alternant subtilement les téléfilms à base de "Power Rangers" et les réalisations cheap pour Nu Image, le monsieur tente en 1999 une percée dans le monde du faux post-apo, de la fausse épopée médiévalo-futuriste et bien entendu, du vrai n'importe quoi.
Bridges of Dragons est donc un film mixant allègrement les allusions ouvertement nazis (les militaires ont tous des uniformes appropriés) avec des décors et environnements clairement médiévaux. Etrange cocktail que l'on pourrait expliquer via un simple voyage dans le temps ou une banale apocalypse mais il n'en sera rien. Nous sommes bien là dans une réalité alternative bancale et étrange qu'il nous faudra accepter coûte que coûte pour pouvoir apprécier le film à sa juste valeur.
Et sa juste valeur, on va dire qu'elle n'est pas très élevée. 1.99euro environ.
Le film cumule les vilains clichés, nous ressert la classique histoire de la Princesse dont les parents sont morts, tués par le dictateur qui veut l'épouser etc... Au milieu de tout cela, Dolph incarne le rôle d'un militaire con, un mec qui a été "dressé" par ledit dictateur et qui prend enfin conscience que son père adoptif n'est pas vraiment un homme de tendresse. Une vieille relation amoureuse viendra bien entendu égayer le tout et la menace du mariage contre-nature planera tranquillement entre 2 coups de pieds bondissants.
Car oui, Florentine oblige, on nous ressort des coups de pieds volants, des mecs qui défient la gravité et coups qui font "Frouuuut" tant ils sont rapides. L'homme excellant dans l'usage des "Frouuuut" inutiles et kitsches (héritage des PowerRangers oblige), il arrivera à l'apogée de son art dans le sympathique et très Frouuuuttant U.S.Seals 2 avec Michael Worth.
Dolph latte donc avec une agilité à laquelle il ne nous a pas habitué. Pas de trace visible de doublage, l'homme semble s'adapter plutôt bien aux figures souples qui lui sont imposées et en viendrait presque à aimer les câbles. Le tout est fluide, l'action coule toute seule et pourtant rien n'y fait. Le film est désespérément crétin, la sauce ne prend pas, le mélange des genres tue les efforts mis en oeuvre et la confusion règne durant près d'une heure et demie.
L'intérêt revient brièvement lorsque la radieuse Princesse incarnée par la séduisante Valerie Chow (vu dans "Futuresport", "Once a Thief" et même en catin dans "The Blade") vient illuminer l'écran mais restons franc : Ca fait pas un film ça !
On ne ressort donc pas convaincu de la vision de cette oeuvrette mal foutue dont on retiendra essentiellement les quelques combats au coton-tige, plutôt bien mis en scène et nous gratifiant de quelques plans assez chiadés.
Je vais lui coller un vieux 2.5/6, mais c'est parce que je suis un mec cool comme Fonzie.
Bridge of Dragons (1999) Isaac Florentine - Dolph inside
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Bridge of Dragons (1999) Isaac Florentine - Dolph inside
Modifié en dernier par MadXav le mar. oct. 03, 2006 3:41 pm, modifié 1 fois.
Ouais, pas terrible en effet ce Bridge of dragons, croisé sur une chaîne du câble il y a quelque temps, et même si Dolph a fait pire ensuite (Storm catcher et Agent red).
Je me rappelle vaguement d'une ambiance médiévo-post nuke assez fauchée, d'une intrigue totalement inintéressante, de scènes d'action anonymes et de la gueule du grimaçant Cary-Hiroyuki Tagawa.
Je me rappelle vaguement d'une ambiance médiévo-post nuke assez fauchée, d'une intrigue totalement inintéressante, de scènes d'action anonymes et de la gueule du grimaçant Cary-Hiroyuki Tagawa.