Demande de conseils pour rédaction d'un livre sur l'horreur
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Demande de conseils pour rédaction d'un livre sur l'horreur
Bon je m'explique : je fais partie des auteurs d'un jeu de rôles horrifique basé sur le XIXème siècle. Donc le jeu est sorti, il marche bien, c'est formidable, et là on passe à l'écran.
Or cet écran sera accompagné d'un livret d'aide pour conseiller scénaristes de jdr, auteurs de nouvelles, etc. pour mieux maîtriser l'horreur sans tomber dans les stéréotypes.
Là je suis en phase de relecture, donc je peux modifier, développer ce que je veux. L'auteur a dégagé 7 facettes de l'horreur :
onirique (peurs enfantines, rite d'initation)
gothique (château, monstres)
expressioniste (le décor est influencé par la psychologie des perso)
sadique (bon pas la peine de faire un dessin, ici c'est la survie qui compte)
parapsychologique (maison hantée)
psychologique (c'est le personnage qui est fou et parano)
objective (c'est de la société que nait l'horreur).
Tout ça pour voir ce que ça vous évoque, si vous avez des exemples, ou des trucs qui vous viennent en tete pour étoffer tout ça, vu qu'ici c'est le meilleur endroit pour ça.
Or cet écran sera accompagné d'un livret d'aide pour conseiller scénaristes de jdr, auteurs de nouvelles, etc. pour mieux maîtriser l'horreur sans tomber dans les stéréotypes.
Là je suis en phase de relecture, donc je peux modifier, développer ce que je veux. L'auteur a dégagé 7 facettes de l'horreur :
onirique (peurs enfantines, rite d'initation)
gothique (château, monstres)
expressioniste (le décor est influencé par la psychologie des perso)
sadique (bon pas la peine de faire un dessin, ici c'est la survie qui compte)
parapsychologique (maison hantée)
psychologique (c'est le personnage qui est fou et parano)
objective (c'est de la société que nait l'horreur).
Tout ça pour voir ce que ça vous évoque, si vous avez des exemples, ou des trucs qui vous viennent en tete pour étoffer tout ça, vu qu'ici c'est le meilleur endroit pour ça.
Je vais dire une connerie car cela fait bien longtemps que je n'ai pas fait de JdR. Mais, a priori, l'ecran, il est normalement fait pour recapituler les rouages des regles pas pour donner des inspirations. Enfin, c'est comme ca pour la plupart des JdR auxquels j'ai pu jouer (Paranoia, L'Appel de Cthulhu, Middle Earth, Stormbringer, AD&D, etc...).
"Fuck The World", Rambo
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Il y aura bien sûr un récapitulatif des règles, mais comme on veut aller plus loin que le traditionnel récapitulatif + scénario, et que le livre de base est à la fois un jdr et un roman, l'auteur souhaite accompagner l'écran l'un livret d'aide générique pour les auteurs et les maître de jeu, pour les aider à installer une ambiance horrifique en s'appuyant sur les ressorts du genre, mais en échappant aux clichés.
Bon c'est pas tres clair, un exempel sera plus parlant : pour l'horreur onirique, LE LABYRINTHE DE PAN serait un parfait exemple qu'on citera ds le livret (conte pour enfants, peurs enfantines, initiation...)
Bon c'est pas tres clair, un exempel sera plus parlant : pour l'horreur onirique, LE LABYRINTHE DE PAN serait un parfait exemple qu'on citera ds le livret (conte pour enfants, peurs enfantines, initiation...)
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Allez, je me lance... Quitte à raconter des bêtises...
Le "Nosferatu" de Murnau est un parfait exemple du mix entre ce qui relève du gothique et de l'impressionnisme (c'est d'ailleurs un modèle du genre impressionniste).
Sans quoi, le film "GOTHIC" a le double avantage de présenter un caractère gothique et de mettre en scène l'auteur de Frankenstein, Mary Wollstonecraft Shelley.
Le "Nosferatu" de Murnau est un parfait exemple du mix entre ce qui relève du gothique et de l'impressionnisme (c'est d'ailleurs un modèle du genre impressionniste).
Sans quoi, le film "GOTHIC" a le double avantage de présenter un caractère gothique et de mettre en scène l'auteur de Frankenstein, Mary Wollstonecraft Shelley.
Modifié en dernier par CHIEN_FOU le sam. oct. 07, 2006 2:11 pm, modifié 1 fois.
