Family Portraits - 2004 - Douglas Buck
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Family Portraits - 2004 - Douglas Buck
Un homme pédophile abuse régulièrement de son fils ; sa femme va tenter de retrouver son attention. Un homme élevé dans des valeurs très strictes impose un mode de vie très sévère à sa famille. Une jeune femme, agressée par un serial killer plusieurs années auparavant, revient dans la petite ville où elle est née et a subi ces sévices...
"Family Portraits" est en fait une compilation de trois courts-métrages réalisés par Douglas Buck, lequel prépare actuellement le remake de "Sisters". Autant dire, le résultat n'est pas brillant. Le premier - qui bénéficie d'effets gore supervisés par Tom Savini - et le second sont de sinistres ratages, des "constats sur la société américaine" où une prétention insupportable se trouve marié à un amateurisme totalement Z. Le troisième film, un moyen-métrage, est un peu meilleur, même si on s'y ennuie profondément. Bref, à éviter...
Ca sort aujourd'hui en salles (Espace Saint-Michel et UGC Ciné Cité les Halles)
"Family Portraits" est en fait une compilation de trois courts-métrages réalisés par Douglas Buck, lequel prépare actuellement le remake de "Sisters". Autant dire, le résultat n'est pas brillant. Le premier - qui bénéficie d'effets gore supervisés par Tom Savini - et le second sont de sinistres ratages, des "constats sur la société américaine" où une prétention insupportable se trouve marié à un amateurisme totalement Z. Le troisième film, un moyen-métrage, est un peu meilleur, même si on s'y ennuie profondément. Bref, à éviter...
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- DeVilDead Team
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- Enregistré le : jeu. juin 24, 2004 5:34 pm
- Localisation : Last House on Dead End Street.
Oulà
Contrairement à Manolito, j'ai adoré ces "american portraits" que je n'ai pas trouvé prétentieux ni d'un amateurisme insupportable. Le 2è segment est à mon avis le plus faible mais les deux autres sont dotées d'une force psychologique incroyable.
Le premier segment ne se repose pas juste sur ses FX évidemment réussis mais au contraire la souffrance d'une femme dont le couple n'existe plus ou alors seulement dans un vide intersidéral. Seul bémol, la fin qui j'ai trouvée too much.
Le dernier segment avec ce tueur en série minable m'a retournée à la fin. Je l'ai trouvé très beau et pathétique en même temps.
Moi, je dis : A voir !


Le premier segment ne se repose pas juste sur ses FX évidemment réussis mais au contraire la souffrance d'une femme dont le couple n'existe plus ou alors seulement dans un vide intersidéral. Seul bémol, la fin qui j'ai trouvée too much.
Le dernier segment avec ce tueur en série minable m'a retournée à la fin. Je l'ai trouvé très beau et pathétique en même temps.
Moi, je dis : A voir !

