En prenant la trilogie dans son ensemble, on peut même voir comme elle raconte la destruction de la famille Américaine, tiens.
Famille unie et middle-class dans le premier, certes, mais parents post-hippies fumeurs de tarpés. En grattant un peu la surface, on se rend compte que ces gentils bourges en devenir vivent sur les ruines pas reluisantes de l'histoire Américaine. Tous se retrouvent sans le sou, obligés de squatter la demeure de la grand-mère dans le 2. Là encore, on gratte un peu et on découvre que la mère ne voulait pas de ses gosses à la base. Happy end, ok, mais on retrouve la blonde gamine-héroine dans le 3, envoyé vivre chez son oncle et sa tante (parents fatigués des lubies demoniaques de leur progeniture?). Ca tombe bien, la tante ne supporte pas sa nièce. Ni sa belle-fille d'ailleurs, laquelle profite de la position aisée de son père pour organiser des orgies avec ses crétins d'amis adolescents dans le building ultra-moderne de papa.
Après ça, on peut y voir une ode à la famille ricaine de base, puisqu'à chaque coup, tout se termine bien, en général par de grandes "group hugs" qu'ils affectionnent tant. mais l'avant n'est pas joli-joli.
Sinon, de cette triologie, je retiens surtout la performance de Julian Beck dans la role du pasteur Kane dans le 2. Son jeu, autant que son faciès de squelette démoniaque, m'a toujours mis extremement mal à l'aise.
Poltergeist, j'ai assez aimé; mais la gamine me sort par les oreilles...
Coup de bol pour toi, on risque pas de la revoir dans d'autres films.