Re: Demande de conseils pour rédaction d'un livre sur l'horr
onirique (peurs enfantines, rite d'initation) Les griffes de la nuit me paraît le plus classique et le plus connu dans le genre, avec le Freddy III aussi. D'une certaine façon, les "Alice au pays des merveilles", "Magicien d'Oz" et "5000 doigts du Dr. T" relève un peu de cela.
gothique (château, monstres) Alors là, ce ne sont pas les exemples qui manquent, l'"école" la plus intègre en la matière me semblant le cinéma d'horreur anglais des années 50-60.
expressioniste (le décor est influencé par la psychologie des perso) Le cabinet du docteur Caligari" bien sur, qui est un des rares films à coller à cette définition ; il y a très peu de vrais films expresionnistes.
sadique (bon pas la peine de faire un dessin, ici c'est la survie qui compte) Là, ce n'est pas très clair... Mais, le classique du Sadisme au cinéma, dans toutes les acceptations du terme, reste "La chasse du comte Zaroff"...
parapsychologique (maison hantée) "La maison du Diable" bien sur, et ses nombreux dérivés et imitateurs...
psychologique (c'est le personnage qui est fou et parano) "Repulsion" et "Le locataire" de Polanski, bien sur...
objective (c'est de la société que nait l'horreur) Peut-être "Le locataire" aussi ? Mais sinon, les grands films kafkaiens tels que "Le procès" ou "Brazil"...
Voilà, quelques pistes classiques...
gothique (château, monstres) Alors là, ce ne sont pas les exemples qui manquent, l'"école" la plus intègre en la matière me semblant le cinéma d'horreur anglais des années 50-60.
expressioniste (le décor est influencé par la psychologie des perso) Le cabinet du docteur Caligari" bien sur, qui est un des rares films à coller à cette définition ; il y a très peu de vrais films expresionnistes.
sadique (bon pas la peine de faire un dessin, ici c'est la survie qui compte) Là, ce n'est pas très clair... Mais, le classique du Sadisme au cinéma, dans toutes les acceptations du terme, reste "La chasse du comte Zaroff"...
parapsychologique (maison hantée) "La maison du Diable" bien sur, et ses nombreux dérivés et imitateurs...
psychologique (c'est le personnage qui est fou et parano) "Repulsion" et "Le locataire" de Polanski, bien sur...
objective (c'est de la société que nait l'horreur) Peut-être "Le locataire" aussi ? Mais sinon, les grands films kafkaiens tels que "Le procès" ou "Brazil"...
Voilà, quelques pistes classiques...

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J'ai cité certains de ces exemples pendant la relecture (Le Locataire par ex) mais il y en a d'autres auquel je n'avais pas pensé.
L'horreur sadique, c'est par ex le giallo, ou les survivals.
Alice et le Magicien d'Oz sont des contes, or moi je cherche des livres ou films d'HORREUR inspirés de ces contes.
EDIT : LA MAISON DU DIABLE, c'est pas de l'expressionisme ?
L'horreur sadique, c'est par ex le giallo, ou les survivals.
Alice et le Magicien d'Oz sont des contes, or moi je cherche des livres ou films d'HORREUR inspirés de ces contes.
EDIT : LA MAISON DU DIABLE, c'est pas de l'expressionisme ?
Au sujet du sadisme, si on considère que c'est le moteur interne du film (en gros le scénario met en scène des personnages sadiques), alors pourquoi ne pas se référer aux oeuvres puisant à la source du concept : Salo de Pasolini, Woods are wet de Kumashiro...
Sinon, un paquet de psychokillers, de cat III, de Roman-pornos sadico-horrifiques...
Dans le giallo, le mobile sadique n'est pas si fréquent. Il n'est pas rare qu'on découvre au final que les meurtres sont dus à des histoires d'héritage ou de secrets enfouis.
En revanche si on parle du sadisme scoptophile du spectateur s'exercçant sur des personnages du film,et réveillé par des choix de mise en scène, la liste est sans fin puisque dans ce cas, une grande partie des films d'horreurs constituent alors des concurrents potentiels.
Et le Peeping Tom de Powell qui interroge les deux aspects en même temps.
Sinon, un paquet de psychokillers, de cat III, de Roman-pornos sadico-horrifiques...
Dans le giallo, le mobile sadique n'est pas si fréquent. Il n'est pas rare qu'on découvre au final que les meurtres sont dus à des histoires d'héritage ou de secrets enfouis.
En revanche si on parle du sadisme scoptophile du spectateur s'exercçant sur des personnages du film,et réveillé par des choix de mise en scène, la liste est sans fin puisque dans ce cas, une grande partie des films d'horreurs constituent alors des concurrents potentiels.
Et le Peeping Tom de Powell qui interroge les deux aspects en même temps.
"La maison du Diable" est plein de choses à la fois (gothique, psychologique, etc.). Est-ce qu'on peut dire qu'il est vraiment expressionniste ? Je ne pense pas vraiment. Il y a un usage du Noir et Blanc qui en relève, mais je pense que c'est plutôt la circulation de l'influence d'Orson Welles et du cinéma des années 40 chez Robert Wise... Souvent on a un expressionnisme visuel (Suspiria par exemple), mais peut-on réellement parler d'expresionisme au sens strict du terme ? Je reste convaincu que l'expressionisme à l'état pur est très rare au cinéma...
Pour l'horreur onirique enfantine, on pourrait citer "Lady in White" ou "Paperhouse", mais bon, je ne les ai pas vus...
Pour l'horreur onirique enfantine, on pourrait citer "Lady in White" ou "Paperhouse", mais bon, je ne les ai pas vus...