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- Messages : 4703
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
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3 courts et moyens-métrages de Douglas Buck, qui s'étalent de 1996 à 2003, et qui sont centrés sur la famille, avec l'indifférence dans le premier, le rejet dans le second, et la réintégration dans le dernier qui redonne une légère touche d'optimisme à ces films pas spécialement joyeux.
Cutting Moments :
Un couple et leur fils est au bord de la désintégration. Le père surprend le fils qui reproduit des actes homosexuels avec ses jouets, la mère ressent peu d'affection de la part de son fils, et surtout son mari est un gros connard désagréable qui se renferme sur lui-même jusqu'à ignorer totalement sa femme. Celle-ci décide alors de se mutiler le visage dans l'espoir de captiver son attention.
Pour moi le meilleur des films, une histoire fascinante où la tristesse règne du début à la fin. L'acte de mutilation est assez corsé (sans être insoutenable non plus hein), mais malheureusement le final part dans un délire gore assez peu sérieux et très malvenu à ce stade du récit dont on se serait bien passé. Les musiques sont également très belles. A noter aussi la participation de Tom Savini aux effets spéciaux.
Home :
Un homme terrorisé par son père dans son enfance où il fut également privé de sa mère devenue folle se venge en martyrisant à son tour sa propre famille.
Pas très convaincant ce film très bavard et finalement peu intéressant. Le film a du mal à captiver l'attention et ce n'est pas le final bâclé qui rattrape le coup, il est même très décevant, et on se dit au final tout ça pour ça? Heureusement que les scènes qui montrent les rapports entre le père et le fils sont plutôt inquiétantes.
Prologue :
Une jeune fille sauvagement agressée qui a perdu la mémpire, ses deux mains et l'usage de ses jambes revient après plusieurs mois de convalescence dans son village où la mémoire lui revient peu à peu quant à l'identité de son agresseur. Celui-ci, un vieux du coin, commence à s'inquièter. De son côté la jeune fille essaye de recommencer sa vie avec sa famille.
Avis assez mitigé aussi sur celui-ci qui est le plus long, durant entre 50 et 55 minutes. Certes je l'ai vu en VO sans sous-titres et j'ai pas toujours tout pigé, mais la première moitié du film est plutôt chiante! Beaucoup de blablas pas très intéressant. Heureusement la deuxième moitié est plus tragique et plus intriguante au niveau de l'histoire. Le film est assez touchant mais la fin est peu convaincante. Au final un dernier film assez plaisant malgré sa première partie un peu lourde.
Bref, bilan mitigé. Les films méritent d'être vus, c'est sûr, mais ils sont inégaux et pas toujours intéressants. A noter aussi qu'ils sont de moins en moins violents et gores (en fait ils ne le sont plus du tout dans les films 2 et 3), puisque les objectifs du réalisateur différaient selon ses films.
Cutting Moments :
Un couple et leur fils est au bord de la désintégration. Le père surprend le fils qui reproduit des actes homosexuels avec ses jouets, la mère ressent peu d'affection de la part de son fils, et surtout son mari est un gros connard désagréable qui se renferme sur lui-même jusqu'à ignorer totalement sa femme. Celle-ci décide alors de se mutiler le visage dans l'espoir de captiver son attention.
Pour moi le meilleur des films, une histoire fascinante où la tristesse règne du début à la fin. L'acte de mutilation est assez corsé (sans être insoutenable non plus hein), mais malheureusement le final part dans un délire gore assez peu sérieux et très malvenu à ce stade du récit dont on se serait bien passé. Les musiques sont également très belles. A noter aussi la participation de Tom Savini aux effets spéciaux.
Home :
Un homme terrorisé par son père dans son enfance où il fut également privé de sa mère devenue folle se venge en martyrisant à son tour sa propre famille.
Pas très convaincant ce film très bavard et finalement peu intéressant. Le film a du mal à captiver l'attention et ce n'est pas le final bâclé qui rattrape le coup, il est même très décevant, et on se dit au final tout ça pour ça? Heureusement que les scènes qui montrent les rapports entre le père et le fils sont plutôt inquiétantes.
Prologue :
Une jeune fille sauvagement agressée qui a perdu la mémpire, ses deux mains et l'usage de ses jambes revient après plusieurs mois de convalescence dans son village où la mémoire lui revient peu à peu quant à l'identité de son agresseur. Celui-ci, un vieux du coin, commence à s'inquièter. De son côté la jeune fille essaye de recommencer sa vie avec sa famille.
Avis assez mitigé aussi sur celui-ci qui est le plus long, durant entre 50 et 55 minutes. Certes je l'ai vu en VO sans sous-titres et j'ai pas toujours tout pigé, mais la première moitié du film est plutôt chiante! Beaucoup de blablas pas très intéressant. Heureusement la deuxième moitié est plus tragique et plus intriguante au niveau de l'histoire. Le film est assez touchant mais la fin est peu convaincante. Au final un dernier film assez plaisant malgré sa première partie un peu lourde.
Bref, bilan mitigé. Les films méritent d'être vus, c'est sûr, mais ils sont inégaux et pas toujours intéressants. A noter aussi qu'ils sont de moins en moins violents et gores (en fait ils ne le sont plus du tout dans les films 2 et 3), puisque les objectifs du réalisateur différaient selon ses films.
Le film n'est pas prétentieux, mais très inégal. Je ne jugerai pas le premier segment que je n'ai pas vu. Le second est médiocre et caricatural. Fort heureusement, il est court.
Le troisième, le plus récent, est aussi le meilleur. Il rappelle incontournablement Bergman. Il est réalisé sobrement et il est magistralement interprété. Un cinéma du silence, très indépendant dans l'âme, à la limite de l'undeground.
Une oeuvre nullement grand public, et encore moins destiné aux amateurs de cinéma de genre, qui n'y trouveront pas de quoi satisfaire leurs envies d'hémoglobine, de rythme ou d'atmosphère macabre. Les intentions du cinéaste sont autres...
Le troisième, le plus récent, est aussi le meilleur. Il rappelle incontournablement Bergman. Il est réalisé sobrement et il est magistralement interprété. Un cinéma du silence, très indépendant dans l'âme, à la limite de l'undeground.
Une oeuvre nullement grand public, et encore moins destiné aux amateurs de cinéma de genre, qui n'y trouveront pas de quoi satisfaire leurs envies d'hémoglobine, de rythme ou d'atmosphère macabre. Les intentions du cinéaste sont autres...
tres proche du cinema froid et desespéré de Jorg Buttgereit ce Family portraits s'avere une experience des plus prenante, le premier segment "cutting moments" merite amplement sa reputation, cette scene d'automutilation fait partie des scene les plus cru et les plus dure que j'ai pu voir à ce jour
. les effets "supervisés" par savini sont assez basique mais d'une efficacité redoutable.
le 2ème segment "home" est dans le meme esprit que le premier mais il est tres peu graphique ce qui reduit son interet.
le 3ème "prologue", le plus pro au niveau de la realisation (comprendre qu'il y a un casting de plus de 3 personnes) est un drame froid, confus et implacable.

le zone 1, en VO au format mais en letterbox

l'ignoble scene du grattoire!

le 2ème segment "home" est dans le meme esprit que le premier mais il est tres peu graphique ce qui reduit son interet.
le 3ème "prologue", le plus pro au niveau de la realisation (comprendre qu'il y a un casting de plus de 3 personnes) est un drame froid, confus et implacable.

le zone 1, en VO au format mais en letterbox

l'ignoble scene du grattoire!
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ouais ca m'aurait fait chier de rater ça.
(Dragonball m'en avait parlé avant mais ne se souvenait plus du titre.)
pour info le zone 1 est un double face avec d'un coté le film (les 3 segments collés) et de l'autres les courts séparés et en open mate.
en bonus:
un court en noir et blanc
featurette making of
gallerie de photo
commentaire audio
(Dragonball m'en avait parlé avant mais ne se souvenait plus du titre.)
pour info le zone 1 est un double face avec d'un coté le film (les 3 segments collés) et de l'autres les courts séparés et en open mate.
en bonus:
un court en noir et blanc
